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Des jours d’une stupéfiante clarté, roman posthume d’Aharon Appelfeld

21 février 2018
Par Le Cercle Littéraire
Des jours d’une stupéfiante clarté, roman posthume d’Aharon Appelfeld

LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur d’Anne C. (Issy-Les-Moulineaux). Des jours d’une stupéfiante clarté, dernier livre d’Aharon Appelfeld, raconte le voyage de Theo en Europe, alors qu’il sort de l’enfer concentrationnaire et cherche le chemin de la maison familiale. De son errance émergent des souvenirs d’avant la catastrophe et une question cruciale : comment se reconstruire après les camps ?

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Des jours d’une stupéfiante clarté

Le coup de cœur d’Anne C. (Issy-Les-Moulineaux). 

Des jours d’une stupéfiante clarté, dernier livre d’Aharon Appelfeld, raconte le voyage de Theo en Europe, alors qu’il sort de l’enfer concentrationnaire et cherche le chemin de la maison familiale. De son errance émergent des souvenirs d’avant la catastrophe et une question cruciale : comment se reconstruire après les camps ?


Sur le chemin du retour

Des jours d'une stupéfiante clarté

Au lendemain de la libération des camps, Theo s’en va, seul, sur le chemin de Sternberg, petit bourg d’Autriche non loin de la frontière dont il est originaire, pour tenter de reconstruire ce qui peut l’être de sa vie. Il rencontre Madeleine, elle-même rescapée et tellement affaiblie.

Elle a bien connu le père de Theo avant le début de la guerre et lui raconte les souvenirs qu’elle a de lui et de sa famille. Sans parler un instant de ce qui s’est passé dans les camps. Seuls les souvenirs d’amours, de familles et d’école buissonnière font surface. Puis, il croise le chemin d’autres hommes et d’autres femmes qui ne savent pas bien quelle direction prendre, quel sens donner à leur vie après les camps.

Comment c’était avant

Au fur et à mesure que Theo avance vers la frontière, les souvenirs d’avant-guerre reviennent. Les visions de sa mère attirée par les monastères et la musique de Bach et de son père libraire se font de plus en plus précises. Puis la mémoire des camps, du travail forcé, des wagons lui revient lentement. C’est ce bagage, plus que tout autre, que Theo devra prendre pour rentrer chez lui et peut-être parvenir à reprendre le cours de sa vie là où il l’a laissée.

Pour son dernier roman, paru en France quelques jours après son décès le 4 janvier 2018, l’écrivain israélien Aharon Appelfeld propose au lecteur une réflexion sur la sortie des camps, l’hébétude et l’incertitude des rescapés et, très vite, la solidarité humaine qui n’a jamais tout à fait disparu.

Traduit de l’hébreu par Valérie Zenatti

Parution le 19 janvier 2018 – 272 pages

Des jours d’une stupéfiante clarté, Aharon Appelfeld (Éditions de l’Olivier) sur Fnac.com

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