Ni révolution ni rupture, la tablette 2 en 1 de Microsoft, qui succède à une excellente Surface Pro 4, s’appelle simplement Surface Pro. Plus polyvalente, plus ergonomique et plus endurante, elle repousse les limites du concept à succès de Microsoft. Découverte.
Un peu à la manière d’Apple avec son dernier iPad dénommé iPad, Microsoft a choisi pour la dernière version de son produit star la dénomination de Surface Pro, tout simplement. L’objectif affirmé a été d’améliorer ce qui pouvait l’être au nouveau de la flexibilité, du nomadisme, de l’ergonomie et de la puissance, avec en ligne de mire la volonté de créer un nouveau standard des Tablettes PC.
Du nouveau pour l’ergonomie et les accessoires
Le design, pour commencer, a été légèrement revu. Les bords sont légèrement plus arrondis, pour optimiser la prise en main. Si vous souhaiter plus de personnalisation, c’est vers le clavier optionnel qu’il faudra vous orienter. Disponible en plusieurs coloris et en tissu Alcantara, comme sur le Surface Laptop, ce dernier est aussi proposé en version classique plus abordable. Une nouvelle souris Surface Arc Mouse, également proposée en plusieurs coloris, fait aussi son apparition, ainsi qu’un stylet Surface Pen annoncé comme le plus rapide du marché. Mais c’est surtout au niveau ergonomique que la Surface Pro a progressé. La charnière s’incline maintenant jusqu’à 165° en arrière, ce qui permet de l’utiliser en Mode Studio, une allusion à peine voilée au fameux tout en un Surface Studio de la marque. La molette Surface Dial pourra d’ailleurs être utilisée sur cette nouvelle mouture de la Surface Pro.
Une autonomie sensiblement revue à la hausse
L’autonomie est, on le sait bien, un point essentiel sur un appareil destiné à un usage nomade. Microsoft l’a bien compris et annonce une autonomie record pour sa nouvelle Surface Pro, soit 13,5 h ! Les professionnels, les étudiants, mais aussi les voyageurs et autres vacanciers pourront tenir une journée sans avoir à la recharger. Microsoft parle d’une hausse de 50 % par rapport à la précédente génération. Si elle se vérifie, et compte tenu de sa configuration relativement puissante, cette endurance de chameau ferait de la Surface Pro l’un des ultraportables les plus attractifs du marché.
Encore plus de puissance
La mobilité c’est bien, mais qu’en est-il de la configuration ? Sur ce plan aussi la Surface Pro affiche de belles ambitions. Son écran tactile PixelSense de 12,5’’ propose une résolution inchangée de 2 736 x 1 824 (ratio 3 :2). La Surface Pro gagne en puissance puisqu’elle passe aux derniers processeurs Intel Kaby Lake. La configuration de départ est basée sur un Intel Core m3 associé à 4 Go de mémoire vive. On peut aussi opter pour une solution à base de processeur Intel Core i5 et 4 ou 8 Go de RAM, ou monter à un Core i7 associé au choix à 8 ou 16 Go de mémoire vive. L’espace de stockage SSD varie de 128 Go à 1 To. La partie graphique est confiée, selon la configuration, à des puces Intel HD Graphics 615 (m3), Intel HD Graphics 620 (i5) ou Intel Iris Plus Graphics 640 (i7).
Le changement dans la continuité
La Surface Pro reste légère (766 ou 786 g, selon version), compacte (dimensions de 292,10 x 201,42 x 8,5 mm), et équipée de Windows 10 dans sa version Pro. La connectique fait toujours l’impasse sur l’USB type C, pas encore assez répandue et polyvalente selon Microsoft, mais propose un port USB 3.0 plein format, un Mini Display Port, une prise casque, un lecteur de carte MicroSD, le port destiné à la connexion du clavier et le Surface Connect. Elle est dotée d’une webcam 5 MPixels compatible avec la technologie d’identification Windows Hello, d’un capteur principal 8 MPixels, de haut-parleurs stéréo compatibles Dolby Audio Premium. Pour ce qui est de la connectivité, on peut compter sur du WiFi ac et du Bluetooth 4.0
La nouvelle Surface Pro améliore un concept déjà très apprécié des utilisateurs en apportant une puissance accrue, une ergonomie améliorée, des accessoires offrant plus d’options de personnalisation et une autonomie record. Elle est proposé à un tarif conseillé de 949 € pour la version de départ, et pouvant aller jusqu’à 3099 € pour la version la plus musclée.
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