En matière de PC gaming, le confort visuel est primordial. Malheureusement, l’accord entre la carte graphique d’un ordinateur et l’écran qui restitue l’image n’est pas toujours parfait. Tout est alors question de synchronisation entre ces deux éléments. Sur le marché, parmi les technologies qui s’affrontent pour pallier à ce problème, AMD et Nvidia proposent chacun leur solution : FreeSync et G-Sync. Laquelle choisir ?
Le tearing, la malédiction du PC gaming
La relation qui unit l’écran d’un ordinateur et sa carte graphique est souvent difficile. En effet, une carte graphique calcule l’image qu’elle fournit un certain nombre de fois par seconde. De son côté, l’écran actualise une image fixe selon sa fréquence de rafraîchissement. Cette dernière se quantifie en Hz : 1 Hz est égal à une image par seconde (par exemple, un écran de 100 Hz rafraîchit son image 100 fois par seconde).
En bref, si la carte graphique calcule plus d’images par seconde que l’écran n’en actualise, alors l’on subit le « tearing » : une déchirure se produit. Une même image est restituée en plusieurs morceaux décalés les uns par rapport aux autres.
A l’inverse, si la carte graphique calcule moins d’images par seconde que le taux de rafraîchissement de l’écran (configuration plus rare), alors la même image s’affichera deux fois par moments.
Dans tous les cas, c’est un désagrément certain pour visionner des photos, mais une véritable catastrophe lorsque l’on joue aux jeux vidéo.
Les solutions FreeSync et G-Sync
Pour pallier à ce problème, Nvidia a développé la technologie G-Sync. Il s’agit d’un petit module qui équipe certains écrans spécifiques au gaming et qui permet à la carte graphique de communiquer à l’écran le nombre d’images qu’elle a calculées. L’écran modifie alors sa fréquence de rafraîchissement en fonction de ces données.
Le constructeur AMD a répliqué avec son FreeSync, basé sur le même principe. Il est donc important de choisir un écran FreeSync si l’on possède une carte graphique AMD, et G-Sync si l’on s’équipe en Nvidia !
