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Une odeur de gingembre d’Oswald Wynd : une anglaise en Asie

24 novembre 2016
Par Le Cercle Littéraire
Une odeur de gingembre d’Oswald Wynd : une anglaise en Asie

LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le livre de chevet d’Anne M. : « Ce roman est tout particulièrement cher à mes souvenirs de lectrice : c’est un trésor, un bijou écrit par cet auteur écossais né au Japon qui a su insuffler à son histoire autant de profondeur que de poésie, d’âpreté que de force. Un roman rare qu’on ne lâche pas dès lors qu’on en commence la lecture, même quand ce n’est plus la première découverte. »

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Une odeur de gingembre

Le livre de chevet d’Anne M. (Paris)

Ce roman est tout particulièrement cher à mes souvenirs de lectrice : c’est un trésor, un bijou écrit par cet auteur écossais né au Japon qui a su insuffler à son histoire autant de profondeur que de poésie, d’âpreté que de force. Un roman rare qu’on ne lâche pas dès lors qu’on en commence la lecture, même quand ce n’est plus la première découverte.

L’épouse d’un fonctionnaire britannique

Ce récit, sous forUne odeur de gingembre d'Oswald Wyndme de journal et de courriers, retrace l’histoire d’une vie, celle d’une jeune bourgeoise écossaise partie en 1903 rejoindre son époux, attaché militaire à Pékin. Mais très vite, elle est déçue par la fadeur de sa nouvelle vie. Ses choix peu conventionnels pour l’époque l’isoleront de la société. On suit avec attachement, émotion et souvent révolte cette héroïne courageuse, atypique et vraiment exceptionnelle pendant plus de 40 ans.

Dans une Asie en pleine mutation

L’écriture délicate d’Oswald Wynd, adaptée à la plume d’une femme de ce milieu corseté est superbe. La forme épistolaire permet de plonger avec beaucoup de réalisme dans un récit très intimiste, renforcé par les événements historiques à chaque étape de la vie de Mary, héroïne passionnée et très attachante. Enfin, malgré les atermoiements historiques, c’est aussi un hymne émouvant à la Chine et au Japon, pays emprunts de tradition et alors en pleine mutation et révoltes.

Un chef d’œuvre à lire absolument et à offrir sans retenue !

Paru le 1er juin 2006 – 480 pages

Traduit de l’anglais (Royaume Unis) par Sylvie Servan-Schreiber

Une odeur de gingembre, Oswald Wynd (Folio) sur Fnac.com

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