Des vidéos fluides, des pixels invisibles même en se collant le nez à des téléviseurs extra-larges… Aujourd’hui, plus que jamais, la course à la meilleure résolution possible bat son plein. Pour emmener, sans jamais faillir, les cargos de données que ces images nécessitent, les connecteurs vidéo se sont adaptés pour suivre la cadence. C’est le cas, notamment, du Mini DisplayPort.
HDMI, DisplayPort… : dans la jungle des formats
Même s’il y a eu des progrès, l’univers des câbles et prises vidéo apparaît encore bien souvent complexe aux néophytes. Il faut dire que plusieurs formats faisant presque la même chose cohabitent et sont parfois voisins sur les écrans et les ordinateurs. Ainsi, on trouve souvent des prises DVI, HDMI, au côté du DisplayPort et de sa version « réduite » : le Mini DisplayPort. Apparu il y a quelques années sur les Mac et MacBook, il s’est depuis répandu sur certains PC portables. La prise est carrée et fait moins de la moitié de la largeur d’un connecteur USB.
L’Ultra HD à 60 images par seconde
Qu’il soit « mini » ou pas, le DisplayPort, permet de diffuser des vidéos en UltraHD (3840 x 2160 pixels), autrement appelé 4K, à 60 images par seconde sans sourciller. Pour le coup, il fait mieux que le HDMI en version 1.4 et offre l’équivalent de sa version 2, encore peu représentée. En général, ces 2 prises se trouvent d’ailleurs placées côte à côte sur le flanc d’un portable. Si la prise Mini DisplayPort n’est pas présente sur votre télé, pas de souci ! Un adaptateur fera la transition avec un vieux connecteur analogique VGA, une prise DVI et aussi ce fameux HDMI. Dans ces conditions, la résolution sera bridée à ce que peut faire l’autre format de prise.
Pour compliquer un peu les choses, sur les Mac, cette prise a troqué son nom contre celui de Thunderbolt. Elle ne se contente pas uniquement de transporter des images et du son, mais permet également de brancher des périphériques de stockage compatibles ainsi que d’autres accessoires.