Sorti en septembre 2015, Metal Gear Solid V: The Phantom Pain demeure une référence en matière de jeu d’action-infiltration. Introduisant un gameplay en monde ouvert, le dernier opus de la série MGS (Metal Gear Solid) avait su réinventer le genre. Mais une question se pose : trois ans après sa sortie, est-ce que MGS V tient toujours la route ? Éléments de réponses.
Un gameplay toujours apprécié
Si Metal Gear Solid V: The Phantom Pain est toujours autant apprécié par les gamers, c’est avant tout grâce à son gameplay, considéré comme le plus abouti de la série. D’un point de vue technique, on ne peut que saluer la facilité de mouvements de Snake. Dans les séquences d’action comme lors des infiltrations, le héros est toujours aussi agréable et souple à manier, mettant en relief la qualité des animations.
Des graphismes encore dans le coup
MGS V a révolutionné la série en nous faisant évoluer dans un monde ouvert et trois ans après, le plaisir de se balader dans cet univers presque infini est intact. Distance d’affichage, photoréalisme, variations météorologiques : les effets visuels que l’on doit à Fox Engine – le moteur de jeu de Konami – demeurent plus que corrects. C’est d’ailleurs le même Fox Engine qui a servi au développement de Metal Gear Survive, sorti en 2018. Mais il faut toutefois admettre que d’autres l’ont surpassé depuis, à l’instar des derniers épisodes de la saga Assassin’s Creed (Odyssey et Origins).
Des missions parfois répétitives
Concernant les quêtes à réaliser, le constat est le même qu’il y a trois ans : mitigé. Durant les premières heures du jeu, on se laisse prendre par cet univers qui nous plonge en pleine Guerre Froide, de Chypre à l’Afghanistan, en passant par l’Afrique. Mais même les joueurs les plus patients pourront faire un reproche à Metal Gear Solid V: The Phantom Pain : sa répétition.
Que ce soit sur PS4 ou sur Xbox One, Metal Gear Solid V: The Phantom Pain nous laisse sur notre faim. Le nombre de quêtes originales est relativement faible. À la place, le joueur à l’impression de mener toujours les mêmes missions : extraction d’otage, récupération de documents ou encore infiltration pour tuer une cible. Les missions s’enchaînent et se ressemblent. Au final, mêm
La concurrence n’est pas frontale !
Depuis sa sortie en 2015, MGS V demeure la référence des jeux d’infiltration pure, car il est bien esseulé dans cette catégorie à laquelle la saga Metal Gear a donnée ses lettres de noblesse. Hitman (2017) et Hitman 2 (2018) ont bien investi le champ de l’infiltration avec succès grâce à un rythme plus soutenu, mais ils ne rivalisent pas sur les plans de la narration et de l’IA. Ghost Recon Wildlands souffre des mêmes défauts que ces derniers en termes d’IA, mais il rivalise par son monde ouvert réaliste. Et se permet même un hommage à Solid Snake par l’intermédiaire de Sam Fisher ! Quant aux récents opus d’Assassin’s Creed, c’est aussi dans le registre de l’open world qu’ils font de l’ombre à MGS V.
Malgré une légitime usure, jouer à Metal Gear Solid V: The Phantom Pain sur PS4 ou sur Xbox One reste toujours un plaisir. Offrant plus d’une trentaine d’heures de jeu, il réserve toujours de nouvelles surprises grâce à son monde ouvert. En plus de dissimuler de nombreuses références sur la série MGS, il allie accessibilité pour les débutants et profondeur pour les plus assidus.
