Le principal frein au développement de l’ultra HD est le manque de contenus compatibles. Il existe bien des sources pour alimenter nos téléviseurs haute résolution, mais le besoin d’un support physique, à l’image du DVD pour nos TV cathodique ou du Blu-ray pour nos postes Full HD, se faisait sentir. Bonne nouvelle donc que cette annonce de la sortie du Blu-Ray Ultra HD !
Le principal frein au développent de l’ultra HD est le manque de contenus compatibles. Il existe bien des sources pour alimenter nos téléviseurs haute résolution, mais le besoin d’un support physique, à l’image du DVD pour nos TV cathodiques ou du Blu-ray pour nos postes Full HD, se faisait sentir. Bonne nouvelle donc que cette annonce de la sortie du Blu-ray Ultra HD !
La Blu-ray Association a annoncé l’arrivée d’un nouveau standard de support physique Ultra Haute définition, le bien-nommé Blu-ray Ultra HD. Comme pour le Blu-Ray que nous connaissons, il répond à un cahier des charges bien précis et qui s’imposera à tous les fabricants. Ces derniers fabriqueront sous licence, laquelle leur sera attribuée d’ici quelques mois. On espère donc voir déferler pour la fin de l’année les premiers Blu-ray Ultra HD. Comme souvent, ce nouveau support imposera de faire l’acquisition d’un nouveau lecteur dédié. Les premiers exemplaires sont eux aussi attendus pour la fin d’année et ils seront rétrocompatibles. Cela signifie qu’ils seront en mesure de lire vos Blu-ray actuels. A une exception notable cependant, ils ne pourront pas lire les Blu-ray 3D. Et la rétrocompatibilité avec les DVD, les CD et les SACD restera facultative et au libre choix du constructeur.
Pour stocker un film en résolution Ultra HD (3840 x 2160 pixels pour rappel), on imagine bien qu’un espace confortable est nécessaire. Le nouveau Blu-ray Ultra HD permettra donc de stocker 66 Go pour la version simple couche et 100 Go pour la version double couche. A comparer à nos Blu-ray actuels qui sont limités à 25 Go (simple couche) et 50 Go (double couche). La Blu-Ray Association met également en avant une plage de couleurs étendue et le support du HDR (High Dynamique Range). Cette technique, pour rappel, apporte à l’Ultra HD des images plus contrastées. La norme Hdmi 2.0a reste cependant un passage obligé pour pouvoir profiter du HDR. Dernier point, le Blu-ray Ultra HD supportera une cadence d’affichage jusqu’au 60 ips (images par seconde), de quoi assurer une fluidité optimale.
Selon les spécifications édictées par la BDA (Blu-ray Association), un Blu-ray Ultra HD acheté donnera accès à une copie digitale, un peu à la manière de Digicopy pour les disques. Par contre il ne s’agira pas de téléchargement mais bien d’un droit à une copie directe sur support de stockage type NAS ou disque dur, etc. Ce DRM nommé Digital Bridge permettra à l’acquéreur de visualiser une version adaptée de son film sur sa tablette, son ordinateur ou son smartphone, pour peu que ces derniers soient préalablement enregistrés. On attend d’en savoir plus sur les protocoles utilisés et sur la mise en place de ce service. Quoiqu’il en soit, l’arrivée d’un standard unifié (on se souvient de la bataille HD DVD contre Blu-ray qui avait tant ralenti le déploiement de la haute définition) adapté à nos nouveaux téléviseurs Ultra HD ne peut qu’être une bonne nouvelle. On attend toutefois de voir le niveau de prix de ces nouveaux supports, mais aussi le traitement réservé à l’audio, un aspect resté un peu flou dans l’annonce de la BDA. On sait juste que la technologie Dolby Atmos et les formats audio Aura 3D et DTS : X seront supportés.