Michael Vey ressemble à n’importe quel lycéen de quatorze ans. A une différence près : il a le pouvoir de contrôler l’électricité. Il ne compte plus les fois où sa mère et lui ont dû déménager avant que quelqu’un ne le remarque. Jusqu’au jour où Michael rencontre Taylor, une jolie pop-pom girl qui possède aussi un pouvoir lié à l’électricité. Malheureusement ils ont attiré l’attention d’un groupe prêt à tout pour retrouver les êtres électriques dans leur genre…
Jusqu’à maintenant, Richard Paul Evans n’avait jamais écrit de roman pour adolescent et pourtant, Le cercle des 17 a su trouver son public rapidement. Les deux premiers tomes seront bientôt rejoints par le troisième qui paraîtra à peu près au même moment que le cinquième tome en version originale. Michael Vey a donc encore de nombreuses aventures qui l’attendent.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Michael ressemble à n’importe quel lycéen de quatorze ans. A une différence près : il a le pouvoir de contrôler l’électricité. Il ne compte plus les fois où sa mère et lui ont dû déménager avant que quelqu’un ne le remarque. Mais dans son énième nouveau lycée, c’est différent. Non seulement Michael s’est fait un ami aussi génial que geek mais surtout, il a découvert qu’il n’est pas unique. En effet, Taylor, une jolie pom-pom girl possède aussi un pouvoir lié à l’électricité.
Malheureusement, ils ont attiré l’attention d’un groupe prêt à tout pour retrouver les êtres électriques dans leur genre. Lorsque sa mère et Taylor sont enlevées par un commando, Michael n’a pas d’autre choix que de rejoindre l’académie Elgen dirigée par le mystérieux Dr Hatch.
Certes le début des aventures de Michael Vey n’est pas d’une originalité décoiffante (on dirait plutôt un mix entre Heroes et Percy Jackson) mais au fur et à mesure que Richard Paul Evans avance dans son intrigue et commence à brouiller les pistes tout en faisant quelques révélations inattendues, son univers devient de plus en plus intéressant.
Si le personnage de Michael reste un héros assez classique qui fait face à la fois à ses responsabilités et à la dichotomie du bien et du mal, les personnages de Taylor et d’Ostin se révèlent plus surprenants au fil des chapitres. Taylor se révèle être une héroïne a part entière et pas juste un faire-valoir ou une demoiselle en détresse. Les dialogues et les réparties mordantes de nos héros apportent un intérêt supplémentaire à la saga.
Le cercle des 17 est donc aussi accrocheur qu’efficace. Non seulement l’aventure est bien au rendez-vous mais elle est accompagnée d’un peu d’humour. Richard Paul Evans a trouvé l’équilibre parfait entre action et suspense tout en essayant de développer ses personnages pour les rendre attachants. Le pari est plus que réussi.