Vous avez certainement déjà rencontré ce terme dans des articles consacrés aux objets High Tech, sans forcément savoir exactement quelle gamme de produit il recouvre. Tablette ou smartphone ? A partir de quelle taille doit-on parler de phablette ? Et quel usage en faire ? Voici quelques clés pour tout comprendre.
Qu’appelle-t-on une phablette ?
Le terme de Phablette regroupe un ensemble de produits High Tech qui concilient 2 mondes, celui des smartphones et celui des tablettes. Il dérive de l’anglais « Phablet », une contraction entre phone (téléphone) et tablet (une tablette).
Lancée par Samsung avec son Galaxy Note première version, la phablette est donc un produit hybride à la croisée entre un smartphone et une tablette tactile. Du premier elle reprend la possibilité de téléphoner par le biais d’une connexion 3G ou 4G. Du seconde elle reprend le confort d’affichage et l’usage tactile. Par convention une tablette propose un écran compris entre 5,1 et 6,9 pouces. Jusqu’à 5″ on parlera encore de smartphone et à partir de 7 pouces on parlera de tablette petit ou grand format. Outre sa taille, la phablette doit donc aussi proposer un écran tactile et une connectivité 3G ou 4G.
Une phablette : pour quel usage ?
L’intérêt de la phablette est de pouvoir communiquer comme sur un smartphone, elle propose donc l’internet mobile, les communications téléphoniques, le wifi, le Bluetooth. Logiquement, elle intègre nécessairement un rangement pour carte SIM. Son écran, de par sa taille, offre un meilleur confort d’utilisation. Il est bien plus aisé d’utiliser un clavier virtuel sur un écran de 6″ que sur celui d’un smartphone 3,5 » ou 4 « . Par rapport à une tablette tactile, elle offre un encombrement moindre, bienvenu pour une utilisation nomade. Contrairement à une tablette, une phablette peut se glisser dans la -grande- poche d’un pantalon ou d’une veste.
Quels inconvénients ?
L’usage d’une phablette induit quelques inconvénients. Sa taille, bien que réduite par rapport à une tablette tactile, reste tout de même moins pratique qu’un smartphone. Difficile de l’utiliser en la portant à l’oreille, ne serait-ce que par crainte du ridicule. Le port dans une poche atteint également rapidement ses limites. On se rend vite compte que la solution consiste à le glisser dans un sac à main ou un attaché-case, et d’utiliser une oreillette ou kit piéton, Bluetooth de préférence, pour la prise de communication. Par ailleurs, la taille d’écran apparait comme un pis-aller, clairement moins confortable que les 7″ voire 8″ des tablettes petit format. La phablette relève alors plus d’un moindre mal plutôt que d’un choix du consommateur.
Un autre inconvénient est le manque de choix. Il existe certes des modèles phares, comme le Galaxy Note dont la dernière version, le Galaxy Note 3, a été présentée à l’IFA de Berlin. Mais les références restent nettement moins nombreuses que dans le domaine des tablettes ou des smartphones, réduisant la concurrence et l’émergence de produits réellement innovants.
Le prix peut aussi être un frein à l’achat d’une phablette. Le cœur de gamme des phablettes se situe dans la tranche 400-600€, pas vraiment démocratique donc. A ce tarif, nombre d’utilisateurs préfèrent s’orienter vers un smartphone haut de gamme, catégorie qui propose un choix bien plus vaste. Il existe cependant des produits bien plus abordables, comme le Fonepad d’Asus, proposé à moins de 250€, ou l’Acer Liquid S2, qui devrait être bientôt disponible au prix conseillé de 270€.
C’est un point de vue personnel et donc subjectif, mais « phablette » est un nom horrible pour un produit technique, peu valorisant et même un peu ridicule. De là à penser que cela freine l’impulsion d’achat chez certains il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas mais bon… Vous vous voyez entrer dans un magasin et demander : qu’est ce que vous me conseillez comme phablette ?
Quelle phablette choisir ?
En entrée de gamme, le Fonepad impose son tarif agressif, sa connectivité complète et sa fluidité très satisfaisante.
En milieu de gamme, le Samsung Galaxy Note 2 reste un choix incontournable avec son stylet, sa qualité d’affichage et sa fluidité exemplaire.
En haut de gamme, on attend le prochain Samsung Galaxy Note 3 qui offrira un processeur surpuissant, 3 Go de mémoire et un écran Full HD. Mais la gigantesque phablette Sony Xperia ZU (ou Z Ultra) pourrait également surprendre avec son écran 6,4″ Full HD, son stylet, son capteur 8 Mpixels, son étanchéité et son poids de 210 g. Et si la rumeur qui prête à Apple l’intention de sortir bientôt une phablette s’avère fondée…
