La 5G va pouvoir entamer sa première phase de tests en France, après l’ouverture d’un guichet pilotes 5G validé par l’Arcep.
Alors que le gouvernement a signé, il y a quelques jours, un accord avec les opérateurs français visant à en terminer avec les zones blanches sur le territoire et à étendre la 4G à 10 000 communes supplémentaires d’ici 2020, c’est un nouveau terrain de bataille qui s’ouvre aujourd’hui. Celui de la 5G.
L’Arcep vient en effet de publier un communiqué, stipulant qu’elle ouvrait un guichet « pilotes 5G », qui a pour but de « contribuer à la mise en place d’une stratégie nationale pour la 5G ». Ce projet va être mené sur les bandes 3400 et 3800 MHz, des fréquences qui sont déjà disponibles dans 9 agglomérations : Lyon, Bordeaux, Nantes, Lille, Le Havre, Saint-Étienne, Douai, Montpellier et Grenoble. Une liste qui pourrait d’ailleurs évoluer selon le bon vouloir et les possibilités des acteurs locaux.
Ces pilotes 5G permettront à l’Arcep d’obtenir de premiers retours sur l’utilisation des réseaux de prochaine génération. Ces retours d’expérience alimenteront les travaux de l’Arcep dans la préparation de la procédure d’attribution des futures autorisations 5G. L’idée est aussi de fédérer l’ensemble des acteurs de la 5G autour de ces tests. Rappelons enfin que l’élaboration d’une stratégie nationale pour la 5G fait actuellement l’objet d’une consultation publique lancée par le Gouvernement, et ce depuis décembre.
Comme la 4G, la 5G nécessitera quoi qu’il en soit une longue période de développement avant d’atteindre son potentiel de croisière. En octobre dernier, Qualcomm a ainsi dévoilé un modem mobile permettant d’atteindre des débits descendants de 1 Gbps. Les débits moyens pourraient à terme dépasser les 5 Gbps.