Le secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires a annoncé la fin des zones blanches pour 2020, et l’extension de la 4G à 10 000 communes.
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, bien que l’on ait tendance à se montrer optimistes sur celles du jour. Pourtant, les opérateurs français et le gouvernement se sont engagés à éradiquer les zones blanches sur l’ensemble du territoire français d’ici 2020. Il s’agira de faire « en trois ans ce que nous avons fait jusqu’ici en quinze ans pour déployer la téléphonie mobile », comme l’a indiqué Julien Denormandie, secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires dans les colonnes du JDD.
Fin des zones blanches
Les termes de l’accord prévoient des dépenses de 3 milliards d’euros pour y arriver et le déploiement de 5 000 installations supplémentaires pour chaque opérateur (Orange, Bouygues Telecom, SFR-Numericable et Free Mobile). L’engagement prévoit aussi la couverture de 30 000 kilomètres de lignes ferroviaires, ce qui comprend les lignes de TER, ainsi que des offres Wi-Fi dans les trains. Le secrétaire d’État parle ici d’accord historique, et le président de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques (ARCEP) estime qu’il s’agit d’un accord équilibré.
Expansion de la 4G
La 4G était évidemment au centre des discussions. L’engagement entre le gouvernement et les opérateurs prévoit la généralisation de la 4G avec l’apport de cette qualité de réception sur 10 000 communes qui sont aujourd’hui en 2G ou 3G. La couverture téléphonique à l’intérieur des bâtiments devrait aussi se généraliser, avec la démocratisation des appels Wi-Fi.
Le secrétaire d’État explique également que l’accord passé n’est pas qu’un accord de principe, et que des sanctions sont prévues en cas de manquements. Voilà qui laisse finalement bon espoir de « bien capter » dans nos campagnes françaises.