TF1 dévoile une nouvelle comédie policière portée par un duo féminin éclectique. Les premiers épisodes, diffusés le 3 novembre, offrent un divertissement léger et agréable, sans prétention à révolutionner le genre.
Une romancière experte en crime parfait et en humour froid : Laure Mondo ouvre ce 3 novembre une grande enquête sur TF1 avec Un meurtre (presque) parfait. Signée Éliane Montane, coécrite avec Elsa Mané et portée par Claire Keim, cette mini-série cherche à poser les bases d’une nouvelle collection policière autour d’un duo féminin mal assorti, mais pourtant complémentaire.
Quelle est l’histoire d’Un meurtre (presque) parfait ?
Aux côtés de Laure, Clémence Lassalas interprète Pica, une jeune assistante enthousiaste qui apporte un contraste comique. Le duo se retrouve en Corse pour un mariage, avant qu’un magnat du luxe soit découvert noyé dans sa piscine. La série revendique un héritage assumé du whodunit et d’Agatha Christie, porté par Escazal Films, déjà producteur des Petits meurtres d’Agatha Christie.
La réception critique salue en premier lieu cette dimension référentielle. Le Parisien évoque « un polar à la mode d’Agatha Christie sous amphétamines », une fiction « haute en couleurs ». VL Media y voit aussi une œuvre qui « embrasse vraiment les codes » initiés par la légende du polar britannique, jusque dans les choix de mise en scène qui rappellent Mort sur le Nil. La rédaction de France Inter parle quant à elle d’un « mix alléchant entre whodunit et Cluedo ».
Que reproche-t-on à la série ?
L’alchimie du binôme concentre certains éloges : c’est le « véritable point fort de cette fiction » selon Télé-Loisirs, et un « tandem rock » avec une Claire Keim « parfaite » et une Clémence Lassalas « fantasque, solaire, gaffeuse » pour VL-Media. France Inter relève de son côté des « répliques perfides » au service d’un duo « dissonant ».
Avec ses suspects multiples et ses révélations progressives, l’intrigue emprunte aux ressorts classiques du genre. Télé-Loisirs regrette néanmoins que « l’identité du véritable coupable se devine assez facilement ». Le Parisien pointe également « des personnages à la limite de la caricature » et « un mélodrame trop appuyé », tandis que VL Media note « une recette un peu trop vue ».
France Inter rappelle qu’il s’agit d’« un pilote », dont la suite dépendra de la réception du public. Sans prétention à réinventer le genre, Un meurtre (presque) parfait s’affirme plutôt comme une ultime variation policière assumée, portée par un ton léger et un décor soigné.
