Fabrice Caro revient avec Rumba mariachi, un court récit illustré aussi absurde que grinçant, à découvrir en librairie le 13 juin.
Entre deux Astérix, Fabrice Caro, alias Fabcaro, publie Rumba mariachi aux éditions Esquif. Ce texte illustré de 32 pages paraît ce 13 juin en librairie, dans un format broché. L’auteur y revient à un registre plus resserré propice aux digressions poétiques et aux surgissements de l’absurde, dans une veine à la fois loufoque, visuelle et désabusée.
Un appel et tout dérape
« Quand le téléphone a sonné, j’étais en train de me pendre. » La phrase d’ouverture, issue de la quatrième de couverture, plante immédiatement le décor. Le narrateur, bien décidé à en finir, est interrompu par un appel anonyme.
Il décroche et ce simple geste déclenche une journée où tout dérape : rencontres farfelues, décisions absurdes, situations improbables. Une fuite en avant hallucinée qui entremêle solitude, burlesque et étrangeté quotidienne. Fidèle à son style, l’auteur promet de jouer sur les cassures de ton, l’incongruité, les digressions absurdes, avec une forme de tendresse distante et désenchantée.
Une œuvre romanesque déjà dense
Rumba mariachi s’inscrit dans une œuvre romanesque déjà bien étoffée. Fabcaro publie Figurec en 2006, satire sociale portée ensuite en bande dessinée. En 2018, il signe Le discours, roman sur les névroses familiales et les quiproquos amoureux, adapté au cinéma.
Suivent Broadway en 2020, Samouraï en 2022, Journal d’un scénario en 2023, puis Fort Alamo en 2024. Tous explorent, à leur manière, l’absurdité des conventions, le ridicule des rapports humains, et la beauté des déraillements.
Astérix, nouvelle aventure à venir
Entre ces publications, l’auteur est devenu l’un des piliers du renouveau d’Astérix. En 2023, il scénarise L’Iris blanc, 40e album de la série, dessiné par Didier Conrad. Le succès est immédiat : plus de 1,6 million d’exemplaires vendus.
Il est reconduit pour le 41e volume, prévu pour octobre 2025. Intitulé Astérix en Lusitanie, cet album fera voyager les Gaulois jusqu’au Portugal antique. Fabcaro devient ainsi le quatrième scénariste de la saga, après Goscinny, Uderzo et Ferri, insufflant à la série un humour moderne sans trahir son esprit d’origine.
