Les Bodin’s reviennent sur grand écran. Après l’Asie, le duo iconique part à l’aventure au Maroc avec Les Bodin’s partent en vrille, réalisé par Frédéric Forestier. Au cinéma le 19 mars.
Maria et Christian Bodin reprennent du service. Après avoir semé le chaos en Thaïlande, les voilà prêts à défendre leur fromagerie artisanale dans Les Bodin’s partent en vrille, une nouvelle comédie réalisée par Frédéric Forestier, attendue en salles le 19 mars. Fidèles à eux-mêmes, ils cherchent cette fois-ci à en découdre avec une industrie laitière menaçante, quitte à franchir les frontières et provoquer quelques catastrophes au passage.
Un nouveau combat pour Maria et Christian
Cette fois, pas d’escapade asiatique mais une confrontation plus proche de leur terroir : une usine de fromage industrielle menace de s’installer dans leur village, mettant en péril la production artisanale des Bodin’s. Maria entraîne alors son fils Christian dans une lutte acharnée pour défendre leurs traditions.
Du Salon de l’Agriculture aux vastes étendues du Maroc, le duo affronte bureaucrates et businessmen dans une nouvelle série de péripéties. Courses-poursuites, coups bas, alliances improbables sont au rendez-vous.
Avec ce quatrième film, le tandem Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet continue de creuser son sillon, fidèle à l’humour burlesque qui a fait son succès. Les Bodin’s en Thaïlande avait déjà prouvé l’appétit du public pour leurs aventures, rassemblant plus de 1,6 million de spectateurs en 2021. Une performance qui laisse présager un succès similaire pour cette nouvelle comédie.
Le phénomène Bodin’s
Si le duo remplit aujourd’hui les salles obscures, leur succès ne date pas d’hier. Créé en 1994, il a d’abord conquis la scène avec son humour inspiré du quotidien campagnard. Grandeur Nature, spectacle phare du tandem, s’est joué devant 1,2 million de spectateurs et a été suivi en direct sur M6 par près de 4,7 millions de téléspectateurs.
Une ascension fulgurante qui les a conduits des salles des fêtes aux Zéniths, en passant par plusieurs adaptations cinématographiques : Mariage chez les Bodin’s (2008), Amélie au pays des Bodin’s (2010) et Les Bodin’s en Thaïlande (2021). Le public répond toujours présent, preuve de l’attachement aux personnages de Maria, la vieille paysanne, et Christian, son fils docile et maladroit.
Frédéric Forestier, réalisateur habitué à la comédie populaire
Pour ce nouvel opus, la réalisation est confiée à Frédéric Forestier, un cinéaste qui a déjà prouvé son affinité avec le genre comique. Après un passage par le cinéma d’action (The Peacekeeper en 1997), il s’est illustré avec Le boulet (2002), co-réalisé avec Alain Berberian, qui avait attiré plus de 3 millions de spectateurs.
En 2008, il s’attaque à un mastodonte avec Astérix aux jeux olympiques, une superproduction qui, malgré des critiques mitigées, engrange plus de 6 millions d’entrées. En 2021, il rejoint l’univers des Bodin’s avec l’opus les conduisant en Asie.
Un humour qui divise la critique
Si l’efficacité du duo au box-office n’est plus à prouver, leur style continue de diviser la critique. A Voir A Lire souligne l’utilisation de « poncifs et facilités de comédie » dans la confrontation entre le monde rural et urbain, tout en reconnaissant un récit « sympathique et bon enfant ».
Abus de Ciné, de son côté, met en avant « une course-poursuite un peu moins loufoque que celle en Thaïlande » et note que « la mère Bodin’s, toujours aussi inconditionnelle de son fils Christian, ravira une nouvelle fois les spectateurs avec son bagou et ses expressions crues ». Malgré quelques reproches, les critiques s’accordent à voir dans ce film un divertissement accessible et fédérateur.
