Depuis le XIXe siècle, les amoureux célèbrent la Saint-Valentin. En Occident, cette fête est l’occasion de s’offrir des cadeaux. Pour ce faire, nous vous avons préparé une sélection qui ravira aussi bien les couples, les célibataires et les adorateurs de ce rendez-vous que ceux qui l’ont en horreur !
| La comédie romantique : Bridget Jones : folle de lui, de Michael Morris
Héroïne d’une série de comédies romantiques cultes, Bridget Jones revient en salle à point nommé, le 12 février ! L’icône des célibataires reprend du service pour un quatrième volet qui fait suite au Journal de Bridget Jones (2001), Bridget Jones : l’âge de raison (2004) et Bridget Jones Baby (2016).
On ne change pas une équipe qui gagne ! Renée Zellweger incarne à nouveau le rôle-titre aux côtés de Hugh Grant et Colin Firth, concurrencés cette fois-ci par Chiwetel Ejiofor et Leo Woodall (une des révélations de la saison 2 de la série The White Lotus). Suite au décès de Mark Darcy, la désormais quinquagénaire, poussée par ses amis et ses collègues de travail, se remet en quête de l’homme idéal. Cette décision un brin forcée la mènera vers des aventures truculentes toujours aussi savoureuses !
| Le roman : La cité aux murs incertains, d’Haruki Murakami
Avant de disparaître, une jeune fille parle à son amoureux d’une cité mystérieuse, lui avouant qu’il ne pourrait s’y rendre que s’il voulait connaître son vrai moi. Éperdument épris de sa dulcinée, l’adolescent part à sa recherche dans ces lieux régis par de curieuses règles.
Pour son grand retour au roman, Haruki Murakami renoue avec une épopée onirique, déjà abordée dans une nouvelle parue dans la revue littéraire Bungakukai en 1980, transformée en roman en 1985 sous le titre La fin des temps. Peu satisfait du résultat, le romancier japonais de 75 ans lui apporte aujourd’hui l’ampleur nécessaire pour en faire un récit chimérique singulier, psychologique, poétique… et romantique !
| La bande dessinée : Boutonnée en jalousie, de Jul’ Maroh
Auteur du Bleu est une couleur chaude (2010), qui a fortement inspiré Abdellatif Kechiche pour réaliser La vie d’Adèle (Palme d’or au Festival de Cannes 2013), Jul’ Maroh revient avec une histoire d’amour queer au masculin pleine de délicatesse !
L’artiste transféministe met ici en images deux adolescents qui fréquentent le même club de théâtre du lycée. Isaël, le tombeur s’affichant avec ses conquêtes, et Khalil, le jeune beau queer qui vient de faire son coming-out. Entre eux s’installe une relation très électrique, de laquelle naîtra une idylle chahutée par les mœurs et qui n’est pas sans rappeler celle de Nick et Charlie dans Heartstopper.
| Le vinyle : It’s Only a Love Song, de C Duncan
Riche d’une formation classique au conservatoire royal d’Écosse et animé par un romantisme exacerbé, le musicien écossais marche sur les pas de ses maîtres à penser : les Carpenters, Scott Walke et Michel Legrand.
L’artiste rend d’ailleurs ici un hommage flamboyant aux Parapluies de Cherbourg, le chef-d’œuvre Jacques Demy. Véritable concentré de tubes orchestraux, It’s Only a Love Song est tout aussi poignant et plein de vie !
| La pièce de théâtre : Une histoire d’amour, d’Alexis Michalik
Molière de la mise en scène d’un spectacle de théâtre privé en 2020, adapté au cinéma en 2023 par Alexis Michalik lui-même, Une histoire d’amour revient sur les planches, celles du Théâtre du Splendid, à Paris, jusqu’au 4 mai 2025.
Grâce à une mise en scène tourbillonnante, le prodige plonge le spectateur dans la vie d’un couple formé par Katia et Justine. Les deux femmes décident d’avoir un enfant et de laisser le hasard décider de qui le portera. Ce sera Katia, que Justine quittera alors soudainement. Une belle histoire d’amour touchante qui oscille entre rire et larmes !
| Le jeu vidéo : It Takes Two, développé par Hazelight Studios et édité par EA Originals
Élu jeu vidéo de l’année lors des Game Awards 2021, It Takes Two est le jeu de couple par excellence, célébrant à merveille la réconciliation. Car, entre May et Cody, rien ne va plus ! Ils décident de se séparer. Pour l’éviter, leur fille Rose leur jette un sort.
Désormais transformés en poupées, ils doivent, pour retrouver forme humaine, réapprendre à affronter la vie ensemble et ainsi à se souder. Le graphisme de bonne facture et le gameplay plein de fantaisie évoquent un bon Pixar, dont pour une fois vous êtes le héros !
| Le film d’horreur romantique : La fiancée de Chucky, de Ronny Yu
Si vous comptiez en finir avec la Saint-Valentin et vous réconcilier avec votre célibat en regardant le très mauvais Mortelle Saint-Valentin de Jamie Blanks, résignez-vous et zappez plutôt sur La fiancée de Chucky de Ronny Yu, sorti en 1998, un navet que le temps a fini par hisser au rang de série B culte !
Cet opus est le quatrième volet de la franchise. Ici, Chucky s’amourache de Tiffany, mais pour qu’ils puissent vivre leur amour pleinement, ils doivent s’aventurer dans une histoire imprégnée de vaudou particulièrement saugrenue, mais amusante, et c’est bien le but ! À ranger davantage dans la catégorie parodie que celle d’horreur, La fiancée de Chucky renouait, en son temps, avec un genre presque oublié, celui de la comédie romantique noire, initié en 1935 par James Whale avec La fiancée de Frankenstein.
