Alors que Les Sims 4 fêteront cette année leurs 10 ans, la concurrence semble mettre les bouchées doubles pour, enfin, se tailler une part du gâteau des simulations de vie.
Motivés par la popularité insolente des Sims, mais aussi dans la lancée d’un Animal Crossing: New Horizons qui a battu tous les records en 2020, de nombreux studios se lancent dans la conception de leur propre simulateur de vie. Il y a bien sûr le serpent de mer Paralives, le petit nouveau Life by You développé par Paradox, mais aussi, en embuscade, le présent InZOI, qui a dévoilé cette semaine une feuille de route aussi conséquente qu’intrigante.
Pourquoi InZOI en met-il plein la vue ?
C’est écrit noir sur blanc sur la première ligne du site web d’InZOI : le simulateur de vie veut concurrencer Les Sims. Et il semble se donner les moyens de ses ambitions.
Dévoilé l’an dernier par le géant coréen Krafton (PUBG, The Callisto Protocol), InZOI se distingue d’abord par sa patte graphique ultra réaliste, évoquant presque un GTA V modé jusqu’à la moelle. Ce n’est pas innocent, puisque le jeu à paraître utilise l’Unreal Engine 5, la dernière mouture du moteur d’Epic Games.
Outre sa plastique avantageuse, InZOI promet un degré d’immersion et de réalisme encore plus poussé que la licence d’Electronic Arts. On y trouvera des voitures (qu’on pourra conduire — en respectant le code de la route), un système de réputation qui pourra avoir une incidence sur notre descendance, et même un éditeur d’objets pour la décoration. Le studio promet également d’innombrables paramètres permettant de façonner la personnalité de ses personnages pour les rendre plus vrais que nature.
InZOI a-t-il des chances de détrôner Les Sims ?
S’il est visuellement impressionnant, et que les développeurs ont d’ores et déjà révélé que les mods communautaires seraient supportés (indispensable), InZOI n’a pas encore de date de sortie.
La prudence est donc de mise en attendant de pouvoir effectivement mettre les mains sur le produit fini. Tape-à-l’œil et aguicheur, le jeu de Krafton ne repose pas sur deux décennies d’expérience et l’historique de la licence Les Sims.
D’autant que le timing sera crucial pour le Sud-Coréen : on sait que Electronic Arts compte prochainement dévoiler Les Sims 5, jusqu’ici connu sous le nom de code « René ».
Avec tous ces projets de « concurrents des Sims » qui essaiment, on risque en effet d’assister à un embouteillage duquel ne sortira que le produit le mieux fini. Reste qu’on se satisfait de voir, enfin, émerger des idées nouvelles dans un secteur où Electronic Arts règne sans partage depuis plus de 20 ans.