À en déduire par sa popularité sur la plateforme, la série des créateurs de Game of Thrones a déjoué les pronostics d’un romain inadaptable. Mais faut-il en attendre une seconde saison ?
Les fans de science-fiction rongent déjà leur frein après la diffusion des huit épisodes de la première saison du Problème à trois corps sur Netflix le 21 mars dernier. Forcément, cette réussite appelle une suite. Par ailleurs, la saga de Liu Cixin comporte trois épais romans. Voici ce que l’on sait sur la saison 2 de la série.
La suite de la série en suspens
Comme toute bonne série moderne, le huitième et dernier épisode de la première saison du Problème à trois corps se termine sur un cliffhanger. Impossible d’imaginer que la saison 1 se suffise à elle-même. Toutefois, il n’existe pour l’heure aucune information officialisant une éventuelle saison 2.
Même si la série de David Benioff et D.B Weiss n’a pas quitté le Top 10 Netflix depuis sa sortie, la plateforme n’a pas encore annoncé avoir commandé une deuxième salve à l’adaptation du roman de Cixin.
Ceci étant, on imagine mal la firme américaine s’être payé les showrunners de Game of Thrones pour s’arrêter en si bon chemin. Surtout si les chiffres sont au rendez-vous. On peut donc rester confiants, même si notre souffle ne pourra vraiment reprendre que lorsque Netflix aura officialisé la nouvelle.
À quoi ressemblerait une saison 2 ?
C’était très clair dès le début : Benioff, Weiss et Alexander Woo prévoient d’adapter la trilogie en quatre saisons. Pourquoi ce déséquilibre ? Pour la simple et bonne raison que le troisième livre de la saga, La Mort Immortelle, compte plus de 800 pages. Le double des opus le précédant. Pour faire les choses correctement, deux saisons pourraient lui être dédiées, évoquent les créateurs à Collider.
La série emprunte des éléments narratifs aux tomes 2 et 3 pour mieux s’interfacer au médium télévisuel. Les futures saisons, si elles sont finalement validées par Netflix, reprendront fatalement cet aspect composite. Au risque, peut-être, de perdre les lecteurs et lectrices fans de l’œuvre originale — une concession inévitable. Ce n’est pas les adeptes du Trône de fer qui diront le contraire.