Le roi des monstres célèbre son 70ᵉ anniversaire, et il semble bien décidé à inviter de nombreux convives à sa fête.
Depuis le jour où il a fait irruption dans les salles obscures japonaises en 1954, le plus célèbre des kaijūs a su se frayer un chemin tapageur dans l’imagination collective du monde entier. Symbolisant initialement les peurs nucléaires de son époque et le traumatisme de tout un peuple encore endeuillé par les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, Godzilla a été capable de rivaliser avec King Kong et toute la puissance symbolique qui l’avait hissé au sommet de l’Empire State Building. Le mastodonte reptilien compte rejaillir à la surface de l’océan de la nostalgie, pour venir souffler sa 70e bougie dans un medium surprenant : celui du jeu vidéo.
Quand Godzilla prend d’assaut le paysage vidéoludique
L’un des monstres préférés de Hollywood s’est peut-être dévoyé de son message originel au fur et à mesure de ses adaptations, mais il n’a rien perdu de sa superbe. Ce dernier a beau être passé de symbole de la folie meurtrière de l’homme à celui de protecteur mystique envoyé par Mère Nature pour nous sauver de nous-mêmes, son sous-texte écologique est resté inébranlable. Avant sa visite surprise dans le monde paisible de Dave The Diver en mai prochain, le roi des monstres a décidé de piétiner l’univers de Minecraft.
Disponible dès à présent, ce DLC développé par les créateurs japonais de la communauté Impress et du studio Team-KYO souhaite rendre hommage à la longue histoire de Godzilla. Ce contenu téléchargeable démarre là où tout a commencé : dans une salle de cinéma. Les joueurs ont le choix entre quatre aventures différentes, chacune rendant hommage à une ère distincte de la biographie du lézard titanesque.
Toutes sont disponibles en multijoueur, et proposent des mécaniques de gameplay diverses et variées. De quoi donner envie aux plus cinéphiles de rejoindre la partie. Nous ne révèlerons pas les nombreuses surprises qui attendent les utilisateurs, mais nous pouvons simplement leur rappeler que la saga cinématographique du Kaiju nous a appris qu’un monstre peut souvent en cacher un autre.