Le Français Sébastien Vaniček co-écrira et réalisera le sixième opus de la saga culte initiée par Sam Raimi en 1981, aux côtés de Florent Bernard.
Evil Dead va bientôt revenir au cinéma, et c’est le réalisateur français Sébastien Vaniček qui va s’en charger ! Comme l’annonce Deadline, le cinéaste va en effet co-écrire et réaliser le prochain film de la saga d’horreur créée par Sam Raimi, décrit comme un nouveau spin-off. Il retrouvera, pour l’occasion, son collaborateur Florent Bernard à l’écriture.
Sébastien Vaniček vient de sortir en France son premier long-métrage de fiction, Vermines (2023), qui s’est rapidement imposé comme étant une franche proposition dans le cinéma d’horreur, alors qu’une invasion d’araignées met en péril les habitants d’un immeuble. Un succès auréolé de deux nominations pour les prochains Césars dans la catégorie meilleur premier film et meilleurs effets visuels.
Florent « FloBer » Bernard, de son côté, vient d’obtenir le grand prix du Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez 2024 pour son long-métrage Nous, Les Leroy (2024).
Une saga toujours aussi populaire
Evil Dead, depuis sa création en 1981, continue de marquer les générations et le cinéma de genre. Œuvre culte sur la force du mal, le premier film de Sam Raimi surprend par sa maitrise et son jusqu’au-boutisme absolu. Evil Dead 2 (1987) surpasse son prédécesseur en allant encore plus loin dans l’horreur et la qualité cinématographique, alors qu’Evil Dead 3 : L’Armée des ténèbres (1992) plonge le personnage d’Ash dans une fresque d’heroic Fantasy macabre.
Une série, Ash vs. Evil Dead a ensuite continué l’histoire du protagoniste campé par Bruce Campbell pendant trois saisons de 2015 à 2018.
Au cinéma, la saga renait en 2013 avec Evil Dead — au titre sobre — redite du premier film particulièrement gore, avant de connaitre une nouvelle impulsion grâce à Evil Dead Rise (2023), qui change le décorum classique de la saga et propose une nouvelle plongée dans l’horreur.
Le prochain Evil Dead sera donc réalisé par une révélation française du cinéma de genre, et permettra sans aucun doute à Sébastien Vaniček de proposer sa propre itération du mythe et du mal.
