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Rentrée littéraire 2024 : les premier romans à découvrir

11 janvier 2024
Par Robin Negre
Plusieurs primo-romans sortent en janvier 2024.
Plusieurs primo-romans sortent en janvier 2024. ©GNT STUDIO/Shutterstock

Chaque année, la rentrée littéraire met à l’honneur à la fois les références du genre et les premiers romans d’auteurs prometteurs. L’Éclaireur sélectionne plusieurs titres à suivre.

2024 est là et de nombreux romans font déjà parler d’eux. Entre Nina Bouraoui, Michel Bussi, Simon Liberati et les nombreuses sorties de bandes-dessinées avec le prochain Festival d’Angoulême, la rentrée de janvier s’annonce chargée. Cependant, les premiers romans sont également au cœur de l’actualité, avec différents auteurs et autrices, des styles variés et des sujets multiples. Tour d’horizon du mois de janvier 2024, entre les romans initiatiques, fantastiques et les regards portés sur l’histoire ou sur son propre passé. Le choix est multiple.

L’un des romans les plus intrigants est probablement La Roche (Heloise Ormesson) de Martin Lichtenberg, ou le récit d’anticipation autour de la disparition des ressources naturelles, entre la violence d’un monde hostile, et la recherche désespérée de poésie de certains individus.

Pour rester dans une thématique autour de personnages plongés dans la difficulté et la survie, mentionnons Dans la ville (Flammarion) d’Elodie Fiabane qui s’intéresse aux sans-abris qui cherchent à trouver des lieux pour dormir et de quoi s’alimenter.

Les autrices interrogent le passé

Ce mois-ci, plusieurs autrices publient également leur premier roman avec une large thématique consacrée à la famille et à la jeunesse, avec notamment Lolita Sene et Un été chez Jida (Le Cherche-Midi) s’intéressant à la destinée d’une jeune fille dans une famille kabyle où règne le culte du fils, Une enfance française (Albin Michel) de Farida Khelfa, traitant du long chemin de l’immigration et du poids de l’héritage ou encore Banc de brume (Gallimard) de Sophie Berger, et la réflexion touchante sur le deuil et sur son propre passé.

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Enfin, deux romans en particulier s’intéressent à la guerre ou ses conséquences, avec d’un coté Camera obscura (Julliard) de Gwenaëlle Lenoir, sur un photographe de guerre, et de l’autre Passage de l’avenir (Agullo Eds) d’Alexandre Courban, qui se focalise sur l’entre deux-guerres à Paris, la montée de l’extrême-droite, et l’évolution politique et sociale d’un monde en plein chamboulement.

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