L’émission Prodiges, de retour pour sa dixième année, continue de rassembler autour de la musique classique avec une moyenne d’âge bien plus basse que le public habituel du genre. Un succès pour la chaine.
La musique classique à la cote, même chez les plus jeunes ! Le cliché comme quoi le genre n’intéresse pas la jeunesse est mis à mal chaque année avec l’émission Prodiges, qui continue de fonctionner auprès du plus jeune public. L’émission, présentée par Faustine Bollaert, met en avant des petits prodiges du genre, qui interprète, devant un jury exigeant, les plus grands classiques de la musique classique, en plus du chant et de la danse. Avec son ambiance féérique propre à la période et la ré-interprétation du catalogue classique intemporel, Prodiges remporte l’adhésion.
Cette année, fort de son succès, le programme s’est scindé en trois émissions : deux demi-finales et une finale. La première, diffusée ce 21 décembre, a rassemblé plus de 2 millions de téléspectateurs, avant la seconde prévue le 28 décembre. La finale, quant à elle, aura lieu le 4 janvier 2024. Généralement, l’émission s’approche des 4 millions de téléspectateurs (pour la finale), et vient mettre à mal les clichés et idées préconçues autour de la musique classique, de l’opéra et du ballet.
Entre exigence et virtuosité
Dans Prodiges, 24 candidats (contre 12 les précédentes années), performent face à un jury exigeant, mais — et c’est là toute l’importance — extrêmement bienveillant. Cette année, le jury était à nouveau composé du violoncelliste Gautier Capuçon, de la danseuse Marie-Claude Pietragalla et de la chanteuse Julie Fuchs.
Prodiges met en scène des virtuoses du genre, qui maitrisent leur art à la perfection malgré leurs jeunes âges et invitent le public à découvrir un genre, sans idées préconçues, ni élitisme. Mieux encore, et l’émission s’en félicite, Prodiges lance des vocations chaque année.
Elle témoigne en réalité d’une tendance observée un peu partout. La musique classique plait ! Entre les festivals à suivre chaque année et les nouvelles façons de la transmettre, la musique classique n’a plus cette image poussiéreuse donnée à tort pendant un temps et se retrouve très souvent sous les sapins pour Noël.