À quelques jours de sa sortie officielle, L’Éclaireur vous livre les secrets derrière l’adaptation « made in France » du robot géant en jeu vidéo.
Pour nombre de fans des aventures d’Actarus, le prince d’Euphor, la sortie de Goldorak : le festin des loups sur consoles et PC ce 14 novembre est un événement aussi fort qu’inattendu. Misant en grande partie sur une cible nostalgique de ses premières diffusions dans les années 1980, l’éditeur Microids a confié le développement de cette adaptation à son studio nantais Endroad.
Les développeurs avaient déjà été auteurs du succès Fallback, un rogue like sorti en 2019. À la tête du projet, les nostalgiques retrouveront également un visage connu : Julien Hubert. Ancien journaliste du magazine culte Joypad, « Julo » est passé de l’autre côté de la barrière, riche d’une grande expérience et d’une passion sans faille.
Un jeu culte et de culte
Goldorak a trouvé une terre d’accueil chez Microids, et il s’agit de tout sauf d’un hasard. D’abord parce que l’éditeur français a multiplié les adaptations de bandes dessinées avec succès ces dernières années, portant Astérix et Obélix, Blacksad ou le prochain jeu Tintin à l’écran.
Quant au choix des Nantais d’Endroad, rappelons une anecdote amusante. La chapelle Bethléem, proche de la cité des Ducs, à Saint-Jean-de-Boiseau, fait figurer Goldorak parmi ses sculptures depuis 1995. Un lieu de culte particulier pour les geeks, forcément.
Des airs de The Witcher
Le jeu vidéo surfe quant à lui sur les éléments clés de l’anime. Le spin-off de Mazinger, baptisé Grendizer au Japon, trouve son titre français dans le septième épisode de la série. On y retrouve donc Golgoths et des intrigues de l’époque, avec un jeu d’action en cel shading qui mêle diverses phases, entre combat au sol et dans les airs, mais aussi shoot’em up.
Les attaques spéciales du robot géant et la bande-son, composée par Marcin Przybylowicz (The Witcher 3) et Magda Urbanska, feront vibrer les joueurs, leur remémorant de lointains après-midi devant la télévision.
Avec de la variété et une réalisation digne des animes contemporains, Actarus et sa monture pourraient également séduire les plus jeunes, et leur donner envie de découvrir un anime précurseur, dont le succès français reste une belle anomalie, suite à son échec japonais.