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C’est quoi Le Syndrome des amours passées, cette comédie entre thérapie et adultère ?

25 octobre 2023
Par Apolline Coëffet
Lucie Debay et Lazare Gousseau sont les personnages principaux du “Syndrome des amours passées“.
Lucie Debay et Lazare Gousseau sont les personnages principaux du “Syndrome des amours passées“. ©Alice Khol

Le Syndrome des amours passées sort en salle ce mercredi 25 octobre 2023. Derrière ce nom poétique se cache une comédie étonnante dans laquelle un couple a recours à l’infidélité pour avoir un enfant.

Un couple prêt à tout pour avoir un enfant se livre à une étonnante thérapie dans le dernier long-métrage d’Ann Sirot et Raphaël Balboni (Une vie démente, 2020). Après de multiples tentatives plus traditionnelles, toutes infructueuses, Sandra et Rémy, respectivement incarnés par Lucie Debay et Lazare Gousseau, finissent par se rendre chez un nouveau médecin pour le moins singulier. Selon celui-ci, le verdict est sans appel : tous deux sont atteints du « syndrome des amours passées », qui titre le film. S’ils veulent devenir parents, ils devront alors coucher une dernière fois avec tous leurs ex. 

Déconstruire le couple

Résignés, les protagonistes partent sur les traces de leurs anciens partenaires sexuels et leur proposent de passer à l’acte. Tout au long du processus, les remises en question se font nombreuses. Tour à tour, elles évoquent la manière dont Sandra et Rémy appréhendent le couple, le désir d’enfant qui en découle, les liaisons passées et les différents équilibres amoureux qui façonnent leur relation présente. 

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Sur un ton léger et inattendu, la comédie entend ainsi déconstruire cette institution, sujette à un certain nombre d’injonctions, que représente le couple. « Je pense qu’il y a énormément de choses à raconter via le couple parce que c’est quand même un espace qui est à la croisée de l’intime et du social tout en étant un endroit qui est extrêmement contrôlé. C’est un endroit d’amour, enfin quand il y a encore de l’amour, qui peut rimer avec liberté. Et en même temps, c’est assez impressionnant comment on se laisse un peu mettre en boîte », déclarait Ann Sirot dans un entretien pour Konbini.

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Article rédigé par
Apolline Coëffet
Apolline Coëffet
Journaliste