Le retour de la licence phare d’Ubisoft approche, et, avec lui, les questions autour de son contenu. Voici l’essentiel à retenir.
Après avoir étendu sa franchise à la fois dans le temps, en visitant l’antiquité égyptienne, grecque et viking, mais aussi dans l’espace, avec des mondes ouverts de plus en plus vastes, Ubisoft revient aux fondamentaux avec Assassin’s Creed Mirage.
Des bases que la communauté des fans regrettait souvent, mettant aussi en lumière une extension des possibilités de gameplay sans doute exagérée, et des quêtes secondaires trop nombreuses. L’éditeur y a répondu, avec trois caractéristiques essentielles.
1 Bagdad comme terrain de jeu
Pour répondre au besoin de concentrer son univers dans un lieu moins vaste, Ubisoft a choisi la ville irakienne, dans son époque fastueuse du IXe siècle. Superbes panoramas, quartiers variés aux structures aussi denses que propres à l’utilisation des capacités du héros, Basim, qu’il s’agisse de parkour ou d’infiltration, feront merveille. Un choix judicieux, qui redonne à la parfaite connaissance des lieux leur importance. Petit bonus : ce monde moins vaste implique un poids réduit pour le jeu.
2 L’infiltration au cœur du gameplay
Ayant largement dérivé vers l’action, parfois à grande échelle, Assassin’s Creed opère également un retour aux sources du côté du gameplay, avec une infiltration à l’honneur. En tant que membre de « ceux que l’on ne voit pas », votre qualité principale doit être la furtivité – et le terrain s’y prête, avec verticalité, recoins et interactions en nombre, ainsi qu’un inventaire plus limité. L’essentiel de votre équipement vous conduit à jouer de ruse plutôt qu’à attaquer frontalement.
3 L’Histoire avant tout
Avec moins de quêtes annexes et une volonté de déployer l’histoire de Basim, passé de simple voleur au rang d’Assassin, les développeurs cherchent à immerger les joueurs dans leur récit de façon plus efficace. Plutôt que de se perdre dans une infinité de personnages secondaires et des missions subalternes, le titre sert sa narration, entre séquences cinématiques et missions plus construites. À noter que la petite histoire et la grande se rejoignent, avec un gros travail de reconstitution historique de la part des studios.