Avec l’arrivée d’un contenu supplémentaire attendu, mais aussi d’un énorme patch, le jeu de CD Projekt pourrait enfin convaincre.
De toute l’histoire des lancements de jeux ambitieux, Cyberpunk 2077 a malheureusement été l’un des plus chaotiques. Attendu comme un messie par les amateurs d’action RPG et de mondes futuristes, le titre de CD Projekt (The Witcher) a déçu sur quasiment tous les points, à sa sortie, le 10 décembre 2020.
Un véritable cataclysme, qui a vu l’univers librement inspiré du jeu de plateau éponyme cocher toutes les cases d’une petite catastrophe industrielle : des bugs par centaines, des problèmes de rythme et de clarté dans son fonctionnement, et même le retrait de ses versions sur PlayStation 4 du store digital par Sony.
CD Projekt RED : rédemption
Loin de lâcher prise, le studio polonais a multiplié les efforts pour, peu à peu, redorer le blason de sa nouvelle franchise. Bien aidé par la réussite de l’anime Cyberpunk : Edgerunners sur Netflix, qui a redonné aux joueurs l’envie de se plonger dans Night City, Cyberpunk 2077 a alors repris de la vigueur.
Avec l’annonce d’un DLC majeur, Phantom Liberty, CD Projekt est même parvenu à relancer la hype. Sa sortie le 26 septembre prochain, accompagnée du patch 2.0 corrigeant nombre d’aspects mécaniques du titre, devrait l’aider, enfin, à oublier sa jeunesse bien trop tumultueuse.
Night City 1997
Phantom City s’intègre au beau milieu du scénario principal, en introduisant tout un quartier inédit, Dogtown. Un dédale tortueux et inquiétant qui redonne du cachet à une Night City qui n’en demandait pas tant. Le scénario s’inspire clairement du New York 1997 de John Carpenter, puisque le héros, V, devra secourir la présidente des Nouveaux États-Unis, dont la navette s’est crashée dans ce secteur.
Un ajout très réussi, sublimé par les apports du patch 2.0 qui améliorent considérablement les mécaniques RPG du jeu et leurs effets immédiats. Trois ans plus tard, Cyberpunk 2077 se montre, enfin, à la hauteur des énormes attentes qu’il avait suscitées. Mieux vaut tard que jamais.