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Thirty Seconds to Mars sort son nouvel album It’s The End Of The World But It’s A Beautiful Day

15 septembre 2023
Par Robin Negre
Le groupe Thirty Seconds to Mars en 2018.
Le groupe Thirty Seconds to Mars en 2018. ©Ben Houdijk/Shutterstock

Cinq ans après leur dernier disque, America, le groupe porté par Jared Leto est de retour dans les bacs et sur les plateformes d’écoute.

It’s The End Of The World But It’s A Beautiful Day, ou le nouvel album du groupe de rock alternatif Thirty Seconds to Mars sort ce vendredi 15 septembre. Cela faisait cinq ans que le groupe américain porté par l’acteur Jared Leto et son frère Shannon n’avait pas sorti de nouveau disque (malgré quelques titres ou collaborations avec d’autres artistes).

It’s The End Of The World But It’s A Beautiful Day sort dans un contexte particulier puisque c’est le premier album sans Tomo Miličević, guitariste emblématique de la formation depuis 2003, qui a pris ses distances puis quitté le groupe en 2018, deux mois après la sortie d’America.

La pochette d’It’s The End Of The World But It’s A Beautiful Day.©Thirty Seconds to Mars/Concord

Avant la sortie officielle des onze nouveaux morceaux, cinq d’entre eux étaient déjà disponibles à l’écoute, permettant de se faire une première idée sur ce sixième album studio. It’s The End Of The World But It’s A Beautiful Day reprend le style habituel du groupe : un rythme entrainant, un beat régulier et des harmonies clamées à tue-tête par Jared Leto.

Stuck, le premier single dévoilé, pose la direction de l’album : des riffs de guitare, de l’électronique, de la pop, mais déçoit une fois passé son premier couplet. Deux morceaux sortent tout de même du lot par la suite : Seasons, aux belles sonorités, et World of Fire, qui renoue avec les anciennes obsessions du groupe.

Stuck, le premier single de l’album It’s The End Of The World But It’s A Beautiful Day.

Sans atteindre la complexité et la grandeur du chef-d’oeuvre du groupe This is War (2009), écrit et composé alors qu’ils étaient en procès face à leur maison de disque — comme le montre l’excellent documentaire Artifact (2012) réalisé par Jared Leto lui-même sous le nom de Bartholomew Cubbins —, ce nouvel album pose des pistes intéressantes et s’éloigne d’America, oeuvre catharsis sur les États-Unis en pleine période Donald Trump. Plus optimiste, moins torturé, tout porte à croire que ce nouveau disque est une oeuvre de transition pour un groupe souvent annoncé comme fini, mais qui parvient toujours à revenir et cherche — malgré tout — à se renouveler.

Réponse complète ce vendredi 15 septembre avec la sortie intégrale d’It’s The End Of The World But It’s A Beautiful Day.

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