À l’occasion de la présentation du cinquième volet au Festival de Cannes 2023, retour sur une saga culte en cinq choses à savoir.
Indiana Jones et de retour. Pour le cinquième volet des aventures du célèbre archéologue, Harrison Ford reprend du service, désormais accompagné par sa filleule Helena, incarnée par Phoebe Waller-Bridge. Indiana Jones et le Cadran de la destinée (2023) de James Mangold est aujourd’hui dévoilé au Festival de Cannes, l’occasion de revenir sur la saga culte de Steven Spielberg et Georges Lucas.
1 Une création de Steven Spielberg et Georges Lucas
Épuisé par le tournage de Star Wars en 1977, Georges Lucas passe quelques jours à Hawaï, en compagnie du réalisateur Steven Spielberg. Ce dernier lui confie son envie de réaliser une sorte de « James Bond sans gadget » et de remettre au goût du jour le cinéma d’aventure des années 1930. Georges Lucas lui parle alors de son idée de créer le personnage d’un archéologue inspiré notamment par Allan Quatermain. Indiana Jones est né.
Après une première apparition dans Les Aventuriers de l’arche perdue en 1981, Indiana Jones a droit à trois suites en 1984, 1989 et 2008. Indiana Jones et le Cadran de la destinée est le premier volet de la saga non réalisé par Steven Spielberg.
2 Un jeune allié de 11 ans
La saga Indiana Jones comporte son lot de personnages secondaires emblématiques. Citons notamment Sallah, interprété par John Rhys-Davies, Marion Ravenwood (Karen Allen) et le curateur Marcus Brody, joué par Denholm Elliott. Dans Le Temple maudit (1984), l’archéologue est aidé par le jeune Demi-Lune, incarné par Ke Huy Quan, un an avant Les Goonies (1985) de Richard Donner. L’acteur d’origine vietnamienne a récemment triomphé dans Everything Everywhere all at Once (2023) des Daniels, en remportant l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.
Acteur iconique de ce deuxième volet, Ke Huy Quan ne devait à l’origine pas figurer à son casting. Le jeune comédien accompagnait son frère lors d’une audition, mais l’alchimie entre lui et Harrison Ford a poussé les producteurs à le retenir pour jouer dans le film.
3 Indiana Jones et James Bond réunis
Pour incarner le père d’Indiana Jones dans le troisième volet de la saga, Steven Spielberg et Georges Lucas recrutent Sean Connery, interprète emblématique de James Bond qui a grandement influencé la création du héros archéologue. Bien que le scénario laisse à penser le contraire, Sean Connery et Harrison Ford n’avaient à l’époque que 12 ans de différence. Leur relation est une des grandes forces du film, nouveau carton avec près de 500 millions de dollars de recettes.
Le prologue de La Dernière Croisade (1989) voit River Phoenix incarner un jeune Indiana Jones. Révélé dans Stand By Me (1987) de Rob Reiner, le jeune espoir du cinéma décède quelques années plus tard des suites d’une overdose, laissant derrière lui une carrière éphémère, mais culte.
4 Un quatrième épisode désavoué
Dix-neuf ans après la fin de la trilogie originelle, Indiana Jones reprend du service dans Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (2008). Si le film reçoit de bonnes critiques, les fans de la franchise ont du mal à se retrouver dans cette nouvelle aventure où l’archéologue part à la découverte d’une civilisation extraterrestre, avec Shia LaBeouf pour l’épauler. Le long-métrage est cependant un nouveau succès, avec plus de 790 millions de recettes mondiales.
Malgré son âge avancé à l’époque du tournage, Harrison Ford suit un entraînement intensif en préparation, afin de pouvoir exécuter lui-même ses cascades. Au programme : régime strict et trois sessions de gymnastique par jour.
5 Un projet de longue date
Projet longtemps envisagé depuis le rachat de la licence par Disney, Indiana Jones a désormais droit à un nouvel épisode, réalisé par James Mangold. Les raisons de cette longue absence sont liées à des désaccords entre la production et Steven Spielberg, ainsi qu’à la pandémie de Covid-19. Pour cette nouvelle aventure, une technologie de rajeunissement numérique a été utilisée afin de pouvoir proposer des flashbacks réalistes.
Présenté au Festival de Cannes de cette année, ce nouveau volet affiche une durée record de 2h22 et verra Mads Mikkelsen en principal antagoniste, mais aussi le retour de John Rhys-Davies dans le rôle de Sallah.
