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Demon Slayer : pourquoi le dernier épisode de la saison 3 a-t-il autant fait réagir les fans ?

25 avril 2023
Par Vincent Oms
La saison 3 de ”Demon Slayer” a achevé sa diffusion le 18 juin 2023.
La saison 3 de ”Demon Slayer” a achevé sa diffusion le 18 juin 2023. ©Shūeisha

L’un des animes les plus populaires du moment a divisé ses spectateurs. En cause : une technique artistique vivement critiquée.

Demon Slayer est un véritable monstre dans le monde de l’animation. Le film Demon Slayer Le Train de l’Infini est devenu le plus rentable de toute l’histoire du genre, et les énormes attentes autour de la dernière saison en attestent. Toujours à la baguette de cette adaptation, on retrouve ufotable, studio de talent dont la maestria technique frise parfois le pur génie. Mais les techniques modernes ne sont pas du goût de tous. Pour preuve, certaines scènes de Chainsaw Man récemment, ou, bien avant, de L’Attaque des Titans, avaient été reçues de façon très diverse.

Une troisième dimension polémique

La pomme de la discorde tient ici en trois lettres : CGI. Les scènes réalisées le plus souvent en 3D à l’aide d’images générées par ordinateur ne sont clairement pas du goût de tous. Et l’une des scènes du troisième épisode de l’arc des forgerons, en cours de diffusion, a vivement fait réagir les amoureux de la version papier. Pourtant, sur le plan technique, la scène en question n’a rien de choquant. C’est une fois encore cette technique qui divise, bien qu’elle soit aujourd’hui de toutes les productions modernes, dont le dernier Slam Dunk au cinéma.

Après la CGI, l’IA en question

Les adaptations en anime des mangas prennent souvent des risques pouvant heurter la vision initiale des lecteurs dans leurs productions. Le plus souvent, ce sont les rythmes plus lents ou les ellipses qui provoquent l’ire des fans. Mais à notre époque, Eiichiro Oda fait écrire des chapitres de One Piece par une IA et cette dernière se voit confier des tâches subalternes dans le monde de l’animation, comme la réalisation des décors. On peut imaginer que ce genre de réactions ne font que commencer. Ironiquement, la technologie pallie, aussi, un manque de main-d’œuvre, exténuée par la somme de travail à abattre pour contenter… ces mêmes fans.

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Vincent Oms
Vincent Oms
Journaliste
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