À partir du 16 mai 2023, les visiteurs de la Cité des Sciences et de l’Industrie pourront découvrir Urgence climatique, la nouvelle exposition permanente de l’institution.
Espace très prisé par les familles, la Cité des Sciences et de l’Industrie a décidé de mettre son influence et sa capacité à sensibiliser les publics au service de l’environnement. Alors que les répercussions des dérèglements climatiques sont de plus en plus visibles, le musée inaugure une nouvelle exposition, intitulée Urgence climatique, sous la direction de Jean Louzel, paléoclimatologue. En dressant un état des lieux du monde dans lequel nous vivons, celle-ci a vocation à donner les outils nécessaires à la compréhension des enjeux qui gravitent autour des problématiques actuelles.
Une exposition tournée vers l’optimiste
Avec sa nouvelle exposition permanente, l’institution entend repenser notre rapport au monde, dont les mécanismes ne sont plus viables, et encourage les visiteurs à mettre en place des alternatives pour limiter l’empreinte carbone. À cet effet, les commissaires ont imaginé le parcours en trois parties : Décarbonons, Anticipons et Agissons.
Comme son nom le suggère, la première partie s’intéresse à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à laquelle se sont engagés les 195 pays signataires de l’Accord de Paris, en 2015. L’objectif est d’atteindre la neutralité d’ici 2050 et requiert la mise en place de solutions politiques, économiques, industrielles et sociales qui vont en ce sens. La seconde a pour ambition de faire comprendre les causes et les conséquences qui découlent des dérèglements climatiques quand la troisième propose une série d’écogestes à adopter au quotidien, aussi bien à l’échelle individuelle que collective.
Si la montée des eaux, les méga-feux, les glissements de terrain, la sécheresse et les canicules à répétitions peuvent laisser un sentiment d’impuissance, chacun de ces axes donne à voir des données, des interviews et présente des dispositifs qui se veulent optimistes. Urgence climatique s’attache ainsi à montrer qu’il est encore possible d’amenuiser les effets de la crise climatique si tous les acteurs de la société s’engagent dans la lutte afin d’atteindre un monde décarboné pour la deuxième partie du siècle.