Le titre développé par Square Enix ouvre le bal des exclusivités de la console de Sony en 2023. Revue de presse des premiers tests.
Révélé en 2020 durant un PlayStation Showcase phare, celui qui se faisait auparavant appelé Project Athia avant de prendre comme titre définitif Forspoken sort enfin aujourd’hui. Il s’agit du premier projet d’une nouvelle équipe de développeurs au sein de Square Enix, baptisée Luminous Productions, et formée d’anciens développeurs de Final Fantasy XV.
Avec son héroïne modélisée sur les traits de l’actrice Ella Balinska (Charlie’s Angels, Resident Evil), le titre nous plonge dans le royaume d’Athia, dévoré par une inquiétante brume qui transforme les êtres vivants en redoutables ennemis. Sur fond de dictat religieux, une jeune new-yorkaise téléportée dans ce monde va devoir apprendre la magie et le parkour pour délivrer ce monde, et retrouver le sien.
Une magie méritoire
Les premières vidéos de gameplay révélées par Square Enix laissaient entrevoir un habile mélange entre action et RPG, deux composantes bien connues de l’éditeur. Et l’utilisation du moteur 3D maison laissait imaginer un univers aussi beau que vaste. Hélas, les premières critiques sont assez mitigées. Si le titre ne manque pas de qualités, ses défauts, un peu trop nombreux pour une production de ce calibre, laissent un goût d’inachevé, comme vous pouvez le lire dans notre test.
En cause, un démarrage assez poussif, entrecoupé de dialogues bien interprétés, mais trop classiques, et surtout une lente progression avant d’arriver à une découverte totale, tant des possibilités à terme étonnantes de la jeune héroïne que de l’ampleur du monde qui l’attend. Le critique du site Digital Trends annonce avec humour qu’il aimerait partager son fichier de sauvegarde pour épargner cela aux futurs joueurs.
Laisser le(s) charme(s) agir ?
Une fois n’est pas coutume, c’est grâce au site Metacritic que l’on peut faire le tour des premiers tests déjà disponibles. Si la note globale à ce jour de 68/100 est loin d’être fabuleuse, la répartition assez équilibrée entre notes assez bonnes et d’autres plus dures, fait à chaque fois ressortir les mêmes défauts et qualités.
En conclusion, tout dépendra des atouts de séduction que Forspoken saura déployer pour vous convaincre de fermer les yeux sur ses imperfections ; mais le jeu dispose d’un contenu au final suffisamment intéressant. Pas assez sans doute pour faire oublier la dernière exclusivité PlayStation 5 de l’an passé, God Of War Ragnarök, élu jeu de l’année par Time Magazine.