Avant sa diffusion le 15 janvier prochain, les journalistes ayant pu découvrir la série sont unanimes – et rendent les fans encore plus impatients.
Depuis l’annonce de sa création, la collaboration entre Neil Druckmann (producteur du jeu) et Craig Mazin (directeur de la mini-série Chernobyl) a fait couler beaucoup d’encre. Avec Pedro Pascal (The Mandalorian, Narcos) et Bella Ramsey (Game Of Thrones) en tête d’affiche, l’adaptation d’un des jeux les plus encensés depuis son premier volet ne pouvait laisser insensibles.
Les attentes autour de la série The Last Of Us sont variées. Certains fans apprécient des choix légèrement différents du jeu original, et d’autres ne jurent que par une fidélité absolue. Finalement, les premières critiques se montrent toutes très élogieuses, permettant au show d’être gratifié d’une note en forme de plébiscite de 97% à ce jour, sur l’agrégateur de référence Rotten Tomatoes.
Ellie crève l’écran
Avant sa sortie officielle, la série a en effet été visionnée par de nombreux journalistes et critiques, qui partagent tous le même enthousiasme, et ce qu’il s’agisse de respect du matériau original, mais surtout de la qualité du résultat final, en tant que série et pas seulement d’adaptation venue d’un autre média. Druckmann semble avoir réussi son pari en tant que gardien du temple, là où Mazin a pu apporter son sens de la construction d’un drama, notamment avec un pilote conséquent. Quelques citations venues des plus grands quotidiens suffisent à rassurer : « La meilleure adaptation d’un jeu vidéo jamais réalisée » pour la BBC, qui souligne aussi la performance de Bella Ramsey, dont le choix fut pourtant critiqué par certains fans.
Meilleur que l’original ?
Pour le Washington Post, « The Last Of Us reste fidèle au jeu, tout en frappant tout aussi fort ». Le quotidien soulève une fidélité absolue au jeu (lui aussi) mais loue également le développement des personnages plus poussé, notamment la relation entre les deux frères Sam et Henry. La série parvient donc à sublimer en quelque sorte le jeu de 2013, en gommant les stigmates propres au média d’origine. Personnages secondaires ou quêtes annexes y prennent de l’épaisseur, pour un résultat qui s’annonce ainsi largement à la hauteur des attentes… voire un peu plus. Après l’échec récent de Resident Evil sur Netflix, le renouveau des adaptations jeu vidéo en live action est peut-être enfin en marche.