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Le pilote de la série The Last of Us d’une durée digne d’un long-métrage !

28 décembre 2022
Par Vincent Oms
Le pilote de la série The Last of Us d'une durée digne d'un long-métrage !
©HBO

Alors que l’attente grandit à quelques jours de sa diffusion, la série a dévoilé par « accident » la durée de son premier épisode.

Il faudra patienter jusqu’au 15 janvier prochain pour voir les grands débuts de l’adaptation du jeu vidéo The Last of Us sur la chaîne HBO. Depuis son annonce, plusieurs teasers et bandes-annonces ont dévoilé un aperçu de ce que la série allait proposer. D’abord avec une collaboration alléchante entre Craig Mazin, le créateur de la série multirécompensée Chernobyl et Neil Druckmann, créateur de la saga initiale, déjà à l’œuvre sur sa suite. Deux cautions à la fois de la qualité du programme, mais aussi de la fidélité au matériau original. Les décors postapocalyptiques entrevus dépeignent parfaitement une Amérique dévastée par une épidémie liée au Cordyceps, un terrible parasite transformant les humains en redoutables « infectés ».

Un duo déjà convaincant

L’autre grande satisfaction de ces premières images, surtout dans la toute dernière bande-annonce, est la performance du duo d’acteurs principaux. Joel, interprété par un Pedro Pascal froid et distant à souhait, pragmatique mais secrètement dévasté, est aussi impeccable qu’attendu. La jeune Bella Ramsey, parfois mal acceptée par les fans du jeu, se montre pourtant parfaite en incarnant une Ellie aussi aventureuse, espiègle et téméraire que son modèle de polygones. Restait encore à trouver un rythme capable de ne rien perdre du récit de leurs aventures vidéoludiques, d’une durée peu compatible avec une série.

Un pilote monstrueux

Les producteurs et showrunners semblent avoir bien compris cette problématique, puisque d’après une information affichée par HBO Latina, le premier épisode devrait durer pas moins de 1h25 ! Une durée digne d’un film, à même de poser les enjeux et de dépeindre la rencontre des deux personnages dans les meilleures conditions.

De quoi rendre l’impatience encore plus grande, pour enfin découvrir la façon dont les deux cocréateurs ont adapté les événements du tout début de la pandémie, et si des libertés ont été prises, malgré la présence de Druckmann, pour les besoins de la télévision. Quoi qu’il en soit, cette durée augure d’un démarrage à même d’attirer un large public.

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Article rédigé par
Vincent Oms
Vincent Oms
Journaliste