Ce n’était qu’une question de temps avant que Spider-Man Miles Morales, spin-off du jeu culte d’Insomniac Games, n’arrive sur PC dans un portage très soigné.
Bien décidé à porter davantage de ses exclusivités sur PC au fil des ans, Sony Interactive Entertainment sait s’entourer pour offrir des versions de qualité aux joueuses et joueurs ne portant pas les consoles de jeu dans leur cœur. Trois mois seulement après l’arrivée de Marvel’s Spider-Man sur Steam, voilà que le spin-off du jeu d’Insomniac Games s’invite à la fête dans une version presque impeccable.
Mini critique réalisée sur PC grâce à un code fourni par l’éditeur.
Un enrobage soigné pour l’homme-araignée
Nous ne prendrons pas le temps habituel pour développer ici une critique profonde et constructive de Miles Morales. Le jeu est déjà sorti en 2020 (il accompagnait le lancement de la PlayStation 5), et ne présente aucune différence majeure avec la version PC de Spider-Man sortie l’été dernier.
Nous voici donc quelques mois après les événements dépeints dans ce dernier jeu, aux commandes cette fois du jeune et inexpérimenté Miles Morales qui prend la relève de ce bon Peter Parker dans la défense de la veuve et de l’opprimé.
Comme dans la version d’origine, c’est une New York enneigée et en pleins préparatifs de Noël que nous retrouvons en guise de terrain de jeu. Et quel terrain ! L’une des particularités de ce portage PC étant le support des écrans ultrawides, autant dire qu’on ne boude pas son plaisir si l’on a la chance d’être correctement équipé. Se balancer de building en building est totalement grisant, au point qu’on a l’impression de découvrir un nouveau jeu grâce à ce champ de vision décuplé.
Bonne nouvelle : comme sur les précédents portages PC de Sony Interactive Entertainment, la manette DualSense est parfaitement supportée sur Steam (on peut aussi jouer au clavier, évidemment). On obtient donc les mêmes sensations de jeu que sur PS5, avec des vibrations très précises et des gâchettes qui opposent une légère résistance lors des séquences de balançoire entre deux gratte-ciels.
Une expérience beaucoup plus condensée que Spider-Man
Il faut toutefois avertir celles et ceux qui n’ont pas suivi l’affaire qu’il s’agit-là d’un spin-off à Marvel’s Spider-Man. Le jeu d’origine n’est pas requis, mais cet opus n’a pas du tout la même ampleur que son modèle. Ici, on parle plutôt d’une durée de vie oscillant entre 8 et 12 heures selon qu’on est du genre à aller en ligne droite ou à compléter toutes les quêtes annexes. Pour 49,99€, on pourrait trouver ça cher payé.
On se rassure néanmoins en constatant qu’Insomniac, et surtout Nixxes Software à qui a été délégué ce portage, ont fait un excellent travail d’optimisation. En soi, la configuration requise pour jouer à Spider-Man : Miles Morales (dans une faible qualité graphique, certes) est très raisonnable. D’après la fiche partagée par Sony, un Intel Core i3-4670 ou un AMD Ryzen 5 1600 accompagnés d’une NVIDIA GTX 950 suffisent pour lancer le jeu. Les amateurs de reflets à se damner et de textures ultra soignées pourront quant à eux mettre leur configuration haut de gamme à l’épreuve ; les prérequis pour jouer au titre en 4K avec ray tracing étant particulièrement musclés.
Toujours du côté technique, Marvel’s Spider-Man : Miles Morales intègre les dernières technologies de supersampling qui aident notamment à alléger la charge de la carte graphique pour proposer une expérience de jeu plus fluide. DLSS, FSR et même DLAA sont de la partie. Les réglages visuels sont très nombreux, et ce portage arrive sur Steam avec toutes les options d’accessibilité qui autorisent toutes et tous à profiter de l’aventure confortablement.
Livré dès sa sortie avec un mode photo exemplaire, les photographes in-game pourront s’en donner à cœur joie pour immortaliser les nombreuses scènes épiques pour lesquels le jeu est si peu avare.
Nous conclurons sur une note un brin prudente. En effet, nous avons été victime d’un ou deux crashs du titre pendant notre session de jeu. Rien de bien embêtant (la sauvegarde automatique est efficace), mais mieux vaut savoir dans quoi on met les pieds. Même si nous ne doutons pas que les développeurs seront prompts à publier un correctif qui remet les choses en ordre.
En un mot comme en cent : un nouvel indispensable pour la ludothèque des fans, ou simplement pour celles et ceux qui veulent (re)découvrir l’un des jeux à la technique la plus reluisante de ces dernières années.
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