Avec Photomode: Out There in Games, l’éditeur français met en lumière les artistes qui utilisent les outils de création de ses jeux.
Une exposition de photographies dite « in-game » se tiendra du 17 au 20 novembre prochain dans le cadre prestigieux de l’Ideal Glass Studio, à New York. En effet, l’éditeur Ubisoft y dévoilera les travaux de plusieurs artistes ayant exploré leurs univers virtuels, appareil photo virtuel en main.
Imaginée par le conservateur et fondateur de la revue Immersion, Mohammed Megdoul, cette exposition a pour vocation de mettre en lumière le travail d’une vingtaine d’artistes ayant remporté le concours organisé par Ubisoft, et plus particulièrement celui d’un trio composé de Nicholas J Clapper, Katie S. et Camille Petit. Quatre artistes auront également eu l’occasion de parcourir les mondes d’Ubisoft : Mélanie Courtinant, Pascal Greco, Will Saunders et Kent Sheely.
Documenter le virtuel
Le mode photo a gagné en popularité au fur et à mesure que les mondes virtuels proposés ont gagné en réalisme, en épaisseur, et ont su développer un côté organique. Le travail des artistes environnementaux et les décors narratifs ont également nourri ces univers, devenant l’objet d’une admiration tant pour leur beauté que leur force évocatrice.
Saisir un instant particulier de la « vie » dans un de ces mondes, avec le bon éclairage et le bon point de vue est devenu possible par l’intégration d’outils de plus en plus perfectionnés, à la disposition des joueurs. C’est notamment le cas dans les plus grands titres de l’éditeur, d’Assassin’s Creed à Ghost Recon, en passant par Far Cry, Watch Dogs ou The Division.
Art nouveau
Le vice-président éditorial d’Ubisoft, Fawzei Mesmar, ajoute qu’il s’agit là d’une « nouvelle forme d’expression artistique, et c’est ce que nous souhaitons célébrer à travers cette exposition ». En attendant la réaction des visiteurs à cette exposition en entrée libre, on imagine déjà que d’autres éditeurs pourraient leur emboîter le pas, à commencer par Sony avec The Last Of Us Part I, Horizon Forbidden West ou le récent God Of War: Ragnarök, eux aussi dotés de modes photo très aboutis. Une excellente initiative, à saluer, qui pourrait bien n’être que le début d’une reconnaissance plus large et méritée des arts numériques.