Sony annonce le report de la présentation des jeux accompagnant la PlayStation 5. Prévue initialement ce 4 juin, elle a été repoussée sans toutefois qu’une nouvelle date ait été fixée.
La PlayStation 5 devait faire l’objet d’un événement en ligne dédié, ce 4 juin à 22 heures (heure française). Sony avait d’ailleurs diffusé l’information sur ses canaux habituels, créant l’attente pour ses fans auprès de qui le consolier allait présenter les premiers jeux accompagnant la PS5. Face à l’actualité qui secoue actuellement les États-Unis et dépasse d’ailleurs largement ses frontières, Sony annonce le report de son événement.
Dans un court communiqué, la marque indique ainsi : « Si nous comprenons que les joueurs, partout dans le monde, soient impatients de découvrir les jeux PS5, nous ne pensons pas que l’heure soit à la célébration et, pour l’instant, nous préférons nous mettre en retrait et permettre à des voix qui importent davantage d’être entendues », apportant son soutien au mouvement BlackLivesMatter. Quelques heures plus tôt, Sony avait déjà affiché son engagement : « Nous dénonçons le racisme systémique et la violence à l’encontre de la communauté noire. Nous continuerons à travailler pour un futur marqué par l’empathie et l’inclusion, et nous tiendrons aux côtés de nos créateurs, joueurs, employés, familles et amis noirs ».
We are excited to tell you more about Android 11, but now is not the time to celebrate. We are postponing the June 3rd event and beta release. We'll be back with more on Android 11, soon.
— Android Developers (@AndroidDev) May 30, 2020
Pas de date de report
Pour le moment, Sony n’a pas précisé la date du report de sa conférence. La présentation d’Android 11 par Google, qui devait avoir lieu ce 3 juin et a été décalée dès le 30 mai pour les mêmes raisons, est d’ailleurs dans un même semblable. D’autres entreprises américaines affichent par ailleurs leur soutien, tandis que la grogne monte parmi les employés d’autres, tel Facebook. Le réseau social a en effet choisi de ne pas adopter la ligne de conduite de Twitter, qui signale en tant que « contenus trompeurs » les publications du président Trump, dont celle invitant à la répression violente des émeutes de Minneapolis, et fait désormais face à une vague de protestations internes.