Microsoft présente, au MWC, la nouvelle version de son HoloLens. Un casque de réalité mixte que nous avons pu essayer lors d’une courte expérience médicale.
Qu’ils soient pliables, dotés de batteries immenses, ou munis d’écrans panoramiques, les smartphones étaient une nouvelle fois les stars d’un Mobile World Congress qui ne ment pas sur son nom. Malgré tout, même sans smartphone à présenter, les grandes entreprises de la Silicon Valley s’invitent à Barcelone en février pour y présenter leurs nouveautés. Et c’est un produit un peu particulier que Microsoft est venu lancer en Europe puisqu’il s’agit du HoloLens 2, un casque de réalité mixte.
Le stand de la marque a donc logiquement été pris d’assaut, avec des fils qui s’étirent devant chacune des expériences HoloLens. Mais comment choisir la plus probante ? Nous avons décidé de faire confiance à un représentant de Microsoft, qui nous a conseillé de tester celle en collaboration avec Pearson, une entreprise britannique qui développe des expériences en réalité mixte. Il s’agit ici d’une expérience médicale, qui peut servir à entraîner des étudiants. Notre hôte possède une tablette sur laquelle elle peut voir ce que nous voyons à travers l’HoloLens, et peut simuler des évènements médicaux.
Jouons à Docteur House
Dans l’expérience proposée, nous devons nous occuper d’une personne âgée qui se met à avoir une douleur au bras gauche (il existe une dizaine de scénarios différents). En prenant connaissance de son dossier médical, et en l’interrogeant vocalement sur ses antécédents familiaux, nous pouvons déceler un éventuel problème cardiaque et prendre les décisions adaptées. Bref, l’expérience proposée est assez basique mais permet de se faire une idée des possibilités offertes par la réalité mixte. Surtout, elle montre l’utilité du casque dans un milieu professionnel, devenu le cœur de cible de Microsoft qui semble s’être fait une raison concernant l’aspect grand public d’un tel casque. Une autre démonstration proposée emmène par exemple les utilisateurs sur un chantier.
Notre interrogation, puisque nous connaissions déjà le HoloLens premier du nom, reposait plutôt sur le nouveau bagage technique de l’appareil. Certaines choses sont impressionnantes, comme le suivi oculaire qui fait son apparition et fonctionne vraiment bien, permettant par exemple de suivre un point en déplaçant seulement les yeux, ou de faire défiler du texte lorsque le casque comprend que l’on arrive en bas de page. La surface d’affichage est également plus grande (le double), les gestes reconnus par l’objet sont plus variés, et la réactivité est améliorée. Plutôt confortable et relativement léger, le casque se règle via une molette arrière, un peu comme sur le PSVR, et le poids est bien réparti.