Présenté avec le Xperia XZ1 Compact pendant l’IFA de cette année, le Xperia XZ1 contient le meilleur de ce qu’offre le XZ Premium mais dans un plus petit format. Et avec Android 8.0 Oreo.
Présenté avec le Xperia XZ1 Compact pendant l’IFA de cette année, le Xperia XZ1 contient le meilleur de ce qu’offre le XZ Premium mais dans un plus petit format. Et avec Android 8.0 Oreo. Ce qui en fait le premier smartphone non Google à bénéficier du nouvel OS.
Le design
Les habitués de la gamme Xperia ne seront pas dépaysés avec ce nouveau modèle. Comme depuis plus de 3 ans déjà, Sony adopte les tranches arrondies qui offrent une étonnante bonne prise en main. Toute petite nouveauté tout de même, les bords supérieurs et inférieurs sont également légèrement bombés et ce n’est pas pour nous déplaire.
Le Xperia XZ1 possède un dos en aluminium, nid à traces de doigts et sa façade est en verre Corning Gorilla Glass 5. Son écran est de 5,2 pouces, toujours pas borderless mais l’espace entre l’écran et les bordures reste toutefois minime.
Au final, le design reste très minimaliste, les bandes d’antenne se fondent parfaitement dans la coque du smartphone. De même que le bouton du volume. Le bouton de démarrage – qui sert aussi de capteur d’empreinte digitale- épouse parfaitement l’index, et ce n’est pas désagréable.
Comme sur le Xperia XA1 sorti avant l’été, le XZ1 propose un port USB C ainsi que la possibilité de mettre 2 cartes SIM ou 1 carte SIM + 1 carte SD.
Interface & écran
Le nouveau smartphone de Sony propose 4 manières de le déverrouiller. Soit avec le traditionnel code ou schéma, votre empreinte digitale, votre visage grâce à la reconnaissance faciale, mais également grâce à votre voix. A noter que vous pouvez combiner ces méthodes de déverrouillage pour une protection optimale.
Pour ce test, nous avions activé l’empreinte digitale, la reconnaissance faciale ainsi que le code (qui est obligatoire lorsque le capteur d’empreinte est actif). Le capteur d’empreinte digitale est très réactif et le téléphone se déverrouille quasi instantanément. Fonctionnalité intéressante, si le doigt utilisé n’est pas le bon et que la reconnaissance faciale est activée, le Xperia XZ1 pourra se déverrouiller avec un simple glissement vers la gauche. Bien évidemment, cela ne marche que si c’est le propriétaire du smartphone qui le tient en mains.
Sony a fait le choix de ne pas proposer le même écran que sur son Xperia XZ Premium. Le XZ1 est donc doté d’une dalle Full HD HDR (High Dynamic Range) avec la technologie Triluminos. Résultat : les couleurs affichées sont plutôt belles et il est possible de les régler via les paramètres.
Photo & vidéo
Sans être LE photophone par excellence, le Xperia XZ1 s’en sort plutôt bien. Il emprunte son capteur de 19 mégapixels à son grand frère le XZ Premium qui était déjà bon sur ce domaine. Malheureusement, pour pouvoir faire de bonnes photos, il faudra une très bonne luminosité. Beaucoup de bruit apparaitra lors de prises de vues nocturnes. Pour ceux qui aiment bien tout gérer, le mode manuel saura les ravir.
2017 oblige, c’est l’apparition de la réalité augmentée dans le téléphone. Au moyen d’une appli complémentaire à l’appareil photo, libre à vous de faire apparaitre un dinosaure sur votre bureau ou encore de vous grimer au moyen de filtres (comme sur Snapchat ou Instagram).
Le XZ1 c’est également l’arrivée de la 3D. Grâce à l’appli Générateur 3D, vous pourrez scanner visages ou têtes de votre entourage ou encore de la nourriture et des objets. Un gadget plutôt amusant d’autant plus que le résultat est assez bluffant pourvu que votre sujet soit extrêmement bien éclairé. Il suffit d’un peu d’ombre pour que le résultat soit tantôt raté, tantôt réussi mais flippant. Néanmoins, armez-vous de courage car avant d’être libre d’utilisation, l’application vous demande de compléter un tuto qu’on ne peut pas zapper.
Au niveau de la vidéo, c’est comme pour le XZ Premium. Le capteur peut filmer en 4K à 30 ou 60 fps. Les vidéos sont d’assez belle qualité sans être non plus transcendantes. Sony a eu la bonne idée d’implanter aussi sur son XZ1 un mode ralenti à 960 images par secondes. Malheureusement, son utilisation est assez chaotique. Tout d’abord, on ne peut capturer que 0,2 secondes de ralenti, ce qui est peu. Ensuite, armez-vous de patience pour le maitriser car ce n’est pas la plus facile des choses. Enfin, prévoyez beaucoup de lumière : lumière du jour où via des spots car une fois le mode ralenti enclenché, dites adieu à la qualité de la caméra. Ce mode super-ralenti offre plus de bruit qu’un concert de rock. Mais l’on sent tout de même que la fonction pourrait avoir un bel avenir dans les prochaines moutures de la gamme.
Jeux vidéo
Sans être une vraie machine de jeu, le smartphone s’en sort admirablement bien. Aidé par son Snapdragon 835, le test Epic Citadel affiche un score de 58,6 fps en mode Ultra High Quality.
Le Xperia XZ1 ne subit aucun ralentissement et ne chauffe pas du tout même avec des jeux assez gourmands comme Need For Speed No Limits ou Asphalt 8.
Multimédia
L’image est de qualité, encore plus grâce à l’apparition de la HDR. Regarder une série sur Netflix est alors un vrai plaisir, surtout dans les transports. Les couleurs sont claires et fidèles. Concernant le son, même si l’écoute au casque est toujours à préférer, le haut-parleur est plutôt bon notamment grâce à la réduction du bruit numérique.
Autonomie
L’autonomie est plutôt correcte. Une batterie de 2700 mAh équipe le smartphone de Sony. En utilisation normale, attendez-vous à une autonomie d’une bonne journée. Un peu plus si vous utilisez le mode STAMINA ou ultra STAMINA. Attention tout même, ce dernier désactive quasiment toutes les fonctionnalités du téléphone.
On a aimé : On a moins aimé :
– La prise en main – Le design qui commence à dater
– L’autonomie – Les photos en basse luminosité
– L’écran – La caméra en mode super slow motion
– L’application Générateur 3D
– Le port USB C
– Les performances surtout pour les jeux vidéo
Le Sony Xperia XZ1 peut facilement prendre la place du Xperia XZ Premium si vous souhaitez acquérir un smartphone de moins de 5,5 pouces. Doté plus ou moins des mêmes caractéristiques que son grand frère, seule l’application Générateur 3D pourrait faire la différence au moment de votre achat. Reste à voir si vous en aurez l’utilisation.