Test de la Logitech G PRO X Superlight 2c : une souris compacte aux maxi performances ?

Au fil des ans, la gamme Superlight de Logitech s’est imposée comme une référence incontournable pour de nombreux joueurs en quête d’une souris gaming simple, performante et surtout, très légere. Après une première version remarquée, puis une Superlight 2 qui a encore élevé le niveau de précision avec son capteur HERO 2 et ses interrupteurs LIGHTFORCE, le fabricant suisse affine sa formule. Il présente aujourd’hui la PRO X Superlight 2c, une déclinaison qui pousse le curseur de la compacité et de la légèreté encore plus loin. Il faut dire que ce modèle ne pèse que 51 grammes sur la balance. Ce qui ne l’empêche pas de toujours proposer le capteur HERO 2, capable d’atteindre une résolution de 32 000 DPI. Il est également équipé de cinq boutons programmables, des switches hybrides LIGHTFORCE et promet jusqu’à 95 heures d’autonomie.

Le design et l’ergonomie

Pas de grande surprise à la découverte de cette nouvelle souris Logitech. La marque reste fidèle à son approche minimaliste et épurée, qui a largement fait ses preuves il est vrai. Sa Superlight 2c reprend ainsi le design de la Superlight 2, mais dans un format environ 5 % plus compact. Une différence qui, à l’œil nu, n’est pas flagrante, mais qui se ressent une fois le périphérique en main. L’objectif est clair : s’adresser à un public qui trouvait les précédents modèles un peu trop grands, notamment les joueurs aux mains de petite ou moyenne taille.

Le véritable tour de force se situe sur la balance. Avec seulement 51 grammes, elle s’impose comme la souris la plus légère jamais produite par Logitech. Ce régime drastique a été rendu possible par l’utilisation d’une coque encore plus fine, d’à peine 0,7 mm d’épaisseur, sans que cela ne semble compromettre la solidité de l’ensemble de prime abord. Le dessin reste parfaitement symétrique, mais la présence des boutons latéraux uniquement sur le flanc gauche confirme qu’elle est bien destinée aux droitiers. C’est un peu dommage, car contrairement à d’autres modèles de la marque, la 2c ne propose pas de système de boutons amovibles qui l’aurait rendue ambidextre.

En main, la sensation est immédiatement agréable. Le format plus ramassé est un atout indéniable pour les prises en griffe (claw grip) ou du bout des doigts. Cela permet un contrôle tout simplement parfait du périphérique pour ces styles de préhension là. En revanche, les adeptes de la prise avec la paume complète (palm grip) ne trouveront leur confort que s’ils ont des mains de taille petite à moyenne. La coque arbore une texture lisse. Mais pour ceux qui préfèrent une meilleure adhérence, Logitech a eu la très bonne idée d’inclure une bande antidérapante optionnelle dans la boîte. Un ajout qui ne manquera pas de faire plaisir à certains.

Passons maintenant aux boutons. Leur disposition reste classique avec des clics gauche et droit, une molette centrale et deux boutons sur le flanc gauche. La véritable évolution se situe sous les clics principaux, qui embarquent les switches hybrides LIGHTFORCE déjà vus sur la Superlight 2. Cette technologie combine la réactivité de l’optique à la sensation tactile d’un interrupteur mécanique. Le résultat est probant : les clics sont secs, nets et particulièrement nerveux, ce qui constitue un avantage certain dans les jeux où chaque milliseconde compte. Revers de la médaille, ce caractère très marqué peut rendre les clics assez bruyants lors d’un usage répétitif, comme dans un MOBA tel que League of Legends.

Les boutons latéraux se montrent quant à eux un peu plus souples et tombent naturellement sous le pouce.

Certains pourront en revanche regretter l’absence de bouton DPI dédié. Pour changer la sensibilité du capteur à la volée, il faudra obligatoirement passer par le logiciel G HUB ou réassigner cette fonction à l’un des autres boutons, ce qui n’est pas des plus pratiques.

Enfin, la molette reste de son côté aussi sobre qu’efficace. Elle arbore un crantage bien marqué et un revêtement en caoutchouc agréable au toucher. Son clic central, un peu plus feutré que les autres, offre un bon retour.

À l’usage

Sur le papier, l’un des points forts de la Superlight 2c est son capteur HERO 2, le plus performant jamais développé par Logitech assure la marque. Ses caractéristiques techniques parlent d’elles-mêmes, puisque ce capteur peut monter jusqu’à 32 000 DPI, assurer un suivi à plus de 500 IPS et supporter des accélérations supérieures à 40 G. Des chiffres qui, s’ils ne parleront qu’aux joueurs les plus exigeants, garantissent une précision sans faille, que ce soit dans les jeux à faible sensibilité ou sur des écrans à très haute résolution.

Néanmoins, la nouveauté la plus parlante pour une plus large majorité sera sans doute le rafraîchissement (polling rate) pouvant atteindre 8000 Hz. Cette fréquence, bien supérieure aux 1000 Hz standards, permet une communication quasi instantanée entre la souris et l’ordinateur, pour une fluidité et une réactivité maximales. C’est une fonctionnalité clairement destinée à la compétition, mais il faut savoir qu’elle est aussi plus gourmande en ressources processeur et en batterie.

La connexion sans-fil LIGHTSPEED assure quant à elle une stabilité à toute épreuve, sans la moindre latence perceptible après des heures et des heures à l’utiliser. Logitech affirme d’ailleurs avoir testé cette technologie dans des environnements saturés d’interférences pour en garantir la fiabilité.

Pour ce qui est de la glisse, la souris est équipée de patins en PTFE sans additif. Nous n’avons rien trouvé à redire à la sensation procurée par ces patins.

L’autonomie et le logiciel

Logitech annonce une autonomie maximale de 95 heures en mouvement constant. Dans les faits, cela se traduit par plusieurs jours, voire plus d’une semaine d’utilisation intensive sans avoir besoin de la recharger. Une performance solide qui permet de jouer l’esprit tranquille. Pour ceux qui ne veulent plus jamais se soucier de la batterie, la Superlight 2c est bien évidemment compatible avec le tapis de recharge sans-fil en continu POWERPLAY.

Pour les autres, la recharge s’effectue sans grande surprise via un port USB-C. On regrettera toutefois que le câble fourni soit un modèle en caoutchouc tout à fait basique. À ce niveau de prix, un câble tressé plus qualitatif aurait été apprécié, même si ce détail n’est évidemment pas rédhibitoire.

Pour le reste, la personnalisation du périphérique passe comme toujours par le logiciel Logitech G HUB. Bien connu des habitués de la marque, il permet de reconfigurer les boutons, de définir des paliers de DPI avec une grande précision, de créer des profils pour chaque jeu ou encore de programmer des macros. Le capteur peut même être calibré en fonction du tapis de souris utilisé. Grâce à la mémoire embarquée, les paramètres sont conservés même lorsque le logiciel n’est pas lancé. Si l’outil est très complet, son interface peut paraître un peu chargée et demander un temps d’adaptation aux nouveaux venus.