En résumé
S’il est toujours difficile de donner un avis sur une console fraîchement lancée en raison du faible nombre de jeux disponibles, c’est peut-être plus délicat encore dans le cas de la PS5. La dernière console de Sony ne se contente pas d’offrir des temps de chargements réduits et un bond graphique que l’on espère évidemment plus impressionnant encore à l’avenir. Elle s’accompagne aussi d’une nouvelle manette DualSense bourrée de fonctionnalités dont Astro’s Playroom – petit jeu d’aventure préinstallé dans la machine – fait une brillante démonstration, mais pour beaucoup sous-exploitée dans les jeux du lancement. C’est donc plus que jamais aux développeurs qu’il revient désormais d’élever l’expérience de jeu en tirant profit des spécificités de cette PlayStation 5, dont le potentiel, lui, ne fait désormais aucun doute. Quelques défauts sont néanmoins à noter, à commencer bien sûr par sa faible capacité de stockage interne et l’impossibilité, pour l’heure, de l’étendre…
Note technique
Les plus et les moins
- Des capacités graphiques déjà impressionnantes
- Chargements très rapides
- La DualSense et ses gâchettes adaptatives
- Fonctionnement silencieux
- Nouvelle interface plaisante et bien pensée
- Dimensions imposantes
- Espace de stockage trop juste
- La qualité graphique souvent sacrifiée pour jouer en 60 fps ou plus
Notre test détaillé
Lancée le 19 novembre en France, la PS5 promet de transformer l’expérience de jeu grâce non seulement à une puissance accrue par rapport à la PS4, mais aussi à un ensemble d’innovations censées bousculer les sens et renforcer l’immersion. Qu’en est-il en réalité ? Nous l’avons essayée.
Dans le chaos qu’aura été 2020, les joueurs auront au moins pu s’accrocher à la perspective de voir arriver une nouvelle génération de consoles pour tenir bon. Et elles sont désormais là, les PS5 et Xbox Series. S’il est pour l’heure encore difficile de s’en procurer une en raison de la forte demande comparée aux stocks prévus pour leurs lancements, nous avons pour notre part réussi à mettre la main sur la console de Sony, dans son édition standard. Rappelons qu’une Digital Edition, sans lecteur Blu-ray, mais un peu moins onéreuse – elle est facturée 399,99 euros, contre 499,99 euros – est également proposée.
Quoi qu’il en soit, nous avons eu le temps d’installer notre PS5 et de jouer un peu, alors profitons-en pour vous livrer notre avis sur celle qui a aujourd’hui la lourde tâche de succéder à la PS4, écoulée à plus de 110 millions d’unités tout de même au cours de ses sept ans d’existence – toutes versions confondues bien entendu.
Un peu voyante, mais pas déplaisante
C’est sans doute ce qui surprend le plus sur cette PS5 : son design. Plutôt sobre et discrète par le passé, la PlayStation se pare pour cette nouvelle génération d’une robe blanche aux arêtes saillantes que viennent en outre rehausser des bandeaux lumineux placés de part et d’autre de sa partie centrale, noire et glossy. Sony ose en outre des courbes que l’on avait plus vues depuis la PS3, et que l’on n’avait d’ailleurs pas vues avant non plus, et la PlayStation 5 est aussi plus lourde et imposante que ses grandes sœurs. Elle pèse 4,5 kg et mesure 39 x 10,4 x 26 cm. Des dimensions auxquelles il faut encore ajouter celles du socle, qui a néanmoins le bon goût d’être amovible pour la supporter à l’horizontale ou à la verticale. S’il est certain qu’elle ne rentrera pas facilement dans tous les meubles TV, la PS5 s’est finalement assez bien intégrée dans notre salon.
Nous avons opté pour une pose verticale à côté du téléviseur qui, malgré une diagonale somme toute raisonnable de 50 pouces, l’a fait déjà paraître un peu moins grande en comparaison. Nous la trouvons même finalement assez élégante avec son profil élancé, et ses coques au blanc plutôt délavé. Il est à noter que ces dernières peuvent être retirées pour faciliter la maintenance de la machine et qu’elles présentent, sur leur face interne, des symboles croix, rond, carré et triangle en relief pour rappeler évidemment la manette qui accompagne la console. Il faut néanmoins s’approcher pour les distinguer puisqu’ils sont réellement minuscules, et c’est alors plutôt la poussière et, dans notre cas, aussi les poils de chat venus se déposer sur la partie centrale, qui attrapent le regard. Disons-le, la PS5 est un aimant à saletés. À traces de doigt aussi d’ailleurs, mais il y a normalement assez peu de raison d’y mettre ses pattes une fois l’installation terminée, si ce n’est pour utiliser les boutons. On en trouve deux en façade, pour allumer/éteindre la console et éjecter les CD.
Du côté de la connectique, la PS5 propose, en façade toujours, un port USB-C (Super-Speed USB 10 Gbit/s) pour la connexion d’accessoires et un port USB-A (Hi-Speed USB) permettant notamment la reconnaissance et la charge des manettes tandis qu’à l’arrière se trouvent deux prises USB-A (Super-Speed USB 10 Gbit/s), un port HDMI 2.1 ainsi qu’un port Ethernet en plus de l’alimentation. Bonne nouvelle d’ailleurs, le transfo est ici intégré. C’est donc un simple câble qui connecte la console au courant. Il n’est en revanche pas très long, tout comme le câble HDMI fourni et il en va d’ailleurs de même pour celui de la manette, ce qui complique encore un peu l’installation. Aucun câble Ethernet n’est par ailleurs fourni, comme d’habitude d’ailleurs, puisqu’il n’est pas nécessaire au bon fonctionnement de la machine, évidemment compatible Wi-Fi et même Wi-Fi 6 (ax) pour l’accès à Internet. Le Bluetooth 5.1 est aussi au menu.
La DualSense, véritable atout de la PS5
Nous l’avons déjà dit, la PS5 est évidemment livrée avec une manette. Il faudra donc pour l’y connecter une première fois la brancher sur le port USB-A en façade, lequel permet aussi de la recharger. À noter qu’elle est, elle, pourvue d’un port USB-C, mais c’est sans doute là ce qu’il y a de moins intéressant à raconter à son sujet, alors rentrons dans le vif du sujet. La manette qui accompagne la PS5 est surtout une toute nouvelle manette. Il ne s’agit pas en effet d’une “simple” DualShock 5, quoique l’on y retrouve des éléments qui distinguaient déjà la DualShock 4 d’autres modèles comme le pavé tactile, le microphone ou encore le haut-parleur. La DualSense, son nom, en revoit presque totalement la forme, tout en améliorant certains points en prime.
Sur la forme tout d’abord, la DualSense adopte les coloris de la PS5 et se montre un peu plus grande encore que la DualShock 4, mais elle est surtout moins anguleuse. Tous les éléments s’intègrent ici naturellement au corps de la manette, à commencer par les joysticks. L’intégration de la croix directionnelle, des boutons et des gâchettes a également été revue de manière à ce qu’ils suivent les courbes de la manette, qui conserve néanmoins de longues poignées assurant une prise ferme et confortable. On note d’ailleurs l’ajout d’une surface rugueuse sur l’envers. Elle est de ce fait un peu moins glissante, ce qui est notamment appréciable pour jouer à Demon’s Souls, qui a vite fait de nous donner les mains moites. On ne s’en cache pas !
Dans l’ensemble, la DualSense permet néanmoins de retrouver très vite les réflexes acquis avec la DualShock 4, la plupart des éléments ayant été conservés en reprenant leur place, mais aussi en profitant, pour certains, des améliorations. C’est notamment le cas du bouton Share, d’ailleurs renommé “Create”. Il fait référence aux nouvelles possibilités de création disponibles avant le partage d’images, qui restent donc bien sa principale fonction, mais surtout des gâchettes. Sony les qualifie sur la DualSense “d’adaptatives” puisque leur résistance s’adapte à l’action qu’elles commandent dans le jeu ainsi qu’aux éléments qui y sont associés. Qu’il s’agisse de mettre les gaz pour s’envoler à bord d’une fusée dans Astro’s Playroom ou de tirer avec une arme à feu, la réponse de ces gâchettes sera différente. La catégorie d’arme, pour le second exemple, peut d’ailleurs aussi avoir un impact sur ces gâchettes, censées donc renforcer l’immersion.
Elles ne sont toutefois pas seules à poursuivre cet objectif, Sony faisant aussi évoluer son système de vibration, lequel avait d’ailleurs donné leur nom aux DualShock, avec de nouveaux moteurs devant permettre plus de variations pour s’adapter, là encore, aux actions à l’écran. Le résultat peut être assez bluffant. Pour autant, on a vite fait d’oublier l’existence de ces vibrations parfois minimes une fois dans le feu de l’action. L’impact sur l’expérience de jeu ne nous semble donc pas immense, et en tout cas moins important que celui des gâchettes adaptatives, ou même que celui des effets sonores que peut apporter le haut-parleur de la manette. D’autres y seront peut-être plus sensibles, mais il est surtout important de garder à l’esprit que ces spécificités sont plus ou moins bien exploitées selon les jeux.
Un line-up de lancement assez mince, mais prometteur
La DualSense reste dans tous les cas agréable en mains et, la bonne nouvelle, c’est que Sony livre la PS5 avec un jeu permettant d’en expérimenter toutes les possibilités : Astro’s Playroom. S’il reste avant tout une démo technique, puisqu’il n’y a pas vraiment d’histoire, il propose en outre une aventure agréable de quelques heures avec un gameplay varié et des niveaux parsemés de références à l’univers PlayStation qui ne manqueront pas d’évoquer des souvenirs aux joueurs les plus fidèles. Astro’s Playroom est en outre totalement gratuit, ce qui en fait donc un très chouette cadeau à l’attention des acheteurs de la PS5, d’autant que l’offre de jeux reste pour l’heure limitée. Les réelles nouveautés se comptent sur les doigts d’une main, ou presque.
Nous avons pour notre part fait l’acquisition du remake de Demon’s Souls, pratiquement dans l’unique but de nous prendre la claque graphique tant promise. Et il faut bien le reconnaître : c’est beau. Les environnements sont riches et modélisés avec soin, et certains points de vue permettent aussi de constater qu’ils sont assez vastes. Les niveaux se parcourent en outre sans le moindre chargement, et passer de l’un à l’autre se fait en quelques secondes. Bluepoint propose aussi de jolis effets de lumière, même si le studio a fait le choix de ne pas faire usage du raytracing pourtant supporté par la PS5. Bref, c’est un régal pour les yeux. Il est néanmoins regrettable d’avoir à choisir entre la 4K du mode Cinématique et les 60 fps du mode Performances… quand Sony promet avec sa nouvelle console de la 4K à 60 fps, et même plus.
La plupart des jeux disponibles pour l’heure imposent d’ailleurs ce type de compromis. Espérons donc que les développeurs apprennent à mieux optimiser leurs jeux avec le temps, comme ils le font d’ailleurs pour chaque nouvelle génération de console. Demon’s Souls, néanmoins, fait déjà une belle démonstration des capacités graphiques de la PS5 – un peu moins de la DualSense, malgré une utilisation convaincante de son haut-parleur pour le bruit des armes. Le saut de génération est ici bien visible, alors qu’il avait fallu, dans nos souvenirs du moins, attendre un peu plus longtemps pour voir un écart significatif entre les jeux PS3 et PS4 après le lancement de cette dernière. Et il y a donc fort à parier que la nouvelle console de Sony n’a pas fini de nous impressionner, d’autant qu’elle semble loin de tourner à plein régime.
On ne constate pas de chauffe particulière alors que la ventilation reste très silencieuse, et donc potentiellement sous-exploitée. Pour l’heure, l’élément le plus bruyant de la PS5 est sans conteste son lecteur Blu-Ray. Son bruit reste toutefois supportable, d’autant qu’il ne se fera entendre qu’au moment d’installer et de lancer les jeux, en copie physique évidemment, et durant la lecture d’un film sur Blu-Ray ou DVD. Il est d’ailleurs un peu moins bruyant dans ce dernier cas. On peut donc le dire : la PlayStation 5 est globalement silencieuse. Soulignons toutefois qu’il a été remarqué que Sony utilisait au moins trois ventilateurs différents pour sa nouvelle console, avec une nuisance sonore variable selon le modèle qui l’équipe. Dans tous les cas, il semble néanmoins être question d’un bruit modéré et ce n’est pour l’heure pas réellement un problème dans la mesure où il semble finalement peu sollicité. À voir donc par la suite…
Un SSD ultra-rapide, mais pas très spacieux
Autre interrogation, plus intéressante peut-être : la PlayStation 5 pourra-t-elle tenir tête à la Xbox Series X ? Difficile à dire pour l’heure évidemment. Rappelons néanmoins que, si toutes deux emploient les architectures Zen 2 et RDNA 2 d’AMD, respectivement pour le CPU et le GPU, la machine de Microsoft promet des performances plus élevées grâce à son CPU plus rapide et ses unités de calculs, moins rapides, mais plus nombreuses au niveau du GPU. La PS5 peut toutefois compter sur un SSD plus rapide et une architecture de stockage globalement mieux optimisée qui pourrait lui permettre, selon Sony et même quelques développeurs, de compenser en partie sa puissance de calcul un peu moins élevée. Pour l’heure, en tout cas, la PS5 impressionne davantage que sa concurrente. Il faut dire que les jeux “next-gen” se font encore plus rares du côté de Microsoft, qui mise davantage sur le “cross-gen” et la rétrocompatibilité.
La PS5 propose toutefois aussi de la rétrocompatibilité, mais uniquement avec les titres PS4, dont certains sont d’ailleurs offerts avec l’abonnement PS Plus et son volet Collection ajouté pour cette nouvelle génération. Un bon point. Attention toutefois, si son SSD est particulièrement rapide, sa capacité est limitée à 825 Go et une partie est déjà utilisée par le système d’exploitation. Il ne reste en réalité que 667,2 Go pour les jeux, lesquels peuvent peser plus de 100 Go et donc vite en venir à bout. Pour l’heure – mais c’est prévu pour l’année prochaine – il est de plus impossible d’ajouter du stockage en profitant de la même vitesse que celle du SSD interne, évidemment indispensable pour faire tourner les jeux PS5. Il est toutefois possible d’installer des titres PS4 sur un disque dur externe pour éviter qu’ils n’encombrent le SSD, mais il faudra alors se passer des temps de chargement réduits, et Sony permet de limiter le poids des jeux PS5 en sélectionnant les contenus à installer : campagne solo, multijoueur…
Du son 3D et une interface plaisante
Ce n’est d’ailleurs pas la seule nouveauté intéressante de la console qui propose aussi, à défaut du support du Dolby Atmos et du DTS:X, son propre système audio 3D. Il n’est toutefois possible d’en profiter pour l’heure qu’avec un casque, peu importe le modèle tant qu’il peut être connecté en filaire. Cinq profils d’écoute sont proposés afin de l’adapter aux différentes sensibilités des joueurs. Le résultat est plutôt convaincant et Sony a déjà confirmé son intention de le proposer sur d’autres systèmes d’écoute à l’avenir, à commencer par les systèmes audio embarqués des téléviseurs, mais aussi les barres de son, enceintes et systèmes home cinéma. Côté image, on peut noter le support du HDR10, mais la PS5 n’est compatible avec aucune autre norme HDR comme le HDR10+ ou le Dolby Vision que l’on aurait pu attendre avec le HDMI 2.1, et que supporte bien sa rivale signée Microsoft, avec d’ailleurs le Dolby Atmos et le DTS:X en prime.
Terminons par un mot sur l’interface utilisateur, que Sony a voulu totalement nouvelle pour marquer ce saut de génération. Une attention que nous apprécions tout particulièrement. D’autant que l’interface de la PS5 est assez plaisante. Les services multimédia (Netflix, Disney+, Youtube…) ont désormais un onglet dédié, et permettant de réserver l’écran d’accueil aux jeux qui reviennent ainsi au premier plan. On y retrouve plus exactement les jeux déjà installés sur la machine, présentés les uns à côté des autres avec, pour chacun, un véritable espace symbolisé par un fond d’écran à l’image du titre concerné. La navigation se fait ici à la verticale et y sont regroupés des actualités et contenus associés, en plus de raccourcis vers des niveaux ou défis précis que l’on peut d’ailleurs retrouver en jeu via la touche PlayStation de la manette. Petit plus : ces raccourcis sont en outre présentés, pour les niveaux, avec un indice de progression permettant de savoir s’il reste encore des zones à explorer. Les hardcore gamers apprécieront.
Des accès directs au PlayStation Store et aux offres PS Plus sont également prévus sur l’écran d’accueil, en plus d’un espace Bibliothèque pratique pour retrouver tous les jeux associés au compte PS Plus connecté sur la machine. Du côté du menu associé au bouton PlayStation de la manette que nous venons brièvement d’évoquer, on ajoutera qu’une ligne de raccourcis, en partie personnalisable, est également proposée. Il est notamment possible de retourner à l’écran d’accueil, d’accéder aux notifications ou à la Game Base, de lancer de la musique avec Spotify ou encore d’ajuster les réglages audio et ceux du micro. Bien sûr, un menu Paramètres reste disponible sur l’écran d’accueil pour accéder à l’ensemble des réglages de la PS5. Il est lui assez classique dans sa présentation, mais plutôt clair, ce qui reste évidemment l’essentiel, et l’on ne pourra que conseiller de s’y rendre fréquemment dans les prochaines semaines afin de vérifier la disponibilité de nouvelles mises à jour.
Comme toute nouvelle machine, la PS5 souffre aujourd’hui de bugs divers, et variables d’une machine à une autre. La nôtre, par exemple, désinstalle parfois automatiquement les jeux physiques. Nous n’avons pas non plus réussi à y connecter notre téléphone pour profiter du Remote Play, fonctionnalité apparue sur PS4 et permettant de streamer des jeux depuis la console pour y jouer à distance sur un appareil compatible. D’autres bugs sont encore évoqués sur la Toile. Espérons donc que Sony les corrigera rapidement.
Conclusion
S’il est toujours difficile de donner un avis sur une console fraîchement lancée en raison du faible nombre de jeux disponibles, c’est peut-être plus délicat encore dans le cas de la PS5. La dernière console de Sony ne se contente pas d’offrir des temps de chargements réduits et un bond graphique que l’on espère évidemment plus impressionnant encore à l’avenir. Elle s’accompagne aussi d’une nouvelle manette DualSense bourrée de fonctionnalités dont Astro’s Playroom – petit jeu d’aventure préinstallé dans la machine – fait une brillante démonstration, mais pour beaucoup sous-exploitée dans les jeux du lancement. C’est donc plus que jamais aux développeurs qu’il revient désormais d’élever l’expérience de jeu en tirant profit des spécificités de cette PlayStation 5, dont le potentiel, lui, ne fait désormais aucun doute. Quelques défauts sont néanmoins à noter, à commencer bien sûr par sa faible capacité de stockage interne et l’impossibilité, pour l’heure, de l’étendre…