En résumé
Le Sony Xperia 5 rassemble de nombreux ingrédients d’un haut de gamme, grâce notamment à son processeur Qualcomm Snapdragon 855, dans un format original et finalement relativement compact. Ce smartphone offre une prise de main confortable et sûre. Cependant, il présente quelques faiblesses rapidement perceptibles. Elles se traduisent par une ergonomie perfectible, tandis que sa partie photo n’est pas tout à fait à la hauteur de la concurrence. Son autonomie est correcte, sans plus, tandis que l’absence de recharge sans fil peut être déceptive. Il reste néanmoins performant et doté d’un bel écran, ce qui en fait un smartphone recommandable auprès des amateurs du format 21:9.
Note technique
Les plus et les moins
- Originalité
- Qualité de fabrication
- Écran réussi
- Format relativement compact
- Partie photo décevante
- Autonomie moyenne
- Pas de recharge sans-fil ni de prise casque
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Même si l’on ne peut pas vraiment dire que le secteur des smartphones soit synonyme d’euphorie chez Sony depuis plusieurs années maintenant, le géant japonais ne renonce pas et poursuit le développement de mobiles souvent originaux et innovants. Preuve nous en donnée avec le Xperia 5.
Comme nous l’évoquions dans cette actualité au cœur de l’été, les ventes de smartphones Sony ne sont pas vraiment au beau fixe. Le serpent de mer de l’arrêt de cette activité refait donc surface, mais c’est loin d’être la première fois que l’on assiste à ces annonces catastrophistes. Toujours est-il que les ingénieurs continuent de travailler et conçoivent des smartphones finalement pas comme les autres.
Le Xperia 1 avait ainsi marqué l’arrivée d’un format d’écran 21:9 chez Sony : un écran très étiré CinémaScope que l’on avait déjà croisé il y a de nombreuses années chez LG. Ce format semble naturellement dévolu au multimédia, car il s’adapte parfaitement à la lecture de films. Bien entendu les productions TV ou personnelles qui sont la plupart du temps en 16:9 voire pour les plus anciennes en 4:3 s’accompagneront immanquablement de bandes noires. Le Xperia 5, annoncé à l’IFA 2019, se présente comme le petit frère du Xperia 1 avec son écran plus petit, 6,1 pouces contre 6,5 pouces. Sony a choisi de conserver une bordure supérieure assez large pour accueillir la caméra frontale, un choix devenant rare en 2019. Le dos emploie du verre Gorilla Glass 6 présentant comme nettement plus résistant que son prédécesseur.
Sagement alignés verticalement, trois appareils photo prennent place dans un bloc qui dépasse légèrement. Rien de très original donc. Les flancs du Xperia 5 le sont davantage. Sony a choisi de rassembler toutes les touches matérielles sur le côté droit. Mais nous y reviendrons. En bas, la prise USB-C est bien là, mais pas la prise casque qui disparaît. Un débat sans fin, mais nul doute que cela semble inéducable. À l’intérieur, nous retrouvons une mécanique résolument haut de gamme puisque le cœur du Xperia 5 bat au rythme de la plateforme Qualcomm Snapdragon 855 couplée à 6 Go de mémoire vive et à 128 Go de stockage interne, 111,56 Go de disponibles. Une trappe permet de glisser deux nanoSIM ou une nanoSIM et une carte mémoire microSD. Cela confirme que Sony entend suivre la même qu’avec les premiers Xperia Compact, à savoir conserver des caractéristiques techniques haut de gamme, notamment en matière de processeur, dans un format plus compact. Une démarche très souvent appréciée.
L’ergonomie et le design
Les proportions induites par l’écran 21:9 surprennent puisque nous avons affaire à un smartphone très allongé et étroit. En effet, le Xperia 5 mesure ainsi 158 x 68 mm contre par exemple 149,9 x 70,4 mm pour le Samsung Galaxy S10, qui propose sur le papier un écran de même taille.
Les quelques millimètres gagnés en largeur profitent à la prise en main. Elle devient plus sûre et confortable pour les petites mains, qui auront toutefois forcément du mal à atteindre le haut de l’interface. En n’ayant pas recours à une encoche, à un poinçon ni à une caméra frontale escamotable, le Sony Xperia 5 ne peut logiquement pas prétendre à être un champion du taux d’occupation de l’écran par rapport à la façade du smartphone. Nous obtenons ici un chiffre de 80,9 % contre par exemple 88,3 % pour le S10 de Samsung. Les bordures un peu plus larges que la norme sur la plupart des milieux et hauts de gamme du marché peuvent décevoir. À l’usage, ce format parfaitement géré par Android se montre plutôt séduisant, au-delà du visionnage de vidéos. L’interface développée par Sony s’y adapte très bien aussi avec quelques fonctionnalités sur lesquelles nous reviendrons. Le dos se veut très épuré avec les inscriptions Sony et Xperia en ton sur ton, une discrétion résolument classieuse. Dommage que les traces de doigts apparaissent toujours trop rapidement.
Comme nous l’annoncions plus haut, les flancs en aluminium affichent une organisation là aussi peu commune. En effet, tout est rassemblé sur la droite, où l’on ne retrouve pas moins de cinq éléments : les classiques boutons de réglages du volume et de mise en veille, mais aussi un bouton dédié au déclenchement de l’appareil photo et enfin un replat accueillant le lecteur d’empreintes digitales. Nul doute que l’on aurait gagné à épurer un peu tout cela, en basculant le réglage du volume sur la tranche gauche par exemple ou en réunissant le bouton de mise en veille et le capteur biométrique. Dans l’état, il est assez facile de se tromper de commande. Premier bémol donc. Et c’est d’autant plus dommage que le capteur biométrique est idéalement placé et fonctionne très bien, mieux en tout cas que la plupart des lecteurs intégrés à l’écran.
La qualité de fabrication est de haut vol, avec des matériaux premium et un assemblage parfait. L’ensemble bénéficie d’une conformité avec la norme IP68. Il pourra donc résister à une immersion de 30 minutes sous 1,5 m d’eau douce, l’eau salée étant toujours corrosive pour les smartphones grand public. Notons que Sony est parvenu à obtenir cette étanchéité avec une trappe qui se manipule simplement avec l’ongle, alors que la concurrence nécessite l’emploi d’une pointe.
L’écran
Le savoir-faire de Sony en matière d’affichage est indéniable et la marque nippone déploie de nombreuses technologies souvent exclusives comme le Triluminos ou le X-Reality Engine. Elle propose même la 4K sur certains modèles. Pour le Xperia 5 qui nous intéresse ici, nous avons affaire à une dalle OLED d’une diagonale de 6,1 pouces. Elle affiche une définition de 2520 x 1080 pixels, soit une densité de 450 ppp. La finesse de l’affichage est donc élevée, et cela se voit en observant les bordures des caractères affichés à l’écran. Impossible de discerner à l’œil nu un quelconque crénelage. L’écran est compatible HDR.
La question du comportement de cet afficheur face aux mesures effectuées dans notre laboratoire se pose inéluctablement. Alors, allons-y en commençant par la colorimétrie qui va établir le comportement de cet écran face au gamut sRGB de référence, le tout avec les réglages par défaut.
Avec une valeur du Delta U’V’ de 0,018, le Sony Xperia 5 se classe dans la moyenne, une déception sur un haut de gamme. Les écarts sont principalement à aller chercher du côté des rouges et des verts. Le smartphone fait nettement mieux pour les autres couleurs avec par exemple des bleus parfaitement restitués. Le contraste est forcément excellent avec la technologie d’affichage OLED. Notre sonde a mesuré un taux de contraste de 523:5. Un excellent chiffre, largement supérieur par exemple à celui du Samsung Galaxy Note 10+ qui n’a pu dépasser dans le même exercice les 359:5.
La mesure gamma ne fera pas exception à la règle : rares sont les écrans de smartphones à exceller lorsqu’il s’agit d’afficher toutes les nuances allant du blanc au noir. Quid de la mesure de la directivité, c’est-à-dire la capacité de l’écran du Xperia 5 à demeurer lisible lorsque son utilisateur n’est pas face à lui ? Généralement, les dalles OLED se montrent plutôt à leur aise face à ce défi. Celle du Xperia 5 ne fait pas exception, avec une perte de luminosité de seulement 3 % lorsque l’on passe à un angle de vision de 15°. Elle passe ainsi de 213 à 199 cd/m². Dans les mêmes conditions, le Note 10 Plus fait à peine mieux avec une perte de 2 %. Lorsque l’angle passe à 30°, la luminosité passe à 156 cd/m², une perte encore modérée qui permet à l’écran de demeurer lisible. Avec un angle de 45°, la luminosité finit par passer sous la barre des 100 cd/m² (94 cd/m²).
Finalement le seul défaut de cet écran réside dans sa colorimétrie chancelante, mais il est possible de l’améliorer de manière très sensible en se penchant sur les nombreuses possibilités de réglage proposées par l’interface de Sony. Le simple fait d’opter pour le Mode Créateur dans le sous-menu Réglage de qualité d’image change beaucoup. En se penchant ensuite sur l’ajustement de la balance des blancs, il sera même possible d’obtenir un rendu plus personnalisé encore.
L’interface utilisateur
Après quelques années de surenchère en matière d’interface surchargée et de multiplication d’applications supplémentaires pas toujours très utiles, Sony a considérablement changé de voie avec un rapprochement net vers un Android plus épuré. Pour l’essentiel, les différences tournent autour de questions esthétiques. Sony opte pour un écran qui se lance lors de la procédure de configuration du smartphone et qui vous propose une liste d’application que vous pouvez installer ou non.
Les développeurs de la marque ont développé une fonction dite d’écran partagé pour profiter la grande surface d’affichage de son écran 21:9. Les applications compatibles sont alignées verticalement. Pour lancer cette fonction, un appui long sur l’icône d’une app laisse apparaître un petit logo montrant deux écrans. Autre possibilité, directement la lancer par le biais de l’icône Mode Multi-Fenêtre : vous n’aurez ensuite qu’à suivre le guide. Cela apporte un vrai gain de productivité, mais comme souvent, il est facile de passer à côté de cette fonctionnalité. Le Xperia 5 dispose aussi d’un Optimiseur de jeu qui permet aussi d’enregistrer vos sessions vidéoludiques. On retrouve Cinema Pro, l’application d’enregistrement vidéo et de montage directement calquée sur le rendu et les fonctionnalités des caméras professionnelles de la marque. Le mode sombre est présent, mais il ne couvre pas l’intégralité de cette surcouche légère qui prend place sur Android 9. Notez à ce titre que Sony vient tout juste d’annoncer la mise à jour du Xperia 5 vers Android 10, prévue donc courant décembre 2019.
Les performances
Plus petit que son grand frère sans pour autant s’apparenter à une version light de celui-ci, le Xperia 5 embarque la même mécanique que le Xperia 1. Il s’agit en l’occurrence d’un processeur Qualcomm Snapdragon 855 qui fait figure de référence en matière de performances. Cette puce s’appuie sur une architecture complexe avec un cœur Kryo 485 cadencé à 2,84 GHz, un groupe de trois autres Kryo 485 affichant eux une fréquence de 2,42 GHz et enfin un quatuor de noyaux Kryo 485 à 1,78 GHz. Avec 6 Go de mémoire vive, cette plateforme offre à ce smartphone une excellente réactivité. L’interface optimisée du smartphone affiche une fluidité très agréable. Le circuit graphique Adreno 640 permet de jouer à tous les jeux actuels, y compris en poussant au maximum leur niveau de détails. Et face à notre test JavaScript, comment le Xperia 5 se comporte-t-il ?
Les processus très légers sont avalés avec un temps de réponse de 76 ms pour un framerate de 13 fps. Des chiffres très proches de ceux réalisés par OnePlus 7 Pro équipé du même chipset (73 ms et 14 fps). La chute de performances est déjà assez nette dès le palier suivant, qui correspond à des processus ordinaires. En effet, nous avons alors mesuré un temps de réponse de 140 ms et un framerate de 7 fps. Là aussi le OnePlus fait très légèrement mieux. Le mouvement se poursuit avec les processus complexes dont l’exécution se traduit par un framerate de 6 fps pour un temps de réponse de 174 ms. Les processus très complexes posent davantage de difficultés, puisque la barre des 200 ms de temps de réponse est largement franchie, avec 220 ms. Le framerate est identique à celui du OnePlus 7 Pro, et s’établit à 5 fps. C’est mieux que le S10 de Samsung, et surtout, dans la moyenne haute des smartphones Android.
La photo et la vidéo
Pour son équipement photo, le Xperia 5 embarque le même équipement que le Xperia 1. Au programme donc, un triple appareil photo.
Le module principal s’appuie sur un capteur 12 mégapixels associé à une optique équivalente à un 26 mm qui affiche une ouverture de seulement f/1,6. La seconde caméra est un téléobjectif qui correspond à un 52 mm. Son ouverture est f/2,4. Derrière cette optique, nous trouvons aussi un capteur de 12 mégapixels, mais ce n’est pas le même que celui utilisé par le module principal. La dernière caméra est un ultra grand-angle équivalent à un 16 mm et ouvre à f/2,4. Elle s’appuie sur le même capteur 12 mégapixels que le téléobjectif. Notons que la stabilisation optique fait enfin son apparition sur un smartphone Sony, mais cette technologie n’est pas adoptée par la caméra ultra grand-angle. Du classique donc, avec quelques incompréhensions comme la non-utilisation du capteur IMX586 48 mégapixels que Sony fournit à de très nombreuses marques concurrentes. Voilà donc un trio plutôt classique en 2019, un trio que nous n’avons bien entendu pas tardé à soumettre aux différentes sondes de notre labo.
Intéressons-nous dans un premier temps au capteur principal. Il présente un centrage parfait, même chose pour son homogénéité. En revanche, il se montre un peu moins à son avantage concernant les capacités de recadrage qu’il offre. Le capteur principal est associé à une excellente optique qui réalise un parcours de haut vol avec une absence totale d’astigmatisme et de distorsion. Nos sondes ont pu discerner une très légère trace d’aberrations chromatiques et de déformation géométrique. Malheureusement, le niveau de détail est décevant.
Nous avons ensuite passé au crible le téléobjectif. Le capteur n’est pas au niveau de celui utilisé par le module principal. Parfait en centrage, il fait preuve d’une homogénéité défaillante et de capacités de recadrage au diapason. Son optique souffre aussi avec un astigmatisme très marqué et un niveau d’aberrations chromatiques visible. Attention aussi à la déformation géométrique affichée par cette optique. Enfin, nous avons mesuré la capacité de l’ensemble capteur / optique / traitement numérique à restituer les détails d’une scène. La déception est malheureusement au rendez-vous.
Passons à l’avant du smartphone et à sa caméra frontale qui s’appuie sur un capteur de 8 mégapixels. Celui-ci présente un manque d’homogénéité et de faibles capacités de recadrage. Pour le reste, il assure avec un centrage parfait. Son optique est tout simplement excellente avec des notes maximales dans tous les domaines ou presque. Cependant, cet appareil photo ne brille guère par sa capacité à restituer les détails avec une sensibilité très moyenne.
Si nos tests aboutissent à résultat plutôt mitigé, qu’en est-il en pratique ? Il est bien entendu possible de réaliser de belles photos avec le Xperia 5 qui mise beaucoup sur l’aspect naturel des couleurs. Le piqué est séduisant, mais très rapidement du bruit numérique apparaît. Lorsque la lumière diminue, la qualité des clichés suit logiquement la même voie avec des algorithmes qui ne savent où donner de la tête. Le téléobjectif se montre moyen comme c’est la plupart du temps le cas sur les smartphones. Il souffre dès que la lumière manque avec des photos trop souvent bruitées et sous-exposées.
Même constat pour l’ultra grand-angle qui est logiquement plus à son aise lorsqu’il s’agit d’embrasser un paysage ensoleillé qu’un dîner aux chandelles dans une salle intimiste. Les fans de selfies pourront aussi se sentir déçus avec un rendu final manquant rapidement de naturel. La vidéo semble être mise en avant par la marque, mais finalement le Xperia 5 ne semble pas tout à fait à la hauteur de ses prétentions. Alors que sa mécanique le supporterait sans mal, il ne propose pas l’enregistrement en 4K à 60 images par seconde.
Le rendu audio
Sony a quelque peu sacrifié le ratio d’occupation de la façade par l’écran pour conserver des bordures suffisamment larges pour accueillir deux haut-parleurs. Bien lui en a pris, car le Xperia 5 offre un rendu audio de haute tenue avec une puissance élevée qu’il parvient à tenir sans saturation excessive. Le rendu demeure centré sur les médiums, ce qui est assez logique bien entendu. Signalons l’efficacité relative du système de vibration dynamique qui passe par le moteur de vibration du smartphone pour accentuer le ressenti des basses fréquences.
La qualité de réception (performances radio)
Le modem radio fourni par Qualcomm supporte la norme 4G LTE Cat19, ce qui nous amène bien au-delà des capacités du réseau mobile français puisqu’il correspond à un débit de 1600 Mbps en download pour 150 Mbps en upload. Nous avons bien entendu soumis le Sony Xperia 5 à nos tests de mesure des performances radio. Le smartphone gère excellemment les deux bandes GSM avec des résultats quasi parfaits que ce soit en 900 ou en 1800 MHz. C’est légèrement moins bon en 3G, mais cela demeure très convenable. Les résultats sont en revanche un peu plus contrastés en 4G avec des faiblesses sur les bandes de fréquence 3 (1800 MHz) et 20 (800 MHz). Cela concerne principalement la sensibilité et la déviation du débit. C’est un peu meilleur sur les autres bandes 4G, le Xperia 5 étant bien entendu compatible avec toutes celles en usage en France.
Nous retrouvons sans surprise le Bluetooth 5.0, mais pas de Wi-Fi 6, une technologie pourtant supportée par la plateforme Qualcomm. Dommage.
L’autonomie
La capacité de la batterie du Sony Xperia 5 n’impressionne pas vraiment avec 3140 mAh seulement. Le smartphone est fourni avec un adaptateur secteur de 18 W qui, selon nos mesures, mettra 1h53 pour recharger totalement la batterie. C’est plutôt court, mais pas ultra-rapide, surtout au regard de la capacité du mobile. Autre bémol, point de recharge sans-fil. Dommage. Bien entendu, nous n’avons pas manqué de confronter ce smartphone à notre protocole de test d’autonomie. Celle-ci a atteint 8h50 avant l’extinction des feux. Une performance correcte, sans plus. Pour rappel, le Samsung Galaxy S10 avait résisté 10h10 et son petit frère, le S10e, plus de 12 heures. À l’instar de ses prédécesseurs, le Xperia 5 propose aux utilisateurs des outils dans les paramètres pour obtenir une gestion très fine de la batterie. On retrouve ainsi le mode Stamina, une fonction d’entretien de la batterie qui en module la vitesse de charge pour optimiser sa santé sur le moyen et le long terme.
Conclusion
Le Sony Xperia 5 rassemble de nombreux ingrédients d’un haut de gamme, grâce notamment à son processeur Qualcomm Snapdragon 855, dans un format original et finalement relativement compact. Ce smartphone offre une prise de main confortable et sûre. Cependant, il présente quelques faiblesses rapidement perceptibles. Elles se traduisent par une ergonomie perfectible, tandis que sa partie photo n’est pas tout à fait à la hauteur de la concurrence. Son autonomie est correcte, sans plus, tandis que l’absence de recharge sans fil peut être déceptive. Il reste néanmoins performant et doté d’un bel écran, ce qui en fait un smartphone recommandable auprès des amateurs du format 21:9.