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Test Labo du Samsung Galaxy A80 : son appareil photo rotatif est-il suffisant ?

29 octobre 2019
Par Georges Prat, Jean-Charles Frelier
Test Labo du Samsung Galaxy A80 : son appareil photo rotatif est-il suffisant ?

En résumé

Note LABOFNAC

Le Samsung Galaxy A80 fait cher payer le prix de son système de caméras pivotant original. Sa prestation est convaincante, mais n’est pas tout à fait à la hauteur de son positionnement tarifaire haut de gamme. Le A80 est particulièrement encombrant et lourd, mais ne se démarque pas pour autant pas une autonomie d’exception. Il offre de bonnes performances en photo et un usage fluide, ce qui est après tout ce qui lui est demandé. Bref, il s’agit là d’un modèle dont le potentiel n’est pas entièrement exploité, et dont le format atypique est à même de séduire les utilisateurs en quête d’originalité.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Bel écran
  • Autonomie correcte
  • Sensibilité radio
  • Originalité
Les moins
  • Poids et encombrement
  • Photos moyennes
  • Performances en retrait au regard du prix
  • Pas d'étanchéité
  • Prix
  • Lecteur d'empreintes digitales capricieux

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Cette note reflète la qualité globale de l'écran
Photo
Cette note reflète la performance de l'appareil à produire des clichés de qualité
Capteur principal (arrière)
Capteur frontal (selfie)
Autonomie
Plus la note est elevée et plus le smartphone restera allumé sans avoir à être rechargé.
Performance et rapidité
Un smartphone qui exécute le plus rapidement possible toutes sortes de tâches obtiendra un 10/10
Qualité audio
Cette note reflète de la qualité globale du système audio du smartphone
À partir de
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Notre test détaillé

Samsung ne cesse de développer sa famille Galaxy A qui couvre désormais tous les segments, du très abordable Galaxy 10 au beaucoup plus complet A80 qui nous intéresse ici. Ce Galaxy A80 se rapproche, du point de vue tarifaire en tout cas, de la série S, et mise sur un appareil photo rotatif pour le moins original. Un atout suffisant pour se démarquer de ses concurrents ? La réponse dans ce test.

Concurrent, d’un point de vue strictement tarifaire, à des modèles signés Xiaomi ou OnePlus, le Samsung Galaxy A80 propose une fiche technique moins ambitieuse sur la plupart des points, à l’exception de son appareil photo pivotant dont le format est pour le moins original. Le smartphone vient néanmoins couronner une famille Galaxy A pour le moins étoffée, la sortie du Galaxy A90 5G n’étant pas encore actée en Europe.

Samsung Galaxy A80

@ Samsung

Au programme, un smartphone doté d’un très grand écran de 6,7 pouces, comme le A70 récemment passé entre nos mains. Mais, contrairement à celui-ci, la caméra frontale ne prend pas place dans un notch de type goutte d’eau. Samsung a opté pour un système mixant le slider d’un Oppo Find X et le dispositif pivotant d’un Asus Zenfone 6. En clair, l’appareil photo dorsal coulisse vers le haut avant de pivoter sur lui-même pour se retrouver au-dessus de l’écran et prendre des selfies.

Samsung Galaxy A80

@ Samsung

Le dos utilise une vitre en verre Corning Gorilla Glass 6. La toute dernière génération de verre présentée comme nettement plus résistante que la précédente mouture. L’écran, qui cache un lecteur d’empreintes, est quant à lui placé sous la protection du Gorilla Glass 3. À l’intérieur, nous retrouvons une plateforme Qualcomm Snadragon 730, une mécanique de milieu de gamme qui semble un peu incongrue dans un smartphone annoncé à plus de 600 euros. Pour le reste, le Galaxy A80 renferme 8 Go de mémoire vive et 128 Go de capacité de stockage. Ce chiffre pourrait sembler confortable, mais la réalité est moins radieuse. Il faudra en effet faire avec la centaine de gigaoctets effectivement disponibles, car il n’y a pas d’emplacement pour glisser une éventuelle carte mémoire. Dommage. Le smartphone se passe aussi de prise casque. Physiquement, il affiche un gabarit de All Blacks avec 220 g sur la balance et des dimensions du même acabit : 165,2 x 76,2 x 9,3 mm.

L’ergonomie et le design

Samsung Galaxy A80

@ LaboFnac

Il est toujours agréable d’avoir l’impression vaguement futuriste de ne tenir qu’un écran, ce qui n’est pas tout à fait le cas du A80, dont la dalle n’occupe que 88 % de la façade. On a vu mieux ailleurs, y compris chez Samsung. En effet, les bordures demeurent relativement larges, surtout en haut et en bas du terminal. C’est d’autant plus dommage que les ingénieurs du constructeur coréen ont déployé des trésors… d’ingéniosité pour mettre un point un système complexe permettant de se passer de caméra frontale. Le mécanisme de précision prend environ 1 seconde pour se déployer totalement contre 0,8 s pour les tiroirs motorisés de certains concurrents. Une différence ténue, mais perceptible si vous êtes du genre à prendre plusieurs dizaines de selfies quotidiennement. Cet assemblage d’une multitude de pièces mécaniques peut inquiéter, mais Samsung semble particulièrement sûr de son fait. Des détecteurs sont prévus pour anticiper les chutes et retourner l’appareil photo. De plus, s’il se trouve bloqué, il ne force pas la manœuvre. Néanmoins, le bloc qui accueille une triple caméra bouge un peu lorsqu’il est en position dorsale. C’est normal, mais pas forcément très rassurant.

Samsung Galaxy A80

@ LaboFnac

Le Galaxy A80 est par ailleurs un grand et lourd téléphone qui sera difficile à maîtriser par de petites mains, même si l’emplacement des différentes touches matérielles a été plutôt bien pensé. En effet, elles sont plutôt rabaissées afin d’être accessibles relativement facilement. On trouve donc sur les flancs en métal le bouton d’allumage à droite et les touches de réglage du volume à gauche. Contrairement aux smartphones de la série S, ce A80 se passe de bouton Bixby qui permet d’appeler directement l’assistant vocal maison. Le lecteur d’empreintes digitales utilise quant à lui une technologie optique plus classique que celle en place dans les modèles haut de gamme de la marque. Il n’est cependant toujours pas à la hauteur de la concurrence, surtout en ce qui concerne la vitesse de déverrouillage. Un geste qui, mine de rien, sera répété une centaine de fois par jour ! C’est d’autant plus pénalisant que ce smartphone ne dispose pas de la reconnaissance faciale.

L’assemblage est globalement d’excellente facture, même si l’on regrette les inévitables traces de doigts qui ne manquent pas de le consteller, notamment dans sa version noire, mais aussi son absence d’étanchéité. Certains pourront ne pas apprécier le bloc photo proéminent qui nuit un peu à la pureté des lignes de ce smartphone résolument atypique.

L’écran

Sans surprise, l’écran du Samsung Galaxy A80 s’appuie sur une dalle Super AMOLED, une technologie dont la marque est pionnière. Celle-ci affiche une définition de 1080 x 2400 pixels qui se traduit par une densité de 390 pixels par pouce. Une finesse d’affichage largement suffisante pour profiter pleinement de tous les contenus.

Samsung Galaxy A80

@ LaboFnac

Nous avons estimé la colorimétrie de cet écran, c’est-à-dire sa capacité à retranscrire avec précision et naturel les couleurs. Le A80 se montre plutôt performant dans cet exercice, avec un delta U’V’ moyen de 0,01. C’est toutefois moins bien que son petit frère, le A70, une référence dans ce domaine. Entrons dans les détails. Le magenta est parfait, le cyan et le rouge étant aussi très proches de la perfection, tandis que quelques rares écarts sont à relever dans le bleu et le vert.

Pour la mesure du contraste, c’est un peu la même chose. Le Galaxy A80 est bon, avec une mesure de 474:5, mais le A70 fait là aussi mieux. Ce n’est pas cas en ce qui concerne la mesure des niveaux de gamma. Le A80 se hisse assez clairement devant son petit frère.

Samsung Galaxy A80

@ LaboFnac

Pour finir cette partie laboratoire, intéressons-nous à la directivité de l’écran du Samsung Galaxy A80. Ce smartphone conserve un bon niveau de lisibilité puisqu’il ne perd que 3 % de luminosité en passant d’un angle de 0 à 15° (de 221 à 205 cd/m²). En passant à un angle de 30°, l’utilisateur aura face à lui un écran encore lumineux et lisible, puisque nous avons mesuré dans ces conditions une luminosité de 156 cd/m². Pour passer sous la barre des 100 cd/m², il faudra passer à un angle de 45° ce qui est finalement assez rare dans le cadre d’une utilisation courante. Au final, le Galaxy A80 dispose d’un très bon écran, dont il sera possible de peaufiner le rendu grâce aux différentes possibilités de réglages offertes par l’interface maison, One UI.

Samsung Galaxy A80

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Fidelité des couleurs
8.3
Contraste et progressivité
8
Directivité
8
Densite des pixels
6

L’interface utilisateur

On le dit et on le répète, les progrès réalisés par Samsung sur l’interface apposée à Android 9.0 Pie sont énormes. Le temps des menus alambiqués et du design flashy est bel et bien fini avec l’excellent One UI. Les possibilités de personnalisation sont nombreuses, sans nécessiter toutefois un diplôme d’ingénieur pour être utilisées. Cela va plus loin que la simple question esthétique – une vaste bibliothèque de thèmes est ainsi proposée -, puisqu’il est possible de modifier l’ergonomie générale de l’interface. Il est par exemple possible de remplacer les boutons virtuels Android, dont la disposition est personnalisable, par des contrôles gestuels. Ces derniers sont faciles à apprivoiser et permettent de jouir de l’intégralité de la surface d’affichage.

Samsung Galaxy A80

@ LaboFnac

Samsung propose par ailleurs de nombreuses astuces pour mieux utiliser d’une main ce grand smartphone, mais encore faut-il prendre le temps de se pencher sur le sujet pour en comprendre la mise en œuvre.

Samsung Galaxy A80

@ LaboFnac

Les performances

Bien entendu, il est facile aujourd’hui de trouver pour un tarif avoisinant, voire bien moins élevé, des smartphones mieux armés du point de vue processeur. En effet, le Qualcomm Snapdragon 730 qui équipe le Samsung Galaxy A80 ne peut rivaliser avec le Snapdragon 855 malgré les 8 Go de mémoire vive qui l’accompagnent. Le Snapdragon 730 est une puce de conception récente comme en atteste sa finesse de gravure de seulement 8 nm, qui garantit une excellente efficacité énergétique. Encore peu répandue, celle-ci intègre deux cœurs hautes performances Kryo 470 Gold cadencés à 2,2 GHz et six cœurs Kryo 470 Silver affichant une fréquence de 1,8 GHz. Le tout est complété par un circuit graphique Adreno 618. À l’usage, rien à redire : la navigation est fluide, les applications se lancent rapidement et il est même possible de jouer dans de bonnes conditions.

Face à notre impitoyable test de performance basé sur l’exécution de scripts JavaScript, le Samsung Galaxy A80 affiche à l’exécution de processus légers un temps de réponse de 101 ms pour un framerate de 10 fps, soit un score identique à celui atteint par le Snapdragon 675 du Galaxy A70. Les processus un peu plus complexes mettent déjà à mal cette mécanique puisque le framerate tombe à 5 fps avec un temps de réponse de 213 fps. Sur notre dernier palier de test qui correspond à des tâches très complexes, le temps de réponse s’établit à 442 ms avec seulement 2 fps qui s’affichent. Cependant, le Snapdragon 730 semble résister un peu mieux à la pression que la puce œuvrant au sein du A70.

La photo et la vidéo

Tout d’abord, dressons l’état des forces en présence. Nous trouvons tout d’abord un module principal composé d’un capteur Sony IMX586 48 mégapixels et d’une optique équivalente à un 26 mm ouvrant à f/2,0. Le second module est un ultra grand-angle qui s’appuie sur un capteur de 8 mégapixels et une optique f/2,2 qui équivaut à un 13 mm. Enfin, nous trouvons une caméra TOF 3D qui est utilisée pour le mode portrait. Tout cet équipement sera mis à contribution pour les selfies en raison du système pivotant.

Samsung Galaxy A80

@ LaboFnac

Le capteur principal qui prend par défaut des clichés de 12 mégapixels, car une nouvelle fois la technologie Pixel Binning est de la partie. Dans ces conditions, il ne pèche que par des possibilités de recadrage limitées. Pour le reste, nos mesures en laboratoire ont montré sa qualité, avec un centrage et une homogénéité au top. L’optique suit la même voie. Nos appareils n’ont pas déniché la moindre trace d’aberration chromatique, d’astigmatisme ou encore de tendance à la distorsion. Ils ont simplement mis en lumière une légère déformation géométrique. En revanche, cette caméra principale peine à restituer toute la richesse des détails de la scène embrassée.

Samsung Galaxy A80

@ LaboFnac

Les traitements numériques misent plus sur le lissage que sur le piqué. Dommage. En basse lumière, ces défauts sont exacerbés. Pour une fois, forcer le smartphone à prendre des photos en 48 mégapixels améliore sensiblement les choses avec l’arrivée de détails supplémentaire, mais cela sera forcément au prix de la taille du fichier généré. Nous avons pris deux photos identiques en 12 mégapixels et 48 mégapixels. Le premier fichier pèse 3,3 Mo et le second 9,18 Mo.

Aidé par la caméra TOF 3D, le module principal nous promet un mode portrait particulièrement efficace. Le Galaxy A80 se montre en effet plutôt doué dans cet exercice, avec seulement quelques défauts de détourage autour des chevelures les plus ébouriffées. Du classique.

La seconde caméra est un ultra grand-angle qui en pratique n’aboutit qu’à des clichés d’une qualité moyenne. La déformation sur les bordures de la photo est marquée, mais c’est surtout le manque de détails qui sautera aux yeux. La netteté n’est pas non plus parfaite et le tout manque de contraste.

Samsung Galaxy A80

@ LaboFnac

Bien entendu, nous nous attendions à retrouver exactement les mêmes résultats en mode selfie, car c’est tout simplement le même équipement qui est utilisé. Dans les faits, ce n’est pas tout à fait le cas. Si nos appareils de mesure aboutissent à des résultats identiques lors de l’analyse du capteur et quasi identiques pour celle de l’optique, en mode selfie, la déformation géométrique s’amenuise légèrement, la sensibilité s’effondre littéralement pour aboutir à une note véritablement catastrophique. Bien entendu, nous avons poussé plus avant nos investigations. Tout d’abord, il faut savoir que par défaut le Samsung Galaxy A80 réalise des photos de 12 mégapixels en mode classique (4032 x 3024 pixels) contre 7,6 mégapixels en mode selfie (3184 x 2388 pixels). Dans les deux cas, il est possible de pousser la résolution des clichés au maximum des capacités du capteur, soit 48 mégapixels. Mais même dans ce cas, nous observons des différences de qualité sensibles. En effet, nous analysons l’intégralité du système photo : le capteur, l’optique, mais aussi les traitements numériques qui régissent le tout. Nous pouvons donc en déduire que Samsung n’applique pas les mêmes traitements pour les deux modes de fonctionnement et que cela aboutit à un résultat différent un hardware commun. Et ce n’est pas une bonne nouvelle, car ce smartphone « spécial selfie » se montre justement décevant dans cet exercice.

Pour la vidéo, le A80 est capable de filmer en 4K à 30 images par seconde. Dans ce cas, il faudra se passer de toute stabilisation. Il est donc préférable de se contenter du 1080p, une résolution qui permet de grimper à 60 i/s avec une stabilisation électronique qui n’aboutit cependant pas à un résultat parfait. Un mode portrait est aussi accessible en vidéo, mais cette fonction demeure un peu gadget, car très difficile à utiliser « dans la vraie vie », car il faut un sujet qui bouge très peu et beaucoup de lumière.

Le rendu audio

Pour ce smartphone, Samsung a décidé de céder aux sirènes de la suppression de la prise casque jack. Nul doute que cela pourra décevoir certains utilisateurs, et ce d’autant plus que la marque coréenne semblait faire partie du clan des derniers fidèles à ce connecteur analogique. Un adaptateur USB-C vers jack 3,5 mm est fourni. Ce DAC est correct sans plus. L’unique haut-parleur se montre plutôt puissant avec un rendu logiquement axé sur le milieu du spectre. Samsung soigne cependant l’environnement logiciel avec la présence du Dolby Atmos, d’un égaliseur complet, ou encore de la fameuse technologie Adapt Sound qui optimise le son en fonction de l’âge de l’utilisateur.

Qualité audio
6.9
Réponse en fréquences des Haut-Parleurs
©Labo Fnac

La qualité de réception (performances radio)

La plateforme Qualcomm Snapdragon 730 intègre un modem Snapdragon X15 qui lui apporterait le support de la norme LTE Cat15 soit un débit maximal théorique de 800 Mbps en download et 150 Mbps en upload. De quoi largement venir à bout du réseau de nos opérateurs nationaux. Pour le reste, le Wi-Fi 802.11ac et le Bluetooth 5.0 sont aussi de la partie pour compléter le panel des technologies sans-fil de ce smartphone qui bénéficie également du NFC.

Mais comme ce smartphone atypique s’est-il comporté face aux mesures radio de notre labo ? Tuons immédiatement le suspense, le A80 dispose d’une partie radio performante. Il excelle pour le GSM 900 et se montre tout juste un peu moins à l’aise pour le GSM 1800, et se tient dans les mêmes eaux pour le cas de la 3G. Dans le cas de la 4G, le smartphone tutoie les sommets en ce qui concerne les bandes 3 et 20. Pour les autres bandes, c’est légèrement moins bon, mais toujours largement au-dessus de la moyenne.

Communication
9.1
Note 2G
9.2
Note 3G
8.5
Note 4G
9.2

L’autonomie

Malgré sa grande taille, le Samsung Galaxy A80 n’embarque pas une énorme batterie et se contente d’une capacité de 3 700 mAh. Pour la recharger, Samsung fournit un chargeur rapide de 25 W qui permet de le charger (de 0 à 100 %) en 1h55. Une durée identique à celle du A70, bien que celui-ci intègre une batterie nettement plus conséquente. L’appareil offre une bonne autonomie sans rivaliser avec les plus endurants, puisque nous avons mesuré 8h32 d’usage avant extinction. Dans les faits, une utilisation soutenue de ce smartphone se traduira par une grosse journée d’autonomie.

Autonomie
5
Temps de charge
01:55:00

Conclusion

Note LABOFNAC

Le Samsung Galaxy A80 fait cher payer le prix de son système de caméras pivotant original. Sa prestation est convaincante, mais n’est pas tout à fait à la hauteur de son positionnement tarifaire haut de gamme. Le A80 est particulièrement encombrant et lourd, mais ne se démarque pas pour autant pas une autonomie d’exception. Il offre de bonnes performances en photo et un usage fluide, ce qui est après tout ce qui lui est demandé. Bref, il s’agit là d’un modèle dont le potentiel n’est pas entièrement exploité, et dont le format atypique est à même de séduire les utilisateurs en quête d’originalité.

Note technique

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Photo
Capteur principal (arrière)
Capteur frontal (selfie)
Autonomie
Performance et rapidité
Qualité audio

L’avis des clients Fnac

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La note des clients Fnac 4 (22 avis)
Article rédigé par
Georges Prat
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Jean-Charles Frelier
Jean-Charles Frelier
Responsable des tests smartphones, casques audio et lecteurs vidéo
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