En résumé
Peu différente de la Wonderboom première du nom, la Wonderboom 2 conserve les atouts de son aînée. Elle diffuse un son de bonne qualité, à une puissance certes limitée par son petit volume, et adopte un format très nomade. L’enceinte est étanche, elle flotte lorsqu’elle est plongée dans l’eau, et elle gagne une résistance à la poussière bienvenue. Petit plus également : un mode de diffusion adapté à l’extérieur et permettant de gagner un peu en puissance, tandis que son autonomie de plus de 16 heures permet de l’utiliser un weekend sans devoir la charger. Dans l’ensemble, voici donc une petite enceinte pratique à emporter partout, de la salle de bain jusqu’au bord de mer.
Note technique
Les plus et les moins
- Rendu sonore neutre
- Résistance à l’eau et à la poussière
- Très bonne autonomie
- Puissance correcte au regard de son format, mais limitée dans l’absolu
- Connectique micro-USB maintenue
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Il y a deux ans, Ultimate Ears miniaturisait sa Boom au sein d’une petite enceinte baptisée Wonderboom. Un modèle qui avait su nous séduire par son ergonomie parfaitement adaptée aux pique-niques en extérieur comme aux salles de bain, mais aussi par sa qualité audio appréciable. La marque de Logitech récidive cette année avec une Wonderboom 2 que nous avons soumise à notre protocole de test Labo. Les résultats en détail dans les lignes qui suivent.
Ergonomie et design
La nouvelle Wonderboom ressemble à s’y méprendre à son aînée. Ultimate Ears a conservé son design presque cylindrique tout en courbes, un peu plus haut (10,4 cm au lieu de 10,2 cm) et au diamètre légèrement plus grand (9,53 cm contre 9,35 cm). Avec ses 420 grammes, elle a pourtant perdu 5 grammes sur la balance. Des changements imperceptibles qui s’accompagnent de nouveaux coloris, un peu moins pastels que la précédente génération. La Wonderboom 2 reste néanmoins bicolore, avec ses gros boutons + et – en façade et un anneau de suspension assorti. Au lieu d’un câble épais, le fabricant a cette année opté pour un ruban en partie habillé de caoutchouc, ce qui assure un bon maintien de cet appareil très nomade.
Pour le reste, rien ou presque n’a changé. Trois boutons siègent au-dessus de la Wonderboom 2. Côté anneau, une touche dédiée à l’appairage Bluetooth. En face, le bouton d’allumage, et au centre, une touche multifonctions abritant les fonctions play, pause, piste suivante et “Son double”. Cette dernière fonction, déjà incluse à la première Wonderboom, permet de diffuser de la musique sur deux produits simultanément. Il suffit de presser le bouton en même temps sur les deux enceintes à coupler. Ultimate Ears améliore d’ailleurs l’ergonomie de ce bouton central qui, sur son premier modèle, était caché sous son logo.
Autre différence notable : la Wonderboom avait le mérite de flotter dans l’eau – parfait pour un usage en bord de piscine, donc -, et bénéficiait d’une certification IPx7. Ultimate Ears la conserve et l’enrichit cette année. La Wonderboom 2 gagne ainsi un grade IP67, qui garantit sa résistance aux poussières. Elle se fait donc plus encore adaptée aux bords de mer.
Un dernier point caractérise l’appareil : son bouton “Mode extérieur”. Signalé par une icône en forme de sapin, il est situé sous l’enceinte.
Qualité audio
La Wonderboom 2 conserve l’équipement de son aînée, et inclut donc deux transducteurs actifs 40 mm et deux radiateurs passifs de 46,1 mm x 65,2 mm. Il faut avouer que la qualité sonore varie bien peu entre les deux générations. La réponse en fréquence démarre toujours aux alentours de 80 Hz pour s’éteindre au-delà de 16 kHz ; les aigus sont un peu moins riches que chez la première Wonderboom. La réponse en fréquence brille du reste par sa linéarité. Si vous souhaitez personnaliser davantage l’expérience, il faudra vous en remettre à un égaliseur installé sur votre smartphone, Ultimate Ears n’associant pas d’application mobile à son enceinte. En revanche, on constate que le “Mode extérieur” confère réellement un peu plus d’ampleur au son diffusé.
La Wonderboom première du nom était pénalisée par sa puissance limitée à 89 dB au maximum à 100 Hz sur l’harmonique 3. La Wonderboom 2 ne révolutionne pas l’expérience, mais gagne tout de même quelques décibels. Sa réponse en fréquence ne descend pas jusqu’à 60 dB, la privant de notre première mesure, mais nous avons relevé 76 dB à 80 Hz et 91 dB à 100 Hz. Sa devancière plafonnait à 66 et 89 dB à 80 et 100 Hz, le tout comme toujours à 10 % de distorsion maximum.
Autonomie
D’une génération, le gain en autonomie est net. Si Ultimate Ears n’est pas allé jusqu’à rénover la connectique de son enceinte, qui se contente donc d’une prise micro-USB toujours masquée par une petite trappe en plastique souple. Même si l’appareil est plus léger, sa batterie se comporte nettement mieux. Les quelque 11h29 d’usage assurées par la Wonderboom font en effet pâle figure au côté des 16h31 obtenues en moyenne par la Wonderboom 2. Rappelons que nous évaluons l’autonomie des enceintes en diffusant en continu un bruit rose à 70 dB mesurés par notre microphone placé à 50 cm de l’appareil : dans le cas de la Wonderboom 2, ce volume est assez proche de sa puissance maximale.
Conclusion
Peu différente de la Wonderboom première du nom, la Wonderboom 2 conserve les atouts de son aînée. Elle diffuse un son de bonne qualité, à une puissance certes limitée par son petit volume, et adopte un format très nomade. L’enceinte est étanche, elle flotte lorsqu’elle est plongée dans l’eau, et elle gagne une résistance à la poussière bienvenue. Petit plus également : un mode de diffusion adapté à l’extérieur et permettant de gagner un peu en puissance, tandis que son autonomie de plus de 16 heures permet de l’utiliser un weekend sans devoir la charger. Dans l’ensemble, voici donc une petite enceinte pratique à emporter partout, de la salle de bain jusqu’au bord de mer.