En résumé
Conçu pour sortir fin mai, l’Archos Diamond apparaît pour la première fois à l’occasion de ce Mobile World Congress. Il demande encore un peu de travail en optimisation logicielle, mais sa copie matérielle est loin de démériter. L’idée d’un appareil photo escamotable permet à la marque d’offrir un écran aux bordures très fines sans encoche, et l’on apprécie la présence d’options telles que la charge rapide. Avec un prix de lancement fixé à 299 euros, l’appareil devra toutefois prouver qu’au-delà du design, ses performances sont à la hauteur.
Notre test détaillé
Après des Diamond Alpha est Omega conçus par Nubia, Archos retourne aux sources avec un Diamond « tout court » positionné au sommet de sa gamme de produits. Écran borderless cachant un lecteur d’empreintes, appareil photo « pop-up » : tout y est-il ? Nous avons fait les présentations.
Présenté quelques jours avant l’ouverture du Mobile World Congress, l’Archos Diamond succède à de nombreuses itérations de cette même gamme, inaugurée en 2015 avec le 50 Diamond. Mais si les modèles sortis depuis 2017 avaient été conçus par la marque chinoise Nubia, et commercialisés sous sa marque par Archos, le nouveau venu est bel et bien dû à la marque française, qui cherche ici à proposer un modèle de rapport qualité-prix. Pour tenir le pari, Archos propose un smartphone doté d’un écran 19,5:9 Full HD+, une puce Helio P70 de MediaTek couplée à 4 Go de mémoire vive ainsi qu’un stockage de 128 Go. Le tout profite de la version stock d’Android 9.0 Pie.
Un écran sans encoche
Le Diamond, donc, s’offre un écran 19,5:9 plutôt étiré et doté d’une protection anti-rayures, en technologie AMOLED. Il affiche 2340 x 1080 pixels sur une diagonale de 6,39 pouces, soit la promesse d’une résolution de 404 ppp. À la première approche, l’affichage semble convaincant, mais cet écran devra bien sûr se soumettre aux sondes de notre Labo pour que nous vous livrions un verdict définitif.
Bon point en tout cas pour Archos, son smartphone s’offre un lecteur d’empreintes caché sous son écran. Nous avons tenté d’y enregistrer notre empreinte, et si ce capteur fonctionne, il demande une pression ferme sur la zone dédiée pour fonctionner. La marque, avant la sortie de son produit, a encore un peu de temps pour le peaufiner, et on peut espérer des temps d’exécution réduits. Reste qu’à moins de 300 euros, l’option est suffisamment rare pour que l’on en souligne la présence sur ce Diamond.
L’intérêt de cet écran est toutefois situé ailleurs : malgré la finesse de ses bordures, il ne présente aucune encoche. Et pour cause : Archos propose un module photo frontal rétractable. Cette « caméra pop-up » se déploie lorsque l’utilisateur clique sur la fonction selfie, et se rétracte dès changement de fonction ou d’application. Pour l’heure, le module sort relativement rapidement, et le logiciel devrait être optimisé d’ici la sortie du smartphone.
Un ensemble complet
Pour le reste, le Diamond a plutôt fière allure. Il présente au dos un double appareil photo de 16 mégapixels (IMX 499 de Sony, f/1.8) et un autre de 5 mégapixels dédié à la profondeur. Le logiciel du smartphone n’étant pas encore finalisé, nous attendrons avant de nous prononcer sur ses performances. Cet appareil est toutefois associé à un mode AI (intelligence artificielle) dédié à la reconnaissance de différents types de scènes. L’appareil avant affiche quant à lui 5 mégapixels. On se prend à regretter l’absence de flash, qui aurait pu trouver sa place dans le module photo rétractable proposé par Archos.
Côté performances, le Diamond s’appuie sur un chipset Helio P70 (avec 4 Go de RAM) rare sur le marché français, et bénéficie à ce titre du pack d’options associé à la puce de MediaTek. La charge rapide 18W et la charge sans fil 7W sont ainsi de la partie, et permettent à sa batterie de 3400 mAh de faire le plein. Le chargeur rapide est fourni et se connecte au smartphone via son port USB Type-C.
Conclusion
Conçu pour sortir fin mai, l’Archos Diamond apparaît pour la première fois à l’occasion de ce Mobile World Congress. Il demande encore un peu de travail en optimisation logicielle, mais sa copie matérielle est loin de démériter. L’idée d’un appareil photo escamotable permet à la marque d’offrir un écran aux bordures très fines sans encoche, et l’on apprécie la présence d’options telles que la charge rapide. Avec un prix de lancement fixé à 299 euros, l’appareil devra toutefois prouver qu’au-delà du design, ses performances sont à la hauteur.