En résumé
JBL propose avec cette Xtreme 2 une enceinte portable aux qualités audio indéniables. Parmi les plus puissantes du marché, elle se démarque également par une réponse en fréquence particulièrement étendue, gage à la fois de basses profondes et d’aigus limpides. Elle fait d’ailleurs mieux que sa petite sœur au rayon audio, comme à celui de la résistance à l’eau avec une étanchéité totale (certification IPX7). On retrouve pour le reste le même design, toujours assorti d’un panneau de commandes plutôt complet sur le dessus et d’une connectique permettant d’y brancher des sources filaires (en jack 3,5 mm) ou de recharger d’autres appareils (en USB-A). Il faudra bien pour cela sacrifier quelques heures d’écoute, mais l’autonomie de cette Xtreme 2 se montre plutôt confortable grâce à sa batterie de 10 000 mAh. Nous l’avons mesurée à 22h30 environ dans notre Labo. On trouvera donc bien peu à redire si ce n’est sur l’encombrement. Avec plus de 2 kg sur la balance, on qualifiera plus facilement ce modèle de transportable que de portable, mais JBL a tout de même le mérite d’inclure une sangle de transport intégrant même un décapsuleur… L’enceinte festive par excellence, en somme.
Note technique
Les plus et les moins
- Basses profondes
- Qualité audio
- Puissance sonore
- Construction robuste et étanche (IPX7)
- (Décapsuleur intégré)
- Encombrement
- Application compagnon assez pauvre
- Toujours pas de NFC
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Dévoilé à l’occasion du CES 2018, l’enceinte JBL Xtreme 2 prend la suite d’un premier modèle sorti en 2015. Il était donc temps qu’elle arrive, mais l’attente en valait-elle la peine ? Réponse dans notre test.
Lancée en 2015 à visée des amateurs de son incapables de sacrifier la puissance audio sur l’autel de la mobilité, la série Xtreme de JBL accueille cette année son second modèle. Il a logiquement été baptisé Xtreme 2 et les trois années d’attente n’ont pas été vaines, à en juger par ce qu’annonce la marque : puissance accrue, basses plus riches, étanchéité renforcée (IP67), Bluetooth 4.2… Pas d’amélioration à attendre du côté de l’autonomie en revanche, mais 15 heures d’écoute sont toujours promises pour ce nouveau modèle qu’il nous tardait donc évidemment de soumettre à l’épreuve de notre protocole de test. Alors, faut-il craquer ?
Ergonomie et design
JBL a de toute évidence passé plus de temps à revoir l’équipement audio que le design de la Xtreme première du nom pour accoucher de la seconde. Les deux modèles sont en effet très proches, d’autant que les changements les plus importants ne sont pas vraiment visibles. Ce sont évidemment ceux qui ont permis à la Xtreme 2 d’obtenir sa certification IPX7, attestant de son étanchéité totale à l’eau (immersion jusqu’à 30 min et 1 m de profondeur) quand le précédent modèle ne résiste qu’aux éclaboussures.
L’enceinte a également pris quelques millimètres (136 x 288 x 132 mm, contre 126 x 283 x 122 mm), en plus de quelques grammes qui l’amènent de 2,1 à près de 2,4 kg, mais JBL fournit cette fois encore une sangle afin d’en faciliter le transport – et même d’ouvrir les boissons des copains en soirée grâce à un décapsuleur intégré. Les attaches pour cette dernière ont d’ailleurs été légèrement redessinées, comme les pieds aidant à la stabiliser une fois posée, mais c’est à peu près tout.
On retrouve donc avec cette Xtreme 2 un cylindre aux extrémités légèrement affinées pour se faire au diamètre des boomers laissés apparents de chaque côté, et du tissu sur la quasi-totalité du tour, jusqu’au panneau de commandes qui la coiffe. Là encore, les boutons de mise en marche et d’appairage avec JBL Connect+ sont tout de même mis en avant par un support en caoutchouc, que l’on retrouve également au niveau de l’indicateur du niveau de batterie entre les pieds et du cache de protection de la connectique au dos.
Pas de changement là non plus. On y retrouve toujours une prise jack pour les sources filaires ainsi qu’un port USB-A pour recharger des appareils, en plus bien sûr de l’alimentation. Un port microSD est également présent, mais il ne présente aucun intérêt pour l’utilisateur puisqu’il est réservé au support technique.
On retiendra au final une enceinte certes massive, mais aussi bien construite que simple d’emploi. La plupart des fonctions sont directement accessibles et l’appairage Bluetooth se fait très rapidement, malgré l’absence de puce NFC qui aurait pu encore accélérer la procédure. Soulignons au passage que l’enceinte Xtreme 2 autorise – non sans quelques réticences toutefois lors de notre test – la connexion simultanée de deux sources sans fil avec bascule automatique au lancement d’un morceau pour faciliter la gestion de la musique en soirée.
Une application compagnon du nom de JBL Connect est par ailleurs proposée, mais elle servira essentiellement à changer la fonction associée à son bouton Play. Après reconfiguration, celui-ci pourra ainsi activer l’assistant virtuel de Google ou Apple et ouvrir la voie aux commandes vocales grâce au micro embarqué. Celui-ci pourra également servir durant la prise d’appels.
Qualité audio
Les quelques millimètres supplémentaires de cette Xtreme 2 ne sont certainement pas là pour rien. JBL a pu y intégrer des radiateurs passifs plus grands que dans le précédent modèle – 70 mm, contre 63 – et cela se ressent dans nos mesures. Les basses sont ici bien mieux maîtrisées, et n’ont laissé apparaître de distorsion gênante (soit supérieure à 10 %) qu’au-delà d’un niveau de 88 dB dans notre micro placé à 50 cm lors de notre test à 60 Hz. La limite était de 70 dB pour la première Xtreme. On perd en revanche quelques dB à 80 et 100 Hz, les niveaux mesurés passant de 93 à 91 dB sur la première fréquence et de 100 à 99 dB sur la seconde, mais la perte est donc négligeable au vu du gain constaté à 60 Hz.
On note également une meilleure maîtrise des basses par rapport au reste du spectre. Alors qu’elles avaient tendance à prendre le dessus sur l’ancien modèle, le nouveau propose un rendu plus neutre et équilibré. La bande passante est d’ailleurs très linéaire dans l’ensemble, les variations n’excédant pas plus de 4 dB par rapport au niveau relevé à 1 kHz entre 60 Hz et 16 kHz. Une petite amélioration est d’ailleurs aussi à noter dans les aigus, malgré la taille réduite – de 35 à 20 mm – des tweeters de cette Xtreme 2, qui livre donc une excellente prestation dans l’ensemble et présage de bonnes soirées.
Rappelons pour finir qu’il est possible, avec JBL Connect+, de connecter plusieurs enceintes afin de créer un système stéréo ou de profiter d’encore plus de puissance.
Autonomie
Comme toujours, JBL estime l’autonomie de son enceinte avec le volume d’écoute maximal. Notre protocole de test prévoyant un niveau moyen (70 dB dans notre micro placé à 50 cm), l’autonomie que nous avons mesurée excède donc logiquement la promesse de la marque de 15 heures d’écoute. En moyenne, la Xtreme 2 a tenu 22 heures et 27 minutes avant de s’éteindre dans notre Labo.
Conclusion
JBL propose avec cette Xtreme 2 une enceinte portable aux qualités audio indéniables. Parmi les plus puissantes du marché, elle se démarque également par une réponse en fréquence particulièrement étendue, gage à la fois de basses profondes et d’aigus limpides. Elle fait d’ailleurs mieux que sa petite sœur au rayon audio, comme à celui de la résistance à l’eau avec une étanchéité totale (certification IPX7). On retrouve pour le reste le même design, toujours assorti d’un panneau de commandes plutôt complet sur le dessus et d’une connectique permettant d’y brancher des sources filaires (en jack 3,5 mm) ou de recharger d’autres appareils (en USB-A). Il faudra bien pour cela sacrifier quelques heures d’écoute, mais l’autonomie de cette Xtreme 2 se montre plutôt confortable grâce à sa batterie de 10 000 mAh. Nous l’avons mesurée à 22h30 environ dans notre Labo. On trouvera donc bien peu à redire si ce n’est sur l’encombrement. Avec plus de 2 kg sur la balance, on qualifiera plus facilement ce modèle de transportable que de portable, mais JBL a tout de même le mérite d’inclure une sangle de transport intégrant même un décapsuleur… L’enceinte festive par excellence, en somme.