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Test de la Steelseries Rival 600 : l’une des meilleures dans sa catégorie

27 janvier 2018
Par Ludovic Pierillas
Test de la Steelseries Rival 600 : l'une des meilleures dans sa catégorie

En résumé

Pas forcément LA meilleure souris toutes catégories confondues à destination des joueurs les plus exigeants, la Steelseries Rival 600 n’en reste pas moins l’une des meilleures représentantes sur le segment. Elégante, très ergonomique avec une prise en main agréable, elle se distingue véritablement grâce à la gestion de son poids. Son application dédiée, bien fichue, propose toutefois quelques éléments un peu superflus qui donnent une impression de trop-plein d’informations, mais autrement, la personnalisation reste aisée et complète. Et en ce qui concerne les jeux, le résultat reste aussi solide, avec une précision au poil. Et il y a ces éclairages RBG… Une des meilleures souris polyvalentes pour droitiers, en somme.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Elégante et ergonomique
  • Excellente prise en main
  • L'éclairage RBG qui fonctionne bien
  • La personnalisation du poids
  • Très précise
  • Un clic agréable
Les moins
  • Quelques segments du lociel, surperflus
  • Tape dans le haut des prix

Notre test détaillé

Dévoilée au sein du CES 2018, la Steelseries Rival 600, une nouvelle souris à destination du public gamer, est d’ores et déjà passée entre nos mains. Résolument positionnée vers le haut de gamme, ciblant principalement les joueurs e-sport, la nouvelle proposition du fabricant danois veut jouer des coudes et s’imposer sur un filon pas forcément évident à appréhender. Dans les faits, qu’en est-il réellement ?

Dernière née dans la famille des souris gamer Steelseries, la Rival 600 est le nouveau porte-étendard des périphériques pensés pour les joueurs, notamment ceux qui s’épanouissent dans la compétition et l’e-sport. Les particularités notables de ce nouveau modèle se situent surtout dans sa gestion du poids, très personnalisable, son système basé sur un double capteur optique, ainsi que son éclairage RGB plutôt plaisant. On soulignera également que la Rival 600 est une souris qui se destine exclusivement à une audience droitière, ce qui exclut d’emblée un certain nombre de joueurs – les gauchers auront l’habitude.

Steelseries Rival 600

Ergonomie et design

La Steelseries Rival 600 ne s’imposera pas comme la souris la plus grosse du marché ni comme la plus mince. Elle est de taille tout à fait respectable et s’adapte de fait à des morphologies de main variées. Les connaisseurs de la gamme Rival reconnaîtront une inspiration indéniable du design de la Rival 310, avec toutefois un certain nombre de différences : au premier regard, il est impossible de passer à côté des deux bandes RBG qui assurent un éclairage personnalisable via le logiciel maison de la marque. Une petite touche qui parle souvent au public de joueurs et aux férus des compétitions électroniques, et qui n’est pas sans charme. D’autant qu’avec le logo de Steelseries qui trône tout en bas de la Rival 600, ainsi que l’habituelle molette, tous deux éclairés également, il y a véritablement de quoi obtenir un éclairage travaillé et souvent sympathique pour jouer dans les espaces sombres.

Steelseries Rival 600 5

Autrement, en plus des deux clics obligatoires sur les souris, on en retrouve un autre, souvent très présent sur les objets du genre, servant à contrôler les DPI (points par pouce, en français). Trois autres boutons sont en outre positionnés sur la zone couverte par le pouce, deux sont placés horizontalement (le bouton « avant », ainsi que l’autre « arrière »), alors qu’un autre fait la prolongation, mais en diagonale. De quoi programmer des boutons de macros divers et variés, alors que le troisième bouton mentionné peut faire office de macro pour activer une lunette de « snipe », dans les jeux de tir. Un placement un peu orthodoxe pour ce dernier, qui pourra gêner les mains les plus petites (surtout dans une position de la main du type « palm ») : il faudra en effet allonger un peu le doigt afin de pouvoir appuyer dessus.

Steelseries Rival 600 3

La Rival 600 est également assez anguleuse dans son design, bien plus que la Rival 310. Elle ne l’est toutefois pas au point d’une R.A.T de chez MadCatz, ce qui ne pose dans les faits aucun réel problème pour ceux qui abhorrent ce choix. De plus, les arêtes un peu plus marquées apportent un cachet supplémentaire. La prise en main, qu’elle se fasse en « claw » ou en « palm », se fait assez naturellement, et la tenue est d’ailleurs bien agréable du fait du revêtement en silicone, tout doux et qui ne dénote pas un seul instant au contact de la peau.

Les gros voyageurs, adeptes du rangement bien ordonné, pourront compter sur un câble détachable. Ce dernier n’est toutefois pas tressé, un détail qui pourrait interpeller ceux qui accordent de l’importance à cette caractéristique. Il reste cependant assez robuste pour une utilisation normale du matériel. La personnalisation de l’expérience reste un élément assez présent globalement. D’un poids de base avoisinant les 96 grammes (ce qui reste relativement léger), huit poids de 4 grammes chacun viennent en renfort pour les joueurs qui préfèrent un peu plus de lourdeur, ou qui apprécient les changements en fonction des types de jeux utilisés.

Steelseries Rival 600 1

Chaque côté de la Rival 600 dispose d’un panneau amovible, cachant des petites cases sur lesquelles placer les poids. On peut ainsi choisir d’alourdir très légèrement la souris à sa convenance, ou privilégier un côté seulement, selon l’équilibre recherché. Le positionnement des poids se fait très simplement, et l’on peut ensuite refermer les entrailles de la bête. Pas besoin de clipser l’ensemble, un dispositif aimanté permet de solidariser le corps de la souris et le petit panneau. De quoi éviter de malencontreuses situations lors d’une session de jeu mouvementée, ou que les poids ne s’échappent des encoches.

Steelseries Rival 600 4

Fonctionnalités

Pour ceux qui veulent personnaliser un peu l’utilisation de la Steelseries Rival 600, aussi bien au niveau des couleurs, que pour la confection de macros spécifiques, il faudra passer par le logiciel Steelseries Engine 3. Un outil plutôt bien designé, qui permet directement d’agir : sur l’équipement, sur des applications, ou les jeux.

La partie liée à l’équipement nous intéressera principalement ici. Elle donne la possibilité d’assigner des boutons à des actions, éditer des macros, ajuster la sensibilité à la main, la sensibilité lors du soulèvement de la souris et ainsi de suite. Autant de petits éléments qui sont bien renseignés et dont la modification s’avère particulièrement simple. Permettant ainsi d’atteindre le résultat de son choix pour ceux qui n’ont pas peur de mettre les mains dans le cambouis. L’éclairage RBG, lui, peut se modifier, plus spécialement le comportement des huit zones présentes sur les souris (la molette, le logo, et chaque bande subdivisée en trois zones), avec le choix de presets. Il est ainsi possible d’adapter les couleurs ainsi que leurs variations, suivant les désirs de l’utilisateur.

Le reste du soft concerne les applications compatibles avec les équipements Steelseries, permettant de distiller des informations supplémentaires sur la souris. On retrouve par exemple Discord, Counter-Strike: Global offensive, Dota 2 ou encore Gigantic. Rien qui soit d’une importance capitale ceci dit.

En jeu

Comme on l’évoquait un peu plus haut dans le test, l’ergonomie globale de la Rival 600 est très satisfaisante. La prise en main est très rapide, et s’adapte sur la plupart des jeux. On n’est effectivement pas ici en face d’une souris très typée FPS ou RTS en particulier, mais plutôt une proposition très polyvalente qui s’adaptera à tous les types de jeux. Les joueurs convaincus des MMORPG, ne pratiquant que ce type de jeux ou presque, opteront toutefois pour un autre modèle proposant plus de boutons à personnaliser en macros, qui pourraient aider dans le cadre d’une optimisation poussée. Nos pérégrinations dans World of Warcraft: Legion n’ont toutefois pas été désagréables, loin s’en faut.

Steelseries Rival 600 2

Jouer à un jeu de stratégie comme Starcraft II, ou à un jeu de tir comme Counter-Strike : Global Offensive et s’en sortir sans aucune difficulté nous aura montré que la Rival 600 peut s’en tirer dans toutes les configurations, avec des jeux parmi les plus exigeants. La sensation de glisse est très agréable, le confort en main indéniable – en tant que palm-gripper, mais si on s’est évidemment essayé à une approche en claw-grip -. Les clics, quant à eux, peuvent paraître plutôt discrets par rapport à d’autres souris du même type, ils répondent malgré tout très bien et sont au niveau du reste des éléments rapportés. En définitive, l’utilisation de la Rival 600 est globalement très précise et c’est ce que l’on demande surtout à une souris gamer.

L’un des (autres) principaux arguments de la Rival 600, son double capteur optique Truemove 3+, tient sa particularité du fait qu’il permet de faire le suivi de mouvements sur une échelle de 1:1, alors que le second capteur (selon les paramètres adoptés avec le logiciel) traque les mouvements quand la souris est soulevée de son tapis : « elle permet le suivi de la distance de soulèvement la plus basse au monde« . Une affirmation qui ne changera probablement rien pour les joueurs plus occasionnels, alors que cela pourrait faire une petite différence pour ceux, plus « core », qui jouent avec une sensibilité très basse et qui lèvent donc très souvent le matériel pour se replacer au centre du tapis. Jouant avec une sensibilité moyenne, ce n’est pas quelque chose que l’on aura instinctivement remarquée, mais en mettant l’accent sur ce paramètre, on a effectivement noté un bon suivi assez près du tapis.

Conclusion

Pas forcément LA meilleure souris toutes catégories confondues à destination des joueurs les plus exigeants, la Steelseries Rival 600 n’en reste pas moins l’une des meilleures représentantes sur le segment. Elégante, très ergonomique avec une prise en main agréable, elle se distingue véritablement grâce à la gestion de son poids. Son application dédiée, bien fichue, propose toutefois quelques éléments un peu superflus qui donnent une impression de trop-plein d’informations, mais autrement, la personnalisation reste aisée et complète. Et en ce qui concerne les jeux, le résultat reste aussi solide, avec une précision au poil. Et il y a ces éclairages RBG… Une des meilleures souris polyvalentes pour droitiers, en somme.

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