En résumé
La principale amélioration de cette Woburn réside dans la fonction multiroom, que nous aurions préférée un peu plus simple à configurer, mais facile d’accès avec ou sans smartphone grâce au panneau de commande intégré. Comme toujours chez Marshall, ce dernier bénéficie de finitions métalliques qui s’accordent à merveille avec le revêtement en similicuir de l’enceinte, et permet aussi le réglage du volume, des basses et des aigus en plus de la sélection d’une source. Il reste donc toujours aussi facile et rapide de profiter de sa musique, alors que les performances audio sont une nouvelle fois au rendez-vous. L’ajout d’un second subwoofer renforce légèrement les graves, mais permet surtout une meilleure maîtrise des basses fréquences avec, à la clé, un rendu un peu plus neutre et doux qu’à l’accoutumée. D’autant que Marshall semble avoir aussi lissé le rendu sur le haut du spectre. La puissance apparaît également en léger retrait, tout en restant suffisante pour remplir de grands volumes. La Woburn multiroom gagne donc en connectivité, mais perd un peu de caractère sur la partie audio.
Note technique
Les plus et les moins
- Enfin du multiroom !
- Accès rapides à des webradios et playlists
- Design soigné
- Qualité audio
- Deux applications à télécharger pour la configuration
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Suivant la plupart des fabricants d’enceintes sans-fil, Marshall s’est lancé en 2017 dans le multiroom avec des versions révisées des Acton, Stanmore et Woburn. C’est ici la dernière qui nous intéresse ici. Elle reste évidemment la plus imposante du trio, et se voit non seulement dotée du Wi-Fi, mais aussi d’un nouvel amplificateur d’une puissance totale de 110 W, répartie entre deux subwoofers (40 W chacun) et deux tweeters (15 W chacun). La Woburn gagne donc aussi un second subwoofer au passage. De quoi laisser espérer des performances audio encore meilleures qu’auparavant en prime. Mais venons-en sans plus attendre à ses capacités réelles, puisqu’elle est passée par notre Labo.
Ergonomie et design
Bien que très semblable au modèle précédent, la Woburn multiroom s’en distingue finalement assez facilement puisque l’ajout du Wi-Fi et du multiroom se matérialise par un panneau de commande un peu plus fourni sur le dessus. Il est toujours aussi joli grâce à ses finitions métalliques. Aux trois potentiomètres déjà présents pour le réglage du volume et l’ajustement des basses et des aigus s’ajoute un quatrième bouton. Celui-ci facilitera la sélection de la source désirée, puisque le choix est bien plus vaste désormais : Aux, RCA, Bluetooth, Wi-Fi, mais aussi sept webradios ou playlists à configurer via l’application compagnon que nous détaillerons plus bas.
Un bouton est en outre ajouté entre les potentiomètres et l’entrée auxiliaire, au format jack, pour passer du single- au multiroom, et vice versa, alors que deux autres permettront d’avancer et reculer la lecture à l’opposé. Les plus connaisseurs noteront que c’est la place qu’occupait le bouton de mise en marche sur l’ancienne version. Marshall l’a tout simplement supprimé. Pour le reste, rien n’a vraiment changé et l’on retrouve l’élégant revêtement en similicuir tout autour de l’enceinte ainsi que le liseré doré assorti au logo Marshall au niveau de la grille, alors qu’un panneau en plastique recouvre l’arrière où viendront se brancher l’alimentation et les sources en RCA.
Inutile de dire que la Woburn n’est pas destinée à être trop baladée, même d’une pièce à une autre, avec ses dimensions de 400 x 308 x 200 mm et son poids de près de 8 kg. Finissons donc avec l’application mobile qui l’accompagne, et permettra tout d’abord de la connecter au réseau Wi-Fi de la maison. Ou presque, puisqu’elle pousse en réalité pour cela à télécharger l’application Google Home. Un peu gênant. En dehors de cette petite déconvenue, la configuration reste néanmoins assez rapide et l’application de Marshall se rattrape par sa simplicité d’emploi. Comme indiqué plus tôt, elle permet d’assigner des webradios ou des Playlists aux positions numérotées du potentiomètre de sélection de source, mais aussi d’activer/désactiver le multiroom ou de régler, là aussi, les basses et les aigus.
Qualité audio
Si la principale nouveauté mise en avant pour la dernière Woburn est l’intégration du Wi-Fi en vue d’une utilisation multiroom, Marshall a également apporté quelques modifications à l’équipement audio. Les deux tweeters sont conservés, avec une puissance toutefois limitée à 15 W pour chacun contre 20 auparavant, mais ce sont ici deux subwoofers de 40 W chacun qui viennent renforcer la réponse dans les graves. L’ancien modèle n’en avait qu’un de 50 W, et le changement se remarque assez facilement à la lecture de la bande passante relevée dans notre Labo.
Un pic était déjà visible à 100 Hz avec l’ancienne version. Il est ici un peu plus accentué encore, mais l’on constate surtout une pente plus douce à la frontière avec les bas-médiums, qui ne sont donc plus étouffés par les basses, toujours aussi présentes et percutantes. Marshall semble avoir d’ailleurs aussi lissé le rendu sur le reste du spectre, puisqu’aucune fréquence n’est particulièrement mise en avant. Pas même celle des 1,6 kHz, que la marque a pourtant pour habitude d’accentuer. Tout juste peut-on noter une préaccentuation légère, et progressive, sur la plage de 4 à 10 kHz.
Dans l’ensemble, le rendu de cette Woburn est donc un peu plus neutre que sur la version précédente et, si les basses sont toujours au rendez-vous, les aigus sont eux bien moins marqués et s’estompent même à partir de 12,5 kHz. Il reste néanmoins possible d’utiliser les potentiomètres pour ajuster le niveau des basses et des aigus rapidement et moduler ainsi la sonorité pour coller un peu plus à vos goûts si besoin.
Du côté de la puissance, les 110 W annoncés auraient pu laisser présager une petite hausse, mais c’était évidemment sans compter sur le subwoofer supplémentaire à alimenter. Résultat : la Woburn multiroom fait un peu moins bien que la version Bluetooth (90 W sur 3 canaux) et nous ne mesurons plus que des niveaux de 95 dB à 60 Hz, de 99 dB à 80 Hz et de 110 dB à 100 Hz en limitant le taux de distorsion à 10 %. Cela reste néanmoins très bien pour ce type d’équipements, et la dernière Woburn n’aura aucun mal à remplir même de vastes espaces de son son, certes moins teinté qu’auparavant, mais un peu mieux maîtrisé.
Conclusion
La principale amélioration de cette Woburn réside dans la fonction multiroom, que nous aurions préférée un peu plus simple à configurer, mais facile d’accès avec ou sans smartphone grâce au panneau de commande intégré. Comme toujours chez Marshall, ce dernier bénéficie de finitions métalliques qui s’accordent à merveille avec le revêtement en similicuir de l’enceinte, et permet aussi le réglage du volume, des basses et des aigus en plus de la sélection d’une source. Il reste donc toujours aussi facile et rapide de profiter de sa musique, alors que les performances audio sont une nouvelle fois au rendez-vous. L’ajout d’un second subwoofer renforce légèrement les graves, mais permet surtout une meilleure maîtrise des basses fréquences avec, à la clé, un rendu un peu plus neutre et doux qu’à l’accoutumée. D’autant que Marshall semble avoir aussi lissé le rendu sur le haut du spectre. La puissance apparaît également en léger retrait, tout en restant suffisante pour remplir de grands volumes. La Woburn multiroom gagne donc en connectivité, mais perd un peu de caractère sur la partie audio.