Le Philips SHB3075 est un casque sans fil, et uniquement sans fil, équipé du Bluetooth alors que la version SHL3075 est un casque uniquement filaire. Du côté de la promesse, ce casque est censé répondre en fréquence entre 9 et 21000 Hz, et assurer 12 heures d’autonomie. L’idée d’écoute derrière ce modèle repose sur des basses puissantes, comme c’est régulièrement le cas maintenant.
En résumé
Si l’on fait la somme des points forts de ce casque, on se dit qu’il pourrait tout à fait être un bon allié de travail. Effectivement, le produit se montre doué en perturbation, est assez léger, et permet de prendre des appels. La sensibilité est également bonne, et on ne peut pas se plaindre de la distorsion. Pour un tarif peu élevé, on est alors équipé d’un casque efficace, qui ne nous isole pas totalement. Il ne faudra toutefois pas espérer une conception de grande qualité puisque ce casque est en cela très basique, avec un design qui ne flatte pas les rétines. Il ne multiplie pas non plus les fonctions, abandonnant l’éventualité d’un port Jack, et n’intégrant pas de système de réduction de bruit active. Un bon rapport qualité-prix.
Note technique
Les plus et les moins
- Sensibilité du casque
- Légèreté
- Basses puissantes comme convenu
- Design hyper basique
- Isolation mince
Détail des sous notes
Notre test détaillé
L’ergonomie et le design
Avec ce modèle d’entrée de gamme, Philips mise sur un prix bas et sur une conception légère, transportable facilement. Le SHB3075 ne pèse que 131 grammes, alors que bien des produits affichent plus de 200 grammes sur la balance. Malgré ce poids léger, la force d’appui exercée est tout de même de 529 grammes-force, ce qui finit par se ressentir lors de l’écoute. Cette pression sur les oreilles est moins dérangeante quand il s’agit d’un casque circum-aural, mais le format supra-aural fatigue plus rapidement.
Ne comptez par contre pas sur un objet de grande qualité. La conception de ce casque est très basique, tout plastique. Pas de rembourrage sur l’arceau qui enveloppe le crâne, et qui s’ajuste en tirant de chaque bord, et les écouteurs sont sur rotule, permettant de les incliner vers l’intérieur, pour le ranger par exemple. Le faible niveau de finitions peut provoquer quelques désagréments, comme le fait de se piquer les doigts sur la partie pivotante des écouteurs lorsqu’ils sont en rotation. Cela n’arrive pas souvent, certes, mais suffisamment pour que nous l’ayons remarqué.
Les boutons d’utilisation sont autrement peu « réactifs » sous le doigt, et leur format similaire n’aide pas à se rappeler lequel est lequel. Il faudra apprendre par coeur leur emplacement pour éviter d’éteindre le casque en voulant lancer l’appairage Bluetooth, ou vice versa.
Ce Philips Bass+ est uniquement équipé du Bluetooth, et il ne sera pas possible de le relier par câble à un smartphone. Il faudra donc s’assurer que la batterie est suffisamment remplie pour ce que l’on souhaite en faire. D’ailleurs, nous mesurons une latence de 160 ms en Bluetooth, ce qui est assez moyen. Notons enfin que le casque est équipé d’un microphone et permet de répondre à des appels téléphoniques, ce qui est assez pratique.
Comme on peut le constater, les mesures de perturbation laissent apparaître que le casque se comporte plutôt bien, et vous pourrez écouter vos musiques honteuses sans grande crainte que vos collègues l’entendent une fois que vous portez le produit sur vos oreilles.
La qualité audio
Doit-on attendre d’un casque à 50 euros des qualités sonores similaires à celles de produits vendus trois à quatre fois plus cher ? Pas forcément, mais il y a un minimum à assurer tout de même.
Avec ce produit, Philips nous promet des basses intenses, et c’est effectivement le cas. Notre courbe de réponse en fréquence marque jusqu’à +21 dB à 50 Hz, et cela décroit de façon régulière jusqu’à 200 Hz.
Les mediums sont plutôt bien assurées, avec seulement un +5 dB à 630 Hz à faire remarquer. Enfin, le casque ne pêche vraiment que dans les suraigus, à 10 kHz, où on mesure -21 dB.
Pour compléter la partie audio, le SBH3075 se montre plutôt bon en distorsion, hormis une légère faiblesse à 200 Hz. Le casque est également très sensible puisque nous mesurons 79 mV.
L’isolation (passive)
Le Philips Bass+ ne dispose pas de système de réduction de bruit active et il faudra se contenter d’une isolation passive, assurée par la conception du produit et les coussinets. Globalement, le casque ne fait pas de miracle, et réduit convenablement le son sur les fréquences mediums et aigus. Mais les fréquences graves sont très peu atténuées, comme souvent quand on ne bénéficie pas d’un système de noise cancelling. La conséquence : les sons à fréquences basses vous seront audibles, à moins de pousser le volume très fort.
Autonomie
Enfin, en matière d’autonomie, le Philips SHB3075 ne promet pas la lune et assure une autonomie de 12 heures. De quoi tenir une journée ou deux loin d’un port USB.
Conclusion
Si l’on fait la somme des points forts de ce casque, on se dit qu’il pourrait tout à fait être un bon allié de travail. Effectivement, le produit se montre doué en perturbation, est assez léger, et permet de prendre des appels. La sensibilité est également bonne, et on ne peut pas se plaindre de la distorsion. Pour un tarif peu élevé, on est alors équipé d’un casque efficace, qui ne nous isole pas totalement. Il ne faudra toutefois pas espérer une conception de grande qualité puisque ce casque est en cela très basique, avec un design qui ne flatte pas les rétines. Il ne multiplie pas non plus les fonctions, abandonnant l’éventualité d’un port Jack, et n’intégrant pas de système de réduction de bruit active. Un bon rapport qualité-prix.