L’Américain Klipsch décline sa série d’enceintes à poser Heritage Wireless avec The One, plus compacte que The Three. L’appareil, misant sur des matériaux nobles et sur l’excellence sonore qui a fait la réputation de la marque, embarque deux haut-parleurs large bande de 57,15 mm, un subwoofer dédié aux graves de 11,3 mm et promet une puissance de 30 W. Le tout mesure 32,2 x 15,56 x 13,3 cm et pèse 3,86 kg, est compatible avec le Bluetooth 4.0 et présente une batterie permettant de l’emporter partout. Nous l’avons soumise au banc d’essais de notre Labo, et voici notre verdict.
En résumé
La Klipsch The One est une belle enceinte, qui malgré sa batterie interne, dont l’autonomie est d’ailleurs satisfaisante, n’a de nomade que le nom. Qu’importe, on déplacera facilement dans la maison cet appareil au design réussi, malgré de légères imperfections, et on lui pardonnera sans peine une connectique et des contrôles franchement chiches. Il faut dire que l’enceinte ne lésine pas sur la puissance, et que son rendu sonore dynamique plaira aux amateurs du style Klipsch, grâce notamment à ses basses bien présentes. Dommage que la One ne soit pas pensée pour du multiroom, compte tenu de son tarif haut de gamme.
Note technique
Les plus et les moins
- Rendu sonore maîtrisé
- Belle puissance
- Design réussi
- Pas de contrôles sur l'enceinte hormis le son
- Format pas vraiment nomade
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Ergonomie et design
The One a beau être une enceinte nomade capable de fonctionner sur batterie, force est de constater qu’on évitera de la transporter partout avec soi : avec un poids de près de 4 kg, elle est davantage « déplaçable » à l’intérieur d’une maison que réellement nomade. Son design en fait en outre un objet de déco que l’on appréciera d’exposer, grâce à l’usage de matériaux que l’on peut qualifier de nobles.
Au-dessus et sous la One, Klipsch a opté pour du noyer. Le panneau de commande situé sur sa tablette est quant à lui en cuivre, de même que la plaque entourant sa connectique, à l’arrière. Des petits pieds habillés de patins en gomme permettent de protéger le meuble sur lequel on posera l’enceinte, et les côtés de l’appareil sont couverts d’un tissu texturé plutôt élégant, même si le tissage ne semble pas toujours très droit. Même impression du côté du commutateur sur l’appareil, légèrement de travers. Les potentiomètres cuivrés sont quant à eux du plus bel effet, et nous rappellent le style vintage des enceintes Marshall, pour ne citer qu’elles.
Niveau connectique, la Klipsch est aussi minimaliste qu’elle l’est en terme de design. L’enceinte se contente d’une entrée auxiliaire analogique (prise jack 3,5 mm) et d’une prise de charge, un point c’est tout. Pas mieux au niveau des contrôles depuis le panneau au-dessus de l’enceinte, où l’on ne trouve pas même une touche dédiée au passage d’une piste à l’autre. Il faut donc passer par le smartphone ou une quelconque autre source pour contrôler l’enceinte qui, rappelons-le, est compatible Bluetooth 4.0. En revanche, pas de multiroom au programme ni d’application dédiée à son contrôle.
L’appairage est tout simple, puisqu’il suffit de tourner le potentiomètre dédié à la source audio jusqu’à ce que le témoin lumineux du Bluetooth s’allume, puis de cliquer sur ce même potentiomètre pendant trois secondes. Nous n’avons rencontré aucun problème d’appairage de notre côté. Une fois cette étape passée… Il n’y a plus qu’à lancer un lecteur ou une app de streaming musical.
Qualité audio
La One de Klipsch propose une qualité sonore qui ne se dément pas. D’abord grâce à sa belle puissance, peu surprenante au vu du format de la bête. L’enceinte affiche, à 10 % de distorsion, tout de même 88 dB à 60 Hz, et monte à 95 dB à 80 Hz. Mieux encore, à 100 Hz, on obtient 102 dB. De quoi sonoriser de grands espaces sans difficulté.
La réponse en fréquences assurée par The One est elle aussi plus que satisfaisante. À d’autres enceintes, qui choisissent d’assurer une bande passante linéaire afin de convenir au plus grand nombre, Klipsch préfère proposer un son signature. Celui-ci se traduit par une bande passante en cloche montrant l’efficacité des filtres actifs, avec une accentuation des graves (autour de 100 Hz), des médiums et des suraigus (autour de 16 kHz). Le rendu n’en est que plus singulier, et conviendra par exemple à la pop ou au rock. Mais comme tout produit à la patte très marquée, on aime ou on déteste. Une chose est néanmoins certaine : cette réponse en fréquence racée et maîtrisée s’étale de 63 Hz à 20 kHz, et offre une plage très complète.
Autonomie
Contrairement à l’autre enceinte Klipsch de la série Heritage Wireless, la Three, The One est dotée d’une batterie qui lui confère théoriquement une autonomie de 8 heures. Nous avons mesuré une endurance de 13h02, certes moindre que des modèles beaucoup plus nomades, mais très convaincante.
Conclusion
La Klipsch The One est une belle enceinte, qui malgré sa batterie interne, dont l’autonomie est d’ailleurs satisfaisante, n’a de nomade que le nom. Qu’importe, on déplacera facilement dans la maison cet appareil au design réussi, malgré de légères imperfections, et on lui pardonnera sans peine une connectique et des contrôles franchement chiches. Il faut dire que l’enceinte ne lésine pas sur la puissance, et que son rendu sonore dynamique plaira aux amateurs du style Klipsch, grâce notamment à ses basses bien présentes. Dommage que la One ne soit pas pensée pour du multiroom, compte tenu de son tarif haut de gamme.