La Klipsch The Three est le modèle haut de gamme de la gamme Heritage Wireless. L’enceinte s’appuie sur deux haut-parleurs large bande de 57 mm et un haut-parleur de 133 mm dédié aux graves. Elle assure théoriquement une restitution de la bande passante de 45 Hz à 20 kHz. Ce grand modèle de 34,8 x 17,8 x 20,3 cm pour 4,7 kilogrammes annonce des performances audio de haute volée. Promesse tenue ? Nous avons fait passer à la Klipsch The Three notre batterie de tests maison.
En résumé
Comme la The One, la Klipsch The Three se fait remarquer par une signature musicale en « U ». Elle est ici encore plus prononcée et plaira notamment aux amateurs de graves bien puissantes. D’autant que le niveau acoustique maximal est assez élevé, permettant de sonoriser efficacement une grande pièce. Outre des performances audio très bonnes, l’enceinte se définit par un design soigné et élégant, ainsi qu’une connectique riche lui permettant d’être associée, par exemple, à une platine vinyle. Elle est également équipée du Wi-Fi (Play Fi) pour assurer une expérience multiroom.
Note technique
Les plus et les moins
- Une belle réserve de puissance
- Une signature audio très reconnaissable
- Une connectique riche
- Un design soigné et élégant
- La signature audio trouvera ses détracteurs
- Une app Klipsch peu emballante
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Ergonomie et design
Ce qui frappe directement aux yeux avec l’enceinte The Three de Klipsch, c’est son élégance et sa qualité de fabrication. Ce produit, de format rectangulaire, fait le choix de matériaux de qualité pour s’habiller, avec une surface en bois et un panneau de commande en aluminium. Encore une enceinte au look vintage, diront certains, mais très bien réalisée. Le produit offre une vraie impression de qualité, et c’est un minimum quand on connaît son prix assez élevé.
Certaines finitions ne sont pas optimales, mais il faut avoir l’œil attentif pour les remarquer. Par exemple, à l’arrière, de nombreuses vis sont visibles, tandis que le tissage autour de l’enceinte n’est pas toujours droit. Côté ergonomie, le placement de l’entrée auxiliaire à l’arrière est d’ailleurs peu pratique, et il aurait été plus judicieux de l’installer sur le panneau de contrôle.
En parlant de connectique, cette enceinte s’équipe d’une entrée analogique, d’un port USB-B, d’un port USB 2.0, et donc d’une entrée auxiliaire. Il est aussi possible de diffuser votre musique en Bluetooth – c’est tout de même le principe d’une enceinte sans fil -, mais également en Wi-Fi. En effet, la Klipsch The Three est donc une enceinte multiroom fonctionnant avec le protocole Play Fi. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un protocole ouvert, permettant à deux enceintes de marque différentes d’être reliées sur un même système.
À cet égard, Klipsch fournit une application (Android et iOS) assez basique, qui permet donc de configurer le multiroom. L’app n’est pas un modèle d’ergonomie, mais après quelques minutes de lutte, on parvient à y intégrer l’enceinte et à profiter d’une qualité d’écoute améliorée grâce au Wi-Fi. Globalement, on ne peut que conseiller d’utiliser le multiroom au lieu du Bluetooth puisque, rappelons-le, la qualité de transmission du signal est autrement meilleure.
En plus, la Three bénéficie d’un beau volume sonore qui permet de sonoriser efficacement une grande pièce. La conception du produit, qui se fait donc de bois, et de pieds du même matériau, réduit encore les vibrations (généralement peu intenses sur des enceintes de cette taille) et permet de pousser le volume sans appréhension.
On relève un niveau acoustique, à 60 Hz pour 10 % de distorsion sur l’harmonique 3, de 94 dB. À 80 Hz, on mesure 103 dB, et enfin 107 dB à 100 Hz.
Qualité audio
Si l’on parlait de vibrations et de gros volume sonore dans la partie précédente, c’est parce que cela fait aussi écho à la signature sonore de Klipsch. Le constructeur s’est fait une spécialité des bandes passantes acoustiques en « U », avec des accentuations des graves et suraigus. On remarque ainsi deux pointes, l’une à 100 Hz, l’autre à 16 kHz, tandis que les médiums sont plus en retrait.
Au niveau de l’écoute, cela se traduit par des graves puissants, et des voix qui vont paraître en retrait. Typiquement, si vous souhaitez écouter du Nina Simone, ce n’est peut-être pas la meilleure enceinte pour isoler sa voix. Néanmoins, les très bonnes basses proposées par l’enceinte offrent un rendu très envoûtant, chaleureux.
Bref, la signature musicale de Klipsch est assez particulière, et il peut être appréciable d’essayer l’enceinte avant de procéder à un acte d’achat. Ceux qui préfèrent des restitutions plus linéaires pourront se tourner vers des modèles concurrents, comme la Sonos Play 5, ou une Marshall Stanmore, pour ne citer qu’elles.
Conclusion
Comme la The One, la Klipsch The Three se fait remarquer par une signature musicale en « U ». Elle est ici encore plus prononcée et plaira notamment aux amateurs de graves bien puissantes. D’autant que le niveau acoustique maximal est assez élevé, permettant de sonoriser efficacement une grande pièce. Outre des performances audio très bonnes, l’enceinte se définit par un design soigné et élégant, ainsi qu’une connectique riche lui permettant d’être associée, par exemple, à une platine vinyle. Elle est également équipée du Wi-Fi (Play Fi) pour assurer une expérience multiroom.