La deuxième génération des q-Jays de Jays a déjà soufflé sa première bougie, mais reste une célébrité dans le domaine des écouteurs intra-auriculaires, notamment grâce à son design ultra fin. Mais ces oreillettes assurent-elles l’essentiel pour autant ? Réponse Labo.
En résumé
Les Jays q-Jays de seconde génération sont de bons écouteurs intra-auriculaires, mais qui peinent encore à exceller. Si le rendu sonore est largement appréciable, quelques ajustements permettront, pour la prochaine génération, de rééquilibrer les médiums et de moins accentuer les graves. Plutôt bons en isolation passive et perturbation, les q-Jays sont de surcroît « modulaires », puisqu’il est possible de dévisser le câble à sa guise. Utile si l’on souhaite opter pour le câble kit mains libres vendu séparément ou ranger les précieux écouteurs dans sa boîte de transport… Le produit suédois est par contre facturé étonnamment cher, sans pour autant apporter une révolution sonore.
Note technique
Les plus et les moins
- Design sobre et fin
- Bon rendu sonore
- Prix élevé
- Câble mains-libres en option
Détail des sous notes
Notre test détaillé
L’ergonomie et le design
Si on vous met les écouteurs de Jays dans la main sans rien vous dire, il y a peu de chance pour que vous acceptiez de les prendre au sérieux. Il faut dire qu’ils n’ont pas un signe extérieur de qualité. Leur design est ce qu’il y a de plus commun, et aucun détail ne vient flatter la rétine, même pas un sigle pour reconnaître la marque.
Et c’est assez étonnant. Seule la forme permet d’identifier lequel va dans l’oreille gauche et lequel va dans l’oreille droite. En effet, chaque écouteur forme une légère courbe qui épouse à peu près la forme du conduit auditif.
Bref, quelques photos suffisent à dire tout ce que l’on pense de ces écouteurs en matière de design. Très légers, ils sont plutôt agréables à utiliser. En plus, la sobriété du design permet de les ranger facilement dans une poche (gare aux nœuds), et on ne craint pas vraiment de se les faire voler…
Pourtant, la conception est assez poussée, puisqu’il est possible de dévisser le câble des écouteurs pour les ranger délicatement dans la boîte prévue à cet effet. Quant au câble, il existe en plusieurs modèles, dont certains avec télécommande, alors que celui fourni de base est tout ce qu’il y a de plus commun.
Jays propose également des tailles d’embouts allant du XXS au L, ainsi qu’un jeu en matière à mémoire de forme, qui donne un peu l’impression de porter des bouchons d’oreilles.
Côté perturbation, ces écouteurs sont en tout cas très bons et obtiennent la note maximale. On mesure un pic de perturbation à 32,1 dB à 1 kHz, avec un bruit de référence à 76,2 dB. C’est tout de même moins impressionnant que sur les BeatsX, testés récemment, où l’on mesurait 25,4 dB sur un bruit de référence à 78,4 dB sur la fréquence 1,25 kHz.
La qualité audio
Est-ce que ces écouteurs excellent en qualité sonore ? Pas tout à fait, même si les résultats obtenus sont assez convaincants. La réponse en fréquence manque encore de linéarité, et on note un creux à 500 Hz, ainsi que des préaccentuations dans les graves et à 2,5 kHz. Au-delà de 3,15 kHz, la courbe s’effondre, mais c’est souvent le cas avec les écouteurs.
Pour comparer avec les BeatsX, puisqu’ils ont été testés très récemment, les Jays q-Jays sont un peu plus équilibrés, mais ne marquent pas une réelle différence. On retrouve toutefois un rendu plus agréable avec les basses, beaucoup moins « boomy » qu’avec le casque Beats. Et ce alors même que la préaccentuation est plus marquée dans les graves.
Notez enfin que nous mesurons une sensibilité moyenne, pour 94 dB, de 95 mV. Le produit sera donc adapté à l’utilisation avec tous types de smartphones, tablettes, ordinateurs…
L’isolation (passive)
Concernant l’isolation, elle n’est évidemment que passive avec ces écouteurs. Néanmoins, elle se montre déjà assez efficace, hormis peut-être sur les fréquences graves. C’est plus équilibré dans les médiums et les aigus.
Conclusion
Les Jays q-Jays de seconde génération sont de bons écouteurs intra-auriculaires, mais qui peinent encore à exceller. Si le rendu sonore est largement appréciable, quelques ajustements permettront, pour la prochaine génération, de rééquilibrer les médiums et de moins accentuer les graves. Plutôt bons en isolation passive et perturbation, les q-Jays sont de surcroît « modulaires », puisqu’il est possible de dévisser le câble à sa guise. Utile si l’on souhaite opter pour le câble kit mains libres vendu séparément ou ranger les précieux écouteurs dans sa boîte de transport… Le produit suédois est par contre facturé étonnamment cher, sans pour autant apporter une révolution sonore.